29 octobre, 2010

Grand Sud : 11 idées sorties pour la Toussaint

Foire à la Colombette de Toulouse, Les arts et le feu à Martres-Tolosane, Andy Warhol à l'Escaladieu et Festival
Foire à la Colombette de Toulouse, Les arts et le feu à Martres-Tolosane, Andy Warhol à l'Escaladieu et Festival "Danses et Continents Noirs" célèbre l'Afrique . / Photo DDM.

Voici onze idées de bons plans pour ce week-end prolongé de la Toussaint, animations, rando, visites, théâtre, concerts, jardins, brocante, vide-greniers, foire... À vous de choisir et bon week-end.


Cinéma et vin dans le Minervois

Jusqu'au 2 novembre, le festival «Grands chemins» part à la rencontre du Minervois, de ses paysages et de son patrimoine. La quinzaine artistique gourmande et culturelle célèbre sa dixième édition sur le thème du cinéma. Vendredi 29 octobre, salle du CAC de Ginestas, la soirée est dédiée au réalisateur français Jacques Tati. Organisée autour de la projection du film «Soir de Fête», la soirée s'ouvre et se termine en musique avec un concert dansant animé par Les Tricarri's, formation qui renoue avec la fantaisie swing des grands orchestres français des années cinquante. Samedi 30 et dimanche 31 octobre, au cinéma de Pépieux, le festival rendra hommage à Pierre Etaix.

Renseignements: 04 68 91 81 43.


Bonnemazon (65). Andy Warhol à l'Escaladieu

L'abbaye de l'Escaladieu, joue dans la cour des grands en proposant actuellement une exceptionnelle exposition consacrée à Andy Warhol. Intitulée « I'm from nowhere », elle présente 56 œuvres originales du maître du pop art. On y voit des classiques comme les Campbell Soup, les Marilyn ou encore un impressionnant Red Lenin.

Par de-là la rareté de ces œuvres, généralement peu présentées hors des grandes capitales, l'originalité de l'expo tient à son éclairage qui fait remonter le visiteur aux origines slovaques d'Andy Warhol. Les œuvres exposées proviennent du musée de Medzilaborce, ville natale des parents de ce grand artiste new-yorkais. Des documents d'archives et un film dévoilent la face cachée de l'artiste.

Abbaye de l'Escaladieu, à Bonnemazon (65). Ouvert tous les jours jusqu'au 28 novembre à partir de 9 h 30, fermeture du site à 17 h 20. Entrée : 10€. Y aller : à Lannemezan, rond-point de la Demi-lune, suivre Capvern, Bagnères-de-Bigorre.


Hommage à Kurt Cobain au Bikini

«I love Kurt ». Hommage à Kurt Cobain et autres sombres héros du rock des années 90, ce samedi 30 au Bikini, à Ramonville (31), avec une soirée DJ agrémentée de destructions d'instruments.

La scène locale rend hommage au groupe de Seattle et à la scène des 90's!

Le Bikini sera le temps d'une soirée l'antre des chemises à carreaux, jeans troués et autres habits de bon goût. Prévoyez donc vos fringues les plus 90's pour l'occasion, car vous allez aussi faire partie de la programmation !

Pour cela une deuxième scène sera mise en place et entre la destruction de guitares et d'amplis, les air band, le studio photo et autres blind-test, vous n'aurez pas d'autres choix que participer au rock.

Mais on ne s'étale pas, car d'autres surprises arrivent et nous aimons faire saliver.. ;)

"Here we are now".

A vot'bon cœur. 20h, 5€.


Toulouse. Colombette en foire et en fête

La foire de la Colombette va vivre sa 66e édition à Toulouse du 30 octobre au 1er novembre. « En 2009, la foire a reçu entre 20 000 et 30 000 visiteurs », avoue fièrement Christine Escoulan, responsable de cette manifestation toujours très attendue par les Toulousains et visiteurs des départements de la région. Sur le grand marché de rue que constitue la foire de la Colombette, les spécialités culinaires du terroir, les stands de confiserie, côtoient les vêtements, les bijoux fantaisies, le linge de maison, les bibelots en tous genres, l'artisanat du monde… Les exposants sont à la fois des commerçants de la Colombette et de Saint-Aubin et des forains venus de tous les coins de France.

Rendez-vous incontournable, la foire de la Colombette attire des habitués (souvent fidèles) de bonnes affaires et des curieux.


Festival des Cultures Vagabondes

Le cinquième Festival des Arts et Musiques du Monde en pays de Cocagne se déroule jusqu'au 6 novembre à Saint-Paul-Cap-de-Joux et Lautrec (81). À la croisée des cultures arabes, espagnoles, séfarades et occitanes, le festival accueille ce vendredi 29 octobre à 21 heures le trio Maayan. Samedi 30 octobre à 21 heures, « Les Orients d'Occitanie », conférence-spectacle présentée par Alem Surre Garcia. Tél. 05 63 70 83 30.


Salon des Métiers d'Art

Pour la première fois à Beaumont-de-Lomagne (82), un salon des métiers d'art est organisé samedi 30 et dimanche 31 octobre de 10 heures à 19 heures non-stop, dans la salle des fêtes (place Jean-Moulin). Le but est de faire connaître les talents d'artistes et artisans locaux. Entrée libre.


La citrouille de Bélesta (09)

La citrouille de Bélesta fête cette année sa treizième édition samedi, dimanche et lundi. Samedi, à la bibliothèque à partir de 10 heures, exposition sur les citrouilles. Une mini-ferme sera présente sur la place Rhin-et-Danube. La récolte des citrouilles se fera à 10 h 30. Dimanche, exposition artisanale dans le jardin du château.


La culture en troc à Toulouse

Deuxième édition d'O'troc'tone, ce week-end à Toulouse. Le festival, qui clôture la quinzaine de l'économie solidaire, installe un village alternatif à l'espace sportif du Bazacle, près du Pont des Catalans. Des artistes de reggae, de jazz, de ska, de rock et de pop participent à ces journées. Parmi eux, le quintet toulousain Mampy, Les 100 Grammes de Têtes et Les Fils de Teuhpu, les Trash Croutes, créateurs d'une « pop tubesque francisée », Place des arts, amateurs de chanson ska-musette, les Rageous Gratoons…

Toute la journée, ateliers ouverts à tous, contes, stands associatifs… On trouvera également ici un atelier écologique pour s'informer sur une consommation plus réfléchie.

Un système d'échange de livres, bandes dessinées, disques, DVD est l'occasion de partager, de découvrir des œuvres à travers le regard des autres. Rendez-vous à l'espace sportif du Bazacle (1, impasse du Ramier des Catalans) vendredi 29, samedi 30 et dimanche 31 octobre. L'entrée sur site coûte 3€.


Les arts et le feu à Martres-Tolosane (31)

Dixième du nom, le Salon des Arts et du Feu de Martres-Tolosane s'ouvre aujourd'hui pour quatre jours. Autour des faïenciers martrais une centaine d'artistes et artisans français, espagnols et italiens, verriers, céramistes… L'édition 2010, qui se déroule jusqu'au lundi 1er novembre, accueille « Esprit Porcelaine », un groupe dynamique de créateurs, en majorité originaires du Limousin. Designers, plasticiens, artisans, décorateurs, artistes, leur ambition est de renouveler l'image de la Porcelaine de Limoges et son industrie. Ces créateurs réalisent de véritables prouesses techniques en assemblant des matériaux divers ou en revisitant des décors traditionnels. Véritable laboratoire d'idées, « Esprit Porcelaine » souhaite donner un nouvel essor aux arts de la table.

Ces quatre journées, entièrement consacrées à l'artisanat d'art, permettront au public d'admirer des pièces originales mais aussi de découvrir un savoir-faire que chacun des artisans créateurs exerce en maniant la Terre, l'Eau et le Feu.

« Faïence de renom, Bastide d'exception ». C'est le nouveau slogan qui s'affichera, dans quelques semaines, à l'entrée de Martres-Tolosane. L'art de la céramique appartient au patrimoine martrais depuis le XVIIIe siècle. C'est pour le valoriser qu'est né, il y a dix ans, le « Salon des Arts et du feu ». Depuis, celui-ci a acquis, ses lettres de noblesse au point que le maire de la commune Carole Delga confie : « Les gens nous contactent d'eux-mêmes pour participer à la manifestation. » Cette reconnaissance trouve sa raison d'être dans la qualité de la centaine d'artistes et artisans qui présentent leur travail. Le sculpteur Toutain, a deux reprises, le céramiste Meschia, la porcelainière Marie-Evelyne Savorgnan ont parrainé les précédentes éditions. De nombreuses animations sont également prévues durant ces journées : visite en petit train de la commune de Martres et de l'entreprise Lafarge, démonstrations de tournage de pièces monumentales grâce à la technique de cordes, ateliers de travail de la terre pour les enfants.

Les 29, 30 et 31 octobre de 10h à 19h dans le Hall des sports de Martres-Tolosane. Entrée gratuite. Renseignements : Office de tourisme, tél. 05 61 98 66 41.


Artetango : Albi à l'heure du tango

Depuis mercredi et jusqu'à lundi, ce troisième festival fait se succéder de grands moments de danse, des bals, des conférences, à la médiathèque, à la Scène nationale d'Albi et à la salle des fêtes de Pratgraussals. Tél.06.31.14.64.26.


Villefranche-de-Rouergue (12). Nuit du rap

La salle des fêtes de la Madeleine, à Villefranche-de-Rouergue (12), devient samedi 30 octobre à 20 h 30 le théâtre d'une nuit du rap. Artistes locaux et têtes d'affiche (Carpe Diem, Révolution Urbaine…) partagent la scène. Tél. 05 65 81 16 13.

Toulouse. Festival

Toulouse. Festival "Danses et Continents Noirs" célèbre l'Afrique

La danse africaine et toutes ses prolongations -« Hip Hop» « Afro-Jazz..» est à l'honneur jusqu'à mercredi , dans ce Festival qui multiplie les rencontres et privilégie la diversité ...

Petraeus Criticizes Iran’s Cash Payments to Afghan Government

The top commander of U.S. and NATO forces in Afghanistan says Iran’s cash payments to the Afghan government are “disingenuous” or misleading, because Tehran also is actively supporting the Taliban.

U.S. General David Petraeus told VOA’s Persian News Network Friday that Iran gives the Afghan government financial support, but also undermines the Kabul government by aiding the insurgents responsible for the country’s security problems.

Petraeus said Iran directly supports Taliban militants with training and equipment, and also offers some direction to the insurgents fighting to overthrow Afghan President Hamid Karzai’s government.

The American general called Iran’s position on Afghanistan “conflicted.” Despite the assistance Tehran sends to the Taliban, Petraeus said, “in some respects” Iran also wants Afghanistan to gain the ability to govern itself and take charge of its own security.

General Petraeus said neither Iran nor the United States wants Afghanistan to revert to conditions prior to 2001, when the country was under Taliban control and “a sanctuary for transnational extremists” such as al-Qaida.

On Tuesday Iran confirmed it has sent money to the Afghan government for years, saying the funds are intended to aid Afghanistan’s reconstruction.

President Karzai said Monday that his office received “bags of money” from Iran, and he described those payments as no different from money his government receives from the United States and other countries.

Petraeus said Mr. Karzai’s comments were “forthright” in his statement about the money from Iran, and he added the Iranian payments were very small compared to the financial aid Afghanistan received from the U.S. and other countries.

However, the commander said Iran’s assistance to the Taliban overrides the common interests that Iran and the U.S share on Afghanistan. Those common interests include a joint commitment to wipe out Afghanistan’s illegal narcotics industry, since Iran has growing drug problem. Iran, as a Shi’ite Muslim-led nation, also wants to ensure that the “Sunni, ultra-conservative extremists” who control the Taliban do not regain control in any part of Afghanistan.

Chine. 120 prétendantes pour le titre Miss Monde

Cent vingt femmes concourent samedi pour le titre de Miss Monde dans l'île tropicale chinoise de Hainan. Photo MaxPPP
Cent vingt femmes concourent samedi pour le titre de Miss Monde dans l'île tropicale chinoise de Hainan. Photo MaxPPP

Cent vingt femmes concourent samedi pour le titre de Miss Monde dans l'île tropicale chinoise de Hainan lors d'une finale retransmise pour un milliard de téléspectateurs, et parmi elles, une favorite : Miss Norvège. Après une tournée d'un mois en Chine, avec notamment une visite du stade des jeux Olympiques, et du shopping à Shanghai, les participantes ont envahi la station balnéaire de Sanya où est prévue la finale du concours.

RDC Viols collectifs : le gouvernement proteste contre la représentante de l'ONU

Par François Soudan

Lambert Mende Omalanga, le ministre congolais de la Communication. Lambert Mende Omalanga, le ministre congolais de la Communication. © Vincent Fournier/J.A.

Le porte-parole du gouvernement de RDC Lambert Mende juge contreproductives les sorties à répétitions de la représentante de l'ONU pour la lutte contre les violences sexuelles, Margot Wallström. Elle met notamment en cause l'armée congolaise.

La Suédoise Margot Wallström n’est plus persona grata à Kinshasa. Motif : le rapport incendiaire que la représentante spéciale de l’ONU chargée de la lutte contre les violences sexuelles dans les conflits a présenté, le 14 octobre, devant le Conseil de sécurité, à New York, et dans lequel elle accuse les Forces armées de la RD Congo (FARDC) d’avoir commis de multiples viols contre des dizaines de femmes du territoire de Walikale, dans le Nord-Kivu, en juillet et août 2010. Une charge d’autant plus gênante pour le pouvoir qu’elle est survenue à la veille du sommet de la Francophonie, à Montreux, au cours duquel le président Kabila a défendu la candidature de son pays pour les prochaines assises de 2012.

Interrogé par J.A., Lambert Mende Omalanga, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, se dit « perplexe » face à ce qu’il qualifie d’« allégations ». « Certes, dit-il, plusieurs éléments des FARDC ont été poursuivis et condamnés pour des actes de ce type. Mais les statistiques judiciaires à Goma ne signalent aucun cas de violences sexuelles à partir de juillet 2010. En outre, lors de ses entretiens, le 5 octobre, avec les autorités congolaises à Kinshasa, Mme Wallström­ n’a pas tari d’éloges à l’égard des FARDC et de la justice militaire congolaise. Et elle ne nous a communiqué aucun des faits répréhensibles en question. D’ailleurs, le 16 octobre, toujours devant le Conseil de sécurité, Roger Meece, le patron de la Monusco [Mission des Nations unies pour la stabilisation en RDC, NDLR], l’a diplomatiquement contredite en soulignant que les crimes commis à Walikale étaient imputables aux rebelles des FDLR [Forces démocratiques de libération du Rwanda], aux Maï Maï Cheka et aux éléments du colonel renégat Emmanuel Nsengiyumva. Mme Wallström, qui s’était distinguée en parlant de la RDC comme de “la capitale mondiale du viol”, apporte plus de confusion que de solutions au drame congolais ».

Margot Wallström, dont Lambert Mende n’hésite pas à dire qu’« elle est bien la seule à avoir vu des soldats congolais violer des femmes à Walikale », maintient, elle, ses accusations.

Etats-Unis: la reprise est bien réelle même si elle reste faible

Un centre commercial à Manhattan le 8 février 2007
Un centre commercial à Manhattan le 8 février 2007 Michael Nagle AFP/Getty Images/Archives

Les chiffres officiels du PIB américain publiés vendredi ont révélé une légère accélération de la croissance économique des Etats-Unis, signe que la reprise est bien réelle même si elle reste faible.

Le produit intérieur brut du pays a augmenté de 2,0% en rythme annuel par rapport au deuxième trimestre, selon la première estimation de la croissance de l'été publiée à Washington par le département du Commerce et conforme à la prévision médiane des analystes.

L'été a marqué le cinquième trimestre consécutif de hausse du PIB depuis le début de la reprise économique ayant suivi la récession terrible qui s'est achevée officiellement en juin 2009.

Le ministère note que l'accélération de la croissance n'a été que "légère" par rapport au printemps, où l'activité économique avait nettement marqué le pas, le PIB n'ayant alors augmenté que de 1,7% en rythme annuel.

La croissance reste très inférieure au potentiel du pays, ce que signifie que l'économie n'est pas assez vigoureuse pour permettre une baisse du taux de chômage américain, proche de son plus haut niveau en une génération.

La Maison Blanche a estimé que les chiffres du PIB montraient le "travail considérable" restant à faire.

Le président Barack Obama a exhorté ses adversaires républicains, en passe de remporter les législatives de mardi, à "travailler ensemble" avec le gouvernement pour favoriser la croissance et l'emploi.

Moteur traditionnel de l'activité américaine, la consommation des ménages a surpris par sa force. Elle a crû de 2,6% au troisième trimestre, réalisant sa plus forte progression depuis 2006 et apportant 1,8 point de croissance au pays malgré un ralentissement très net de la hausse des revenus des Américains.

"L'économie tourne aussi bien que possible, mais ça n'est pas encore assez bien", estime l'économiste indépendant Joel Naroff.

La contribution de la consommation a en effet été oblitérée en grande partie par le commerce extérieur à cause des importations.

De plus, l'investissement des entreprises, qui soutient la reprise depuis ses débuts, a perdu un peu de son allant. Cela a été compensé par une hausse de la production stockée, avec ce revers: la progression des ventes finales a ralenti à 0,6% au troisième trimestre, signe d'une demande encore faible.

Pour James Marple, analyste du groupe de services financiers TD Financial, il y a deux façons de considérer les chiffres du ministère: selon le principe du verre à moitié plein ou à moitié vide.

"Il y a peu de doute" selon lui, que cette deuxième lecture "l'emporte aujourd'hui" du point de vue de la banque centrale (Fed).

Le Comité de politique monétaire de la Fed doit de réunir les 2 et 3 novembre et pourrait en conséquence annoncer de nouvelles mesures de relance monétaire exceptionnelles afin de soutenir la reprise et les prix, les chiffres du PIB ayant confirmé la présence de pressions désinflationnistes.

Deux autres grands indicateurs publiés vendredi - mesurant l'activité de la région de Chicago et la confiance des ménages - laissent penser que la reprise se poursuit à un rythme constant, malgré le moral plutôt maussade des consommateurs.

Pour Ian Shepherdson, économiste de l'institut HFE, et Nigel Gault, son confrère d'IHS Global Insight, le PIB américain devrait croître de 2,0% au quatrième trimestre.

Sans exclure une aide supplémentaire de la Fed à l'avenir, Sal Guatieri, de BMO Capital Markets, estime que l'économie du pays devrait recommencer "à tourner plus vite en 2011".

Indonésie: nouvelle forte éruption du Merapi, secours ralentis pour les victimes du tsunami

Indonésie: nouvelle forte éruption du Merapi, secours ralentis pour les victimes du tsunami

Indonésie: nouvelle forte éruption du Merapi, secours ralentis pour les victimes du tsunami

Le volcan indonésien Merapi, qui avait causé la mort de 34 personnes mardi, est de nouveau entré en éruption dans la nuit de vendredi à samedi, provoquant la fuite de milliers d'habitants effrayés par la puissance de l'explosion.

Cette série d'éruptions est l'une des deux catastrophes naturelles auxquelles sont confrontées les autorités indonésiennes depuis le début de la semaine. A plus de 1.000 km du volcan, la situation restait difficile sur les îles frappées par un puissant tsunami, qui a provoqué la mort de plus de 400 personnes, selon un nouveau bilan établi vendredi.

La nouvelle éruption du Merapi, qui s'est produite samedi vers 01h00 (18h00 GMT vendredi), a été plus puissante et sonore que celle de mardi, projetant des cendres incandescentes jusqu'à plus de 10 km du cratère, ont indiqué des habitants à l'AFP.

"Elle était deux fois plus forte", a témoigné Tarman, qui réside à 12 km du cratère. "J'ai entendu plusieurs explosions ressemblant à des coups de tonnerre. J'étais tellement effrayée que je tremblais de tout mon corps", a ajouté Mukinem, une mère de famille de 42 ans.

De nombreux habitants vivant à l'extérieur de la zone évacuée en début de semaine ont alors décidé de fuir en voiture ou en moto, provoquant des embouteillages en pleine nuit, a constaté une journaliste de l'AFP.

"Le volume de matériau volcanique émis a été moins important que mardi mais comme la pression était supérieure, les cendres ont été projetées plus loin", a indiqué Subandrio, l'un des vulcanologues chargés de la surveillance du Merapi.

"Le Merapi est actuellement très dangereux", a-t-il réitéré, en précisant que les autorités allaient probablement devoir étendre l'ordre d'évacuation à un rayon de 20 km autour du volcan contre 10 km jusqu'à présent.

Environ 50.000 personnes sont déjà accueillies dans les centres temporaires établis depuis lundi à proximité de Yogyakarta, la grande ville voisine.

Le Merapi, qui culmine à 2.914 m dans le centre de l'île de Java, entre en éruption tous les quatre ou cinq ans, un rythme court pour un volcan. Près de 70 éruptions ont été recensées depuis le milieu du XVIe siècle, dont certaines dévastatrices, comme en 1930 (1.400 morts) et 1994 (60 morts).

Sur l'archipel des Mentawaï, le dernier bilan officiel du tsunami de lundi a fait état d'"au moins 408 morts" mais les autorités s'attendaient à ce qu'il dépasse 600, les chances de retrouver des survivants parmi les quelque 300 disparus diminuant.

Les opérations de secours ont été freinées vendredi par de mauvaises conditions météorologiques, avec une mer formée et de la pluie, qui ont accru les difficultés de transports vers les villages de pêcheurs dévastés par le raz-de-marée.

"Nous n'avons encore reçu aucune aide du gouvernement", se sont plaints plusieurs rescapés du village de Munte, rayé de la carte lorsqu'un mur d'eau "d'une dizaine de mètres de haut" a tout balayé sur 300 m à l'intérieur des terres.

Des vivres, des médicaments et des tentes ont bien été débarqués à Sikakap, le principal port de l'île de Pagaï du Nord. "Mais il est difficile de les distribuer dans les zones les plus touchées. Le nombre de bateaux est limité et le mauvais temps perturbe l'acheminement. Les accès par la terre sont aussi très délicats", a expliqué Joskamatir, un responsable des opérations sur l'île.

De nombreux pays ont proposé une aide matérielle ou financière à l'Indonésie, à l'instar de la Commission européenne qui a débloqué 1,5 million d'euros.

Tennis: la Russe Elena Dementieva met fin à sa carrière

Elena Dementieva à Doha, après avoir annoncé son retrait du circuit , le 29 octobre 2010
Elena Dementieva à Doha, après avoir annoncé son retrait du circuit , le 29 octobre 2010 Karim Jaafar AFP

La Russe Elena Dementieva, championne olympique à Pékin en 2008, a annoncé qu'elle mettait fin à sa carrière à l'âge de 29 ans, vendredi à Doha, après avoir perdu son dernier match de poule au Masters féminin face à l'Italienne Francesca Schiavone.

"C'est si difficile de dire au revoir", a-t-elle souligné avec beaucoup d'émotion, après avoir concédé sur le score de 6-4, 6-2 sa seconde défaite en trois rencontres.

"La Russie est fière de toi et fière de tout ce que tu as fait, a déclaré la voix tremblante sa compatriote Vera Zvonareva, en larmes. Tu as été une source d'inspiration non seulement pour le tennis russe mais pour le sport russe en général."

Dementieva, N.9 mondiale, s'était battue ces dernières années contre des blessures à répétition et semblait ressentir une gêne à une cheville à Doha mais l'annonce de sa retraite est une surprise, tant elle semblait se bonifier avec les années. Elle a joué cette saison à son meilleure niveau et semblait en mesure de décrocher enfin un sacre en Grand Chelem, honneur qui ne cessait de lui échapper.

Elle est entrée pour la première fois dans le Top 20 en septembre 2000 et y est restée 524 des 529 dernières semaines. Elle a atteint son meilleur classement sur le tard, au printemps 2009, devenant N.3 mondiale, à 27 ans.

Son plus beau titre demeure sa médaille d'or décrochée à Pékin contre sa compatriote Dinara Safina. 2008 et 2009 ont été d'ailleurs ses saisons les plus brillantes puisqu'elle les a terminées dans le Top 5, disputant notamment une demi-finale mémorable contre Serena Williams, perdue 6-7(4/7), 7-5, 8-6, à Wimbledon en 2009.

La Moscovite a joué, sans l'emporter, deux finales du Grand Chelem en simples, à Roland-Garros et l'US Open en 2004, et a glané 16 titres sur le circuit WTA. Elle s'est révélée être également une excellente joueuse de double, remportant six titres et se hissant deux fois en finale de l'US Open (2002, 2005).

"Nous avons plus ou moins grandi ensemble, a souligné de son côté la Belge Kim Clijsters, 27 ans. Elle a été une des filles les plus gentilles et les plus professionnelles du circuit. Cela va être difficile de retrouver une joueuse comme elle."

Dementieva pourrait cependant conserver un rôle. La directrice de la WTA Stacey Allaster l'a en effet prié de continuer à s'impliquer sur le circuit.

"Vous avez été une ambassadrice fantastique et vous ne pouvez pas nous dire au revoir, c'est juste un nouveau chapitre qui s'ouvre dans votre vie, a insisté Allaster. C'est votre famille, alors, ne vous éloignez pas trop longtemps.

French Helicopter Crash in Antarctica, Bodies Spotted

French officials say rescuers flying over the scene of a French helicopter crash in Antarctica have spotted three bodies.

The helicopter was carrying four French nationals from the L’Astrolabe research vessel to a research station on land. It crashed Thursday during rough weather.

According to the French state authority in charge of overseas territories, debris from the crash is scattered over an area of some 150 meters.

The helicopter is one of two that connect the L’Astrolabe to the Antarctic Dumont d’Urville research station. The aircraft sent a distress signal Thursday night while about 100 kilometers from the base station.

A U.S. Air Force C-17 and Australian Air Force craft flew over the site Friday, with the Australian plane dropping emergency supplies for any possible survivors.

The downed helicopter was carrying the pilot, a mechanic and two staff from the French Polar Institute – Paul-Emile Victor.

Continued bad weather prevented the second helicopter from scouting the scene of the crash to check for survivors.

Some information in this story was provided by AP and AFP.

Suspicious Packages Found on Cargo Planes Bound for US

Investigators are seen with a United Parcel Service jet near the company's facility at Philadelphia International Airport
Photo: AP

Investigators are seen with a United Parcel Service jet near the company's facility at Philadelphia International Airport, Friday, Oct. 29, 2010.

Authorities in the U.S., Britain and the Middle East increased security measures at airports and air-cargo facilities Friday after suspicious packages were found on cargo planes bound for the United States.

U.S. officials are describing the situation as "a potential terrorist threat," but they disclosed few details, apart from noting that most of the incidents involved packages originally shipped from Yemen to the United States.

At the White House, President Barack Obama prepared a statement on international security to be delivered on live television after 2015 UTC.

The president's spokesman (Robert Gibbs) says Mr. Obama directed U.S. authorities to ensure the safety of the American people and determine whether terrorist activity triggered the security alerts.

Air passengers faced tighter security measures at U.S. airports, and television news programs were filled with urgent reports about every detail of cargo searches aboard international flights.

In midafternoon, U.S. military jets were escorting a passenger plane from the United Arab Emirates to its destination at New York's John F. Kennedy International Airport. Most of the searches, however, involved cargo planes, including those operated by the international delivery service UPS.

Presidential spokesman Gibbs said the investigation began Thursday, when intelligence and law enforcement officials uncovered potential suspicious packages on two UPS cargo planes flying to the United States. Two suspicious packages dispatched from Yemen also were found in Britain and Dubai.

Unconfirmed reports said the suspect packages were addressed to religious sites, including a synagogue, in Chicago.

Authorities who opened one of the suspicious packages in Britain said it contained a toner cartridge from a computer printer, with wires protruding from the cartridge and a quantity of a white powder that did not appear to be dangerous.

Some information for this report was provided by AP.

"Le Liban ne tombera pas dans la discorde", affirme Saad Hariri

"Le Liban ne tombera pas dans la discorde", affirme Saad Hariri

Le Premier ministre libanais Saad Hariri a réitéré vendredi l'engagement de son bloc parlementaire à collaborer avec le tribunal de l'ONU chargé d'enquêter sur l'assassinat de son père Rafic, au lendemain d'un appel du Hezbollah à boycotter cette instance.

Le Premier ministre libanais Saad Hariri a affirmé vendredi que "le Liban ne tombera(it) pas dans la discorde" au lendemain d'un appel du Hezbollah à boycotter le tribunal de l'ONU chargé d'enquêter sur l'assassinat de son père.

"Le Liban ne tombera pas dans la discorde, le non-dialogue et l'opinion unique", a déclaré Saad Hariri, selon un communiqué de son bureau, ajoutant: "Le Liban est un lieu de cohabitation égalitaire entre chrétiens et musulmans. Nous sommes responsables de la protection et de la stabilité de ce modèle".

Jeudi, le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, avait exhorté les Libanais à boycotter le Tribunal spécial sur le Liban (TSL), affirmant que toute coopération avec les enquêteurs serait une "agression" contre le mouvement chiite.

Le Hezbollah accuse le TSL, mis en place par l'ONU pour enquêter sur l'assassinat en 2005 à Beyrouth de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri, d'être "politisé" et d'avoir basé son enquête sur de faux témoignages.

Le bloc parlementaire de Saad Hariri lui a répondu vendredi, "insist(ant) sur son engagement envers le tribunal, qui a fait consensus auprès des Libanais" et "invit(ant) toutes les parties politiques à respecter (les décisions) du dialogue national sur l'enquête entreprise" par le TSL.

Washington a apporté son soutien au tribunal et dénoncé les "intimidations" du Hezbollah. "Les commentaires de M. Nasrallah témoignent du fait que le Hezbollah n'a pas en tête les intérêts du peuple libanais", a indiqué le porte-parole du département d'Etat.

"Nous allons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour aider le gouvernement et le peuple libanais à résister à cette intimidation évidente".

Tout en exprimant "sa vive inquiétude", le président du TSL, le juge Antonio Cassese, a de son côté affirmé que le tribunal avait "fermement l'intention de ne pas (s')incliner devant les actes d'ingérence et d'intimidation tendant à entraver l'exercice de (son) mandat de manière juste et indépendante".

Hassan Nasrallah a appelé au boycott du TSL après un incident survenu mercredi dans une clinique gynécologique de la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah, où des enquêteurs du TSL s'étaient heurtés à un groupe de femmes et s'étaient vu empêcher l'accès à des dossiers.

Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a condamné l'incident et les propos de M. Nasrallah, estimant dans un communiqué que "de tels actes d'ingérence et d'intimidation (étaient) inacceptables".

Dans le camp des alliés du Hezbollah, le leader chrétien Michel Aoun a dit "n'avoir aucun problème à ne pas coopérer" avec le TSL, car "nous n'étions au départ pas favorables au tribunal".

Le député druze Walid Joumblatt, jadis un proche allié de Saad Hariri qui a depuis pris ses distances pour se positionner plus au centre, a pour sa part dit comprendre "l'objection politique, sécuritaire et morale" exprimée par Hassan Nasrallah sur la visite des enquêteurs dans une clinique gynécologique.

L'envoyé spécial de l'ONU au Liban, Terje Roed Larsen, avait jugé jeudi que la situation était "hyper dangereuse" alors que l'ambassadrice des Etats-Unis à l'ONU accusait la Syrie et l'Iran de continuer à armer le Hezbollah.

Paris a appelé "toutes les parties libanaises et non libanaises à mettre fin à toute activité de transfert d'armes vers le Liban et de renforcement de capacités militaires échappant au contrôle de l'Etat".

Interrogé sur l'appel au boycott, le directeur du Centre libanais pour les études politiques, Oussama Safa, a estimé que "c'était une escalade prévue".

"Je ne pense pas qu'un autre mai 2008 pointe encore à l'horizon", a-t-il dit à l'AFP, en référence à une crise entre majorité parlementaire et le Hezbollah qui avait abouti à des violences meurtrières.

"Il semble qu'il y ait, pour le moment, un accord régional et international pour garder le Liban calme".

Brésil: Dilma Rousseff, dauphine de Lula, devrait être élue dimanche

Dilma Rousseff, candidate de Lula à la présidentielle au Brésil, le 27 octobre 2010 à Brasilia
Dilma Rousseff, candidate de Lula à la présidentielle au Brésil, le 27 octobre 2010 à Brasilia Evaristo Sa AFP

A 48 heures du second tour de la présidentielle au Brésil, Dilma Rousseff, la candidate de Lula, devance largement son adversaire social-démocrate José Serra dans les sondages et devrait devenir la première femme à diriger le géant sud-américain.

Vendredi soir, les candidats devaient s'affronter dans le cadre du dernier débat télévisé sur la chaîne de télévision Globo, mais il semblait peu probable que cet ultime duel change l'issue du scrutin, tant l'écart était important.

Un sondage de l'institut Datafolha, dont les résultats ont été diffusés vendredi, indique que Dilma Rousseff, 62 ans, maintient une avance confortable de 12 points (56% à 44%) sur l'ancien gouverneur de Sao Paulo, 68 ans, des résultats identiques aux deux précédentes enquêtes.

Un sondage Ibope diffusé jeudi soir donnait un écart de 14 points entre la candidate du Parti des Travailleurs (PT-gauche) de Lula et le candidat du Parti de la social-démocratie brésilienne (PSDB-centre gauche), soutenu par la droite.

"Je pense que le scénario électoral est défini, à moins qu'il n'arrive une catastrophe au cours des prochaines 24 heures. Je ne vois pas comment le candidat Serra pourrait réagir", a déclaré à l'AFP le politologue Carlos de Melo.

A cet égard, la grande nouveauté révélée du sondage Datafolha de vendredi est la réduction du pourcentage d'indécis qui est passé de 8% à 4% au sein des 136 millions de Brésiliens appelés à voter dimanche.

"Cette réduction (du nombre des indécis) montre qu'il y a de moins en moins de possibilités d'une inversion de la tendance favorable à la candidate du PT" qui bénéficie de l'immense popularité de Lula (82%), a souligné Datafolha.

Avant le premier tour du 3 octobre, une controverse sur l'avortement et le mariage gay avait coûté des millions de voix à Dilma Rousseff, au profit de la candidate écologiste et fervente évangéliste, Marina Silva, conduisant à une mise en ballottage.

Dans le plus grand pays catholique du monde, les évêques ont recommandé de choisir des candidats "engagés en faveur du respect inconditionnel de la vie".

Le plus extrémiste, l'évêque de Guarulhos, a diffusé un manifeste présentant Dilma Rousseff comme la "candidate de la mort".

Jeudi, le pape Benoît XVI "s'est ingéré dans la présidentielle" selon la presse brésilienne. En recevant au Vatican des évêques du nord-est du Brésil, il a encouragé les prêtres à se prononcer quand "les projets politiques envisagent, ouvertement ou de façon dissimulée, de décriminaliser l'avortement ou l'euthanasie". Les deux candidats se sont empressés de reconnaître au pape le droit d'intervenir, même si ces déclarations favorisent José Serra.

Diabolisée sur internet et dans les églises et les temples, Dilma a dû faire marche arrière et s'est engagée auprès des autorités catholiques et évangéliques à ne pas légaliser l'avortement.

La remontée dans les sondages de Dilma coïncide avec un changement des thèmes débattus dans la campagne électorale, a expliqué l'analyste Ricardo Guedes, directeur de l'institut Sensus.

"La discussion émotionnelle sur les valeurs (morales et religieuses) a perdu de sa force et on en est revenu au débat rationnel, sur les thèmes économiques et politiques" qui favorisent la candidate du gouvernement en raison des succès du gouvernement Lula.

L'économie est en plein boom et 29 millions de Brésiliens sont sortis de la misère au cours des huit années de mandat de Lula.

Abidjan au coeur de la bataille présidentielle

Par Pascal Airault, envoyé spécial

Trois candidats en campagne s'affichent à Abidjan. Trois candidats en campagne s'affichent à Abidjan. © Luc Gnago / Reuters

Avec presque le tiers des électeurs, la grande métropole du Sud attise les convoitises. C’est ici, à Abidjan, que pourrait se jouer le premier tour de l'élection présidentielle ivoirienne, le 31 octobre. Ici aussi que les pronostics électoraux sont les plus hasardeux.

Impossible, à Abidjan, d’échapper à la campagne pour l’élection présidentielle. Depuis son ouverture officielle, le 15 octobre, les affiches géantes des trois favoris ont envahi les murs de la grande métro­pole du Sud. Le candidat du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), Henri Konan Bédié, pose en polo, le pouce levé devant les buildings du quartier du Plateau et promet de mettre l’expérience du parti de Félix Houphouët-Boigny « au service de la jeunesse ». Plus loin, Alassane Dramane Ouattara, le champion du Rassemblement des républicains (RDR), décline ses projets en matière de santé, d’éducation ou d’infrastructures. « ADO solutions » s’affiche tantôt en compagnie de médecins, tantôt avec des ouvriers, le casque vissé sur la tête. Quand à Laurent Gbagbo, le président candidat du Front populaire ivoirien (FPI) conseillé par le groupe français Euro RSCG, il affirme sa force tranquille. Tout sourire, le chef de l’État fait campagne sur un message simple : « La paix est gagnée, maintenant le développement. »

Coup pour coup

Avec près de 1,72 million de votants, Abidjan concentre presque le tiers de l’électorat (30,11 %), loin devant Bouaké (3,59 %) et Korhogo (3,37 %), deuxième et troisième villes du pays. Exode rural, développement économique… La métropole ivoirienne a connu, ces dernières années, une véritable explosion démographique, accentuée par les années de guerre : nombreux sont ceux qui, à partir de septembre 2002, ont fui le nord du pays, tombé aux mains de l’ancienne rébellion des Forces nouvelles (FN).

Résultat : c’est à Abidjan que tout pourrait se jouer, le 31 octobre. « Le candidat qui arrivera en tête ici aura une bonne chance de gagner, estime Mamadou Sanogo, secrétaire national du RDR chargé des élections. C’est pourquoi notre stratégie repose sur la conquête de la ville. » Pascal Affi Nguessan, ancien Premier ministre et porte-parole de campagne de Laurent Gbagbo, ne dit pas autre chose. Il espère y récolter 900 000 voix, ce qui, selon ses calculs, permettrait à son candidat « de l’emporter au premier tour ».

Alors, à Abidjan plus qu’ailleurs, on rend coup pour coup. En plein meeting dans le quartier de Koumassi, le 16 octobre, Alassane Ouattara a eu la désagréable surprise de voir des hélicoptères de la présidence lâcher une pluie de prospectus favorables à Laurent Gbagbo sur ses partisans. L’opposition ne se laisse pas faire et n’hésite pas à recouvrir, à la nuit tombée, les affiches du chef de l’État. Et la plupart des partis financent les cortèges de voitures bondées de militants qui défilent dans les rues en scandant à tue-tête le nom de leur champion.

Lors des dernières municipales, en mars 2001, le FPI de Laurent Gbagbo avait remporté 33 % des voix à Abidjan, contre 29 % pour le RDR et 23 % pour le PDCI. Les mairies des quartiers bourgeois de Cocody et de Marcory sont actuellement gérées par le FPI. Même chose pour Yopougon, grand fief du parti au pouvoir, où les communautés de l’Ouest (favorables au chef de l’État) ont élu domicile.

Dans le nord de la ville, les quartiers d’Adjamé, d’Abobo, d’Attécoubé et de Williamsville devraient voter majoritairement pour le RDR. Mais le FPI devrait glaner des voix auprès des communautés ébriées et attiées et auprès des jeunes qui vivent dans les cités universitaires. La première dame, Simone Gbagbo, est d’ailleurs en campagne permanente à Abobo.

Métissage communautaire

À Port-Bouët, sur la route de Grand Bassam, les populations accordaient traditionnellement leurs suffrages au PDCI, et la maire, Hortense Aka-Anghui, est l’une des plus anciennes élues de la ville. Mais le directeur général du Port autonome d’Abidjan et baron du FPI, Marcel Gossio, tente de faire basculer ce bastion de l’opposition dans le camp présidentiel. Treichville la populaire, repaire des noctambules, est également gérée par un maire PDCI, François Amichia.

La bataille d’Abidjan s’annonce donc serrée. D’autant que le métissage communautaire, au sein même des familles, est très fréquent et complique les pronostics électoraux. Autre inconnue : le vote des jeunes. Plus d’un électeur sur deux à moins de 35 ans et votera pour la première fois le 31 octobre. Ils n’ont, pour la plupart, pas connu Houphouët et n’ont que de vagues souvenirs des années où Alassane Ouattara occupait le poste de Premier ministre et où Henri Konan Bédié était chef de l’État. « Ces jeunes électeurs urbains ne se retrouvent pas forcément dans les clivages tribaux, explique le journaliste et romancier Venance Konan. Ils préfèrent puiser leurs repères dans le mode de vie occidental diffusé en continu par les chaînes satellites et les télévisions étrangères. Nombre d’entre eux ne connaissent même pas le village de leurs parents ou ne parlent pas leur langue. » Étudiants, chômeurs, déscolarisés de la première heure… tous se retrouvent dans le nouchi, l’argot ivoirien auquel s’essaient régulièrement les hommes politiques soucieux de conquérir leur vote et d’effacer le fossé générationnel.â

À Marcory, Michel – d’origine baoulée – explique que ses parents « sont restés fidèles à l’ancien parti unique », mais que lui va « voter Gbagbo ». Dieudonné, lui, est mécanicien et ne sait toujours pas à qui il donnera son suffrage : « Les politiques ne s’intéressent pas à nos problèmes. Le chômage augmente, les ministres de tous bords sont corrompus, l’impunité règne. » Pour Armand, étudiant, c’est plus simple : pas question d’aller voter. « C’est un acte contestataire. Je m’oppose à l’augmentation de nos frais d’inscription à l’université, qui devraient passer de 6 000 à 50 000 F CFA [de 9 à 75 euros, NDLR] », explique-t-il. Conscients de l’enjeu, les partis politiques ne lésinent pas sur les moyens financiers et humains pour séduire cette population urbaine, jeune et férue de nouvelles technologies  : sites de campagne, blogs, participation aux forums de discussion, gestion des informations sur Facebook, envois de SMS… Rien n’est oublié.

« ADO boys »

Ils s’appuient aussi sur d’anciens cadres de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci) comme Charles Blé Goudé, leader des Jeunes patriotes de Laurent Gbagbo, ou Yayoro Karamoko, président des mouvements de la jeunesse du RDR. Alassane Ouattara peut aussi compter sur l’enthousiasme des « ADO boys » et « ADO girls », chargés de diffuser la bonne parole. L’électorat d’Henri Konan Bédié est plus vieillissant, même si Kouadio Konan Bertin, alias KKB, président de la Jeunesse du PDCI, tente de mobiliser les plus jeunes.

Autre paramètre – et nouvelle inconnue – le vote des femmes (plus de 53 % des inscrits sur la liste électorale). « Beaucoup d’entre elles sont encore indécises, estime une cadre de la fonction publique. Elles ont bien d’autres priorités, comme leur famille, la conduite du ménage ou la scolarité des enfants. » Pour les mobiliser, les politiques donnent dans la surenchère : promesses de financements, gratuité de l’accouchement, suppression des frais de scolarité… Leurs leaders féminins font le tour des églises, des mosquées ou des associations, en espérant emporter leur vote.

Solange, elle, a fait son choix : « Ce ne sera aucun des trois favoris qui nous ont amené cette crise. J’accorderai mon suffrage à Jacqueline Oble, l’ancienne garde des Sceaux et seule femme à se présenter. » Pour Constance Yaï, ex-ministre de la Solidarité et de la Promotion de la femme, ses compatriotes doivent se rendre massivement aux urnes pour choisir celui qui pourra répondre à leurs préoccupations en matière d’emploi, de santé, d’éducation. « Le fait de voter ne doit plus être un geste banal ou gratuit », précise-t-elle, en leur demandant de ne pas se laisser influencer par les hommes de la famille.

Reste à savoir quels seront les paramètres qui pèseront, le 31 octobre. Mais, déjà, pour Laurent Gbagbo, cela ne fait aucun doute : la bataille à Abidjan, véritable « laboratoire de la Côte d’Ivoire de demain », sera la plus intéressante à observer. Les Ivoiriens parviendront-ils à s’affranchir des clivages traditionnels pour faire le choix des valeurs démocratiques ? C’est là tout l’enjeu du scrutin.

Gaza: rassemblement de dizaines de milliers de partisans du Jihad islamique

Gaza: rassemblement de dizaines de milliers de partisans du Jihad islamique

Gaza: rassemblement de dizaines de milliers de partisans du Jihad islamique

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Le Jihad islamique a appelé à mettre fin aux négociations de paix entre Palestiniens et Israéliens et célébré la lutte armée, lors d'un rassemblement de dizaines de milliers de partisans vendredi à Gaza, pour le 23e anniversaire de ce mouvement radical.

"Aujourd'hui on sonne l'alarme et prévenons qu'il y aura une troisième "nakba" (catastrophe) en raison de la détermination (de l'Autorité palestinienne, ndlr) de poursuivre les négociations avec l'ennemi", a affirmé Ramadan Challah, le leader en exil du mouvement qui s'adressait à la foule par téléphone depuis Damas.

Il faisait référence à la création d'Israël et la guerre israélo-arabe de 1948, à la suite de laquelle plus de 760.000 Palestiniens ont été poussés à l'exode, ainsi que la guerre des Six Jours en 1967 au cours de laquelle Israël a conquis la Cisjordanie et la bande de Gaza.

La situation "exige un retrait complet des négociations avec l'ennemi, qu'il soit mis fin aux divisions palestiniennes et que l'on s'unisse pour le jihad et la résistance", a ajouté M. Challah.

Relancées le 2 septembre sous l'égide des Etats-Unis, les négociations israélo-palestiniennes sont interrompues depuis l'expiration, le 26 septembre, d'un moratoire de dix mois sur les nouvelles constructions dans les colonies de Cisjordanie.

La foule, hommes et femmes séparés, remplissait le square Kuteiba, dans le centre ville, arborant des bannières noires, sous des portraits de l'ancien chef du mouvement Fathi Chakaki assassiné en 1995 et d'autres de ses chefs tués.

De hauts responsables du mouvement islamiste Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, et d'autres formations palestiniennes ont foulé un grand drapeau israélien avant de rejoindre le rassemblement, au cours duquel les partisans scandaient "Mort, mort à l'Amérique ! Mort, mort à Israël !"

Selon le Jihad islamique, plus de 100.000 personnes ont pris part à l'évènement, mais ce chiffre n'a pu être vérifié de source indépendante.

Le Jihad islamique, un groupe armé soutenu par l'Iran et considéré comme une "organisation terroriste" par Israël, les Etat-Unis et l'Union européenne, revendique le lancement de la première Intifada, qu'il date à octobre 1987.

Il a été responsable de nombreux attentats suicides anti-israéliens depuis le milieu des années 1990, puis de tirs de roquettes sur le territoire israélien depuis la bande de Gaza.

Le fait néanmoins régner globalement un cessez-le-feu de facto depuis la fin de l'offensive israélienne contre la bande de Gaza, en janvier 2009, destinée à arrêter ces tirs et au cours de laquelle plus de 1.400 Palestiniens, dont une grande majorité de civils, ainsi que 13 Israéliens, des militaires pour la plupart, avaient péri.

Le Jihad islamique, mouvement beaucoup moins important que le Hamas, partage avec ce dernier le même objectif: la constitution d'un Etat islamique palestinien s'étendant de la Méditerranée au fleuve Jourdain, à la place d'Israël.

Study: Sophisticated Tool-making Began in Africa, Before Europe

A new study says prehistoric people in southern Africa developed a skill in shaping stones into sharp-edged tools long before Europeans did.

A group of U.S. and French scientists say that humans at Blombos Cave in what is now South Africa used a highly developed skill to sharpen their tools 75,000 years ago. The same technique, known as “pressure flaking,” was used 20,000 years ago in Europe.

In pressure flaking, a toolmaker presses a sharp bone implement on the edges of a roughly-made stone blade or spearhead to trim out small flakes to get the desired sharpness and thinness of the finished tool.

Paola Villa, a curator at the University of Colorado Museum of Natural History and a co-author of the study, says the discovery is important because it shows that the sophisticated method of tool-making is much older than previously thought.

The study is published in the October 29 issue of the U.S. magazine Science.

Some information in this story was provided by AFP and Reuters.

Somali Islamists Kill Two Girls Branded Spies

MOGADISHU, Somalia — Somalia’s most powerful Islamist insurgents, the Shabab, executed two teenage girls on Wednesday after deciding they were spies, setting off fears among residents, officials and witnesses said.

The two teenagers — one 18, the other 14 — were shot by firing squad in the center of the town of Beledweyne, near the border with Ethiopia, witnesses said.

Pickup trucks with big loudspeakers drove into the town, ordering the residents to watch the execution. Residents were also told to switch off their cellphones and were warned not to take pictures, a prohibition that has been enforced at some Islamist executions in the past.

“The teenage girls were executed in the regional headquarters at the center of the town. Some of the women who were watching fainted at the scene,” said Abukar Elmi, a witness. “This is a shocking event.”

The Shabab official in the town, Sheik Yusuf Ali Ugas, told local journalists that “the two girls were found guilty of spying for the Ethiopian government.”

Ethiopia invaded Somalia in 2006 to oust an Islamist movement that had taken control of much of the country, including the capital, Mogadishu. Thousands of Ethiopian soldiers remained in Somalia for the next three years before withdrawing, and some of the Somali government forces fighting the Shabab in the Beledweyne area are supported by the Ethiopian government.

Mr. Ugas said the teenagers were not the only ones in Shabab custody, adding, “There are many people now in Shabab prisons in Beledweyne.”

He also sent a warning to Ethiopia, saying that the Shabab knew “all the informants serving for the Ethiopian government.”

Townspeople argued that the two teenage girls were innocent. The girls, they said, were traveling away from their families when they were caught in a cross-fire just outside Beledweyne, where both government forces and the Shabab are positioned. Many Somalis try to reach Yemen and Saudi Arabia to find better opportunities there and escape from the violence in this country.

“When the fighting started between the Shabab and the government forces just outside Beledweyne, the girls had to flee to the bush, where they were finally caught,” said a resident whose name was withheld for his safety. “I think they were executed because they were caught at the front line.”

The Somali transitional federal government strongly condemned the public execution, arguing that the two girls had not been given the right to a legal defense, nor had their parents even been informed.

“This execution is yet another human rights abuse committed by the criminals,” the Somali government said. “This act of killing innocent children does not have Islamic and humanitarian justifications.”

The Shabab have been responsible for many human rights violations in the areas they control. In 2008, for instance, they stoned to death a rape victim in the port town of Kismayo.

Guantanamo: Omar Khadr parle pour la première fois à son procès

Guantanamo: Omar Khadr parle pour la première fois à son procès

Le jeune Canadien Omar Khadr, qui plaide coupable du meurtre d'un soldat américain, a pris la parole pour la première fois jeudi lors de son procès à Guantanamo, exprimant des remords et déclarant à la veuve de la victime: "Je suis vraiment désolé".


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Le jeune Canadien Omar Khadr, qui plaide coupable du meurtre d'un soldat américain, a pris la parole pour la première fois jeudi lors de son procès à Guantanamo, exprimant des remords et déclarant à la veuve de la victime: "Je suis vraiment désolé".

"J'aurais souhaité pouvoir faire quelque chose pour effacer cette douleur", "que j'ai causée", a-t-il ajouté, debout, lors d'une déclaration qu'il n'a pas faite sous serment et qui n'était pas sujette à un contre-interrogatoire.

La veuve du soldat tué en Afghanistan en 2002, Tabitha Speer, a alors fondu en larmes, avant d'agiter violemment la tête en signe de dénégation. Quelques heures plus tôt à la barre, elle s'était adressée au jeune Canadien en lui lançant: "Vous serez toujours un meurtrier à mes yeux".

Khadr, interrogé par son avocat militaire Jon Jackson, a déclaré qu'il avait choisi de plaider coupable d'avoir tué un infirmier militaire américain en lançant une grenade "pour assumer la responsabilité" de ses actes.

Lors de cette courte intervention, l'accusé, qui comparaît depuis quatre jours devant un tribunal militaire d'exception sur la base navale américaine à Cuba, a expliqué qu'en prison "il avait compris la beauté de la vie" et qu'il souhaitait plus tard "devenir médecin pour soulager la douleur des autres".

"Je sais ce que c'est que la douleur", a ajouté le Canadien qui a été grièvement blessé lors de son arrestation, perdant la vision d'un oeil.

"Je suis Omar Khadr, j'ai 24 ans, j'ai arrêté l'école en 4e, mes loisirs sont le sport et la lecture", a-t-il dit. "Mon plus grand rêve est de sortir d'ici". L'accusé a été incarcéré à Guantanamo il y a huit ans, alors qu'il n'avait que 15 ans.

Appelée plus tôt à la barre par l'accusation, la veuve du soldat américain, vêtue d'une robe noire et blanche, a arraché des larmes au public en lisant des lettres de ses enfants adressées à l'accusé.

"A toi", Omar Khadr, "pour ce que tu as fait à ma famille. Tu me rends très triste et je t'en veux", a écrit la fillette du sergent Christopher Speer.

Digne, le visage perlé de larmes, Tabitha Speer s'est adressée directement à l'accusé assis, la tête penchée sur la poitrine dans une attitude de contrition.

"Omar Khadr avait un choix à faire le 27 juillet 2002", a déclaré la jeune femme. "Il pouvait se rendre (...), mais il a choisi de rester et de se battre. Tout le monde parle de lui comme d'une victime, d'un enfant. Les victimes, les enfants, ce sont mes enfants, et pas vous".

Jeudi, la défense a fait entendre, via une liaison vidéo avec l'Afghanistan, un responsable militaire en poste à Guantanamo entre 2006 et 2008, qui a estimé que le Canadien avait "le potentiel pour se réinsérer", "vu son âge, son manque d'expérience, le fait que c'est son père qui l'a emmené en Afghanistan".

Dans une lettre au tribunal datée de lundi, un responsable de l'ONU a demandé de ne pas condamner Khadr à de la prison, en vertu du principe régissant le sort des "enfants soldats".

"A tous égards, Omar est l'exemple type d'un enfant soldat, recruté par des groupes sans scrupule pour combattre, à la demande d'adultes, dans des conflits qu'ils comprennent à peine", a écrit Radhika Coomaraswamy, représentante spécial de l'ONU pour les enfants et les conflits armés.

Témoignant pour la défense, Arlette Zinck, professeur d'une université canadienne, Kings University College, s'est dite prête à aider le jeune musulman à intégrer cette université chrétienne.

French Demonstrations Against Retirement Reform Bill Gets Smaller

A man looks at demonstrators marching during a protest in Paris as part of the 7th day of actions against the pension reform law, 28 Oct 2010
Photo: AP

A man looks at demonstrators marching during a protest in Paris as part of the 7th day of actions against the pension reform law, 28 Oct 2010

French Police say a half million people took to the streets in more than 270 demonstrations across the country Thursday, a continuation of the protests and strikes in opposition to a new bill that would raise the minimum retirement age to 62. A majority of the French oppose the bill and are trying to convince President Nicolas Sarkozy not to sign it into law.

The French came out into the streets to protest, for the seventh time in two months. This demonstration in the southern city of Marseille, like all the others, in protest of the government's retirement reform bill. It would raise the minimum retirement age two years to 62. Patrick Parra, is with the Confédération française démocratique du travail, or CFDT Union.

It is the first time that a law of this importance abandons social advantages, he says and says it's a signal we have to keep up a strong mobilization. Parra says we perhaps can't continue strikes and street protests as large as in recent days but we have to keep up a strong mobilization for our pensions.

Both French legislatures have already passed the bill raising the minimum retirement age and the president is expected to sign it into law next month, but opponents say they will keep protesting and striking.

At Paris' Orly airport, strikes forced the cancellation of half of the flights from here. Inconvenienced passengers aren't sure this will change anything.

"Strikes always make things move, he says but my point of view is that it will not make the reform change," said Lair Damien of the northern French town of Caen.

"I can see that the people have a point being on strike, that they have a good cause for it, said Iana Kolassam, another passenger, from Germany. "But of course it is not easy for the other people like today with the flights and the trains and everything, it is difficult."

Blockades at fuel depots and strikes at refineries mean a fifth of France's gas stations are dry, or rationing gas. The government says the shortage is easing, but many French citizens oppose the blockade.

Police say just over half a million people took to the streets Thursday, about half of the number that demonstrated last week. It's unclear if that's because support for the protests is waning or because this is a vacation week in France. The Unions have called for another day of mass demonstrations after the vacation is over and on a Saturday, November 6

In Spain, Homes Are Taken but Debt Stays

MADRID — Manolo Marbán, 59, is still living in his house in Toledo and going to work in the small pink-and-aqua pet grooming shop he bought here in 2006, when he got swept up in Spain’s giddy real estate boom.

Lourdes Segade for The New York Times

Manolo Marbán, a pet groomer in Madrid, lost his home and his grooming shop to foreclosure and will still owe after eviction.

But Mr. Marbán does not own either anymore. The bank foreclosed on both properties last April, and he is waiting for the courts to issue the eviction notices. For many Americans facing foreclosure, that would be the end of it. But for Mr. Marbán and thousands of others here, it is just the beginning of their troubles. When the gavel falls on his case, he will still owe the bank more than $140,000. “I will be working for the bank for the rest of my life,” Mr. Marbán said recently, tears welling in his eyes. “I will never own anything — not even a car.”

The real estate and banking excesses in Spain were a lot like those in the United States. Construction boomed, prices rose at an astonishing pace and banks gave out loans just as fast, often to customers like Mr. Marbán, who used the equity in his house to finance a mortgage for his shop. But those days are over. Spain now has the highest unemployment rate in the euro zone — 20 percent — and real estate prices are dropping. For many Spaniards, no longer able to pay their mortgages, the fine print in the deals they agreed to years ago is catching up with them.

Not only are Spanish mortgage holders personally liable for the full amount of the loan, but throw in penalty interest charges and tens of thousands of dollars in court fees, and people can end up, like Mr. Marbán, facing a mountain of debt. Bankruptcy is not the answer, either. Mortgage debt is specifically excluded here.

“Effectively, you can never get rid of this debt,” said Ada Colau, a human rights lawyer who works for Plataforma, a new advocacy group formed both to give legal advice to homeowners and to push for reform of the country’s foreclosure laws. “Other countries in the European Union also have personal debt mortgages, but you can go to the courts and get relief. Not in Spain.”

Several opposition parties in Parliament have been pressing for amendments to the country’s foreclosure laws, including letting mortgage defaulters settle their debts with the bank by turning over the property. But the government of José Luis Rodríguez Zapatero has opposed such a major change in lending practices. Government officials say Spain’s system of personal guarantees saved its banks from the turmoil seen in the United States.

“It is true that we are living a hangover of a huge real estate binge,” said Marcos Vaquer, who was the under secretary of the Housing Ministry until a government reshuffle last week. “And it is true that far too many Spaniards have excessive debt. But we have not seen the problems of the U.S. because the guarantees here are so much better.”

Immigrants who moved to this country in the boom years and were the first to lose their jobs in the downturn, like Jaime Abelardo, have been the most severely affected so far. Mr. Abelardo arrived in Barcelona from Ecuador in 1999 with the promise of a job in a warehouse. A few years later, he could afford to bring his family over and buy a tiny apartment. Or so he thought. But within two years, he was laid off. He blames himself for not having been more cautious. Still, he cannot get over the figures printed on the dog-eared papers he has received from the bank.

They say he now owes nearly 260,000 euros, almost $360,000, which includes about 77,000 euros to cover all court costs, including the bank’s, his lawyer said. He bought the apartment for less than that — about 220,000 euros, he thinks, though many aspects of the deal were never clear to him. His wife has left him. His unemployment payments are about to run out. He would like to go back to Ecuador with his four children, but he does not have enough money. “I’m thinking about shooting myself,” he said.

An estimated 1.4 million Spaniards are facing potential foreclosure proceedings, according to Spain’s consumer protection association, known as the Adicae. Recent figures from the courts show that the numbers are rising fast. In 2007, there were just 26,000 foreclosures. Last year, there were more than 93,000. Early indications suggest that they will be higher again in 2010.

A recent Standard & Poor’s report found that 8 percent of Spain’s housing is now worth less than the value of the mortgage, and with prices continuing to fall, experts believe, that figure could rise to 20 percent.

Advocates say that Spain’s foreclosure procedures tilt far too much in favor of the banks, virtually guaranteeing that mortgage defaulters will end up owing large amounts after they lose their homes.

Sanguié : Coopération décentralisée Goundi aux petits soins de Camélia-Burkina


Réo, (AIB)-Les relations entre le village de Goundi dans la commune de Réo et l’association Camélia-Burkina sont au beau fixe. En témoigne le séjour de deux semaines (du 18 au 30 octobre) d’un groupe de cinq étudiants français pour aider à la réalisation d’un projet

Elle consacre ainsi ses séjours à consulter et à soigner gratuitement les malades qui viennent à elle par centaines. Malgré son âge un peu avancé (elle est à la retraite), elle ne se lasse pas d’être aux petits soins avec les personnes vulnérables et surtout les enfants en difficultés. Ce qui lui a valu le sobriquet de « Mère Théresa ».

Et l’association ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. En effet, elle a plus d’un projet qu’elle compte réaliser à Goundi. Il s’agit entre autres d’un centre polyvalent de santé dont les travaux de construction ne sauront tarder. A cet effet d’ailleurs, le siège de l’association a reçu la visite d’un groupe de cinq étudiants ingénieurs pour un séjour allant du 18 au 30 octobre. A les entendre, ils sont fiers de participer à la réalisation de ce projet qui va contribuer à résorber un tant soit peu les problèmes de santé de la population de Goundi.

Et de préciser : « Durant notre séjour, nous essayerons de rencontrer des soudeurs, des menuisiers pour voir comment ils travaillent dans le but de pouvoir conjuguer et adapter nos efforts pour la bonne marche du projet ». C’est dire qu’ils cherchent à bien comprendre le projet pour mieux le finaliser sur papier et lui apporter ainsi les solutions techniques envisageables. Voilà qui soulagera considérablement la population de Goundi qui est obligée de se rendre à Zoula, village voisin pour se faire soigner.

sidwaya.bf/

CAMPAGNE ÉLECTORALE Les états-majors des candidats S’activent

L’ouverture officielle de la campagne pour l’élection du président du Faso le 21 novembre est prévue le 31 octobre 2010. A deux jours de l’événement, nous avons fait un tour dans les sièges des directions de campagne des différents candidats pour savoir comment chacun aborde cette campagne, s’imprégner de son programme de gouvernement, de la stratégie et des moyens dont il dispose pour conquérir l’électorat. Le point commun aux responsables rencontrés est l’optimisme affiché quant au résultat du scrutin.

Ils sont tous prêts ou presque pour aller à la conquête de l’électorat. C’est du moins ce que l’on peut dire si l’on s’en tient aux déclarations des responsables rencontrés dans les sièges des directions de campagne. Au niveau du siège du candidat sortant, Blaise Compaoré, c’est une ambiance musicale peinte de la fièvre de campagne qui s’y déroule. Selon le chef adjoint du département à l’organisation et à l’animation de la campagne du CDP (Congrès pour la démocratie et le progrès), Jean Christophe Ilboudo, après l’investiture du candidat Blaise Compaoré et la désignation du directeur national de campagne en la personne de Assimi Kouanda, le parti a procédé à la mise en place des structures au niveau des régions, des provinces et des communes. A l’en croire, le CDP a fait et continue de faire en sorte que tous les électeurs aient leurs documents nécessaires pour voter, notamment la Carte nationale d’identité (CNIB) et la carte d’électeur qui est disponible dans les bureaux de vote. Le lancement de la campagne du candidat du CDP, Blaise Compaoré, est prévu le 31 octobre 2010 à Koudougou, a-t-il affirmé. En attendant l’ouverture officielle de la campagne, le parti, a-t-il soutenu, affûte ses armes pour qu’au soir du 21 novembre, la victoire du candidat du CDP soit éclatante et à la hauteur des attentes des militants mais aussi du peuple burkinabè qui a placé son espoir en Blaise Compaoré. Pour ne pas devancer l’iguane dans l’eau, Jean Christophe Ilboudo s’est gardé de dévoiler la stratégie et le programme de son candidat qui, a-t-il confié, doit rencontrer toutes les structures de campagne ce jour vendredi 29 octobre 2010. Quel est le budget de la campagne de Blaise Compaoré ? Difficile également pour M. Ilboudo de donner une réponse à cette question. Pour lui, on n’a pas besoin de gros moyens pour mobiliser l’électorat, c’est le programme du candidat qui permettra à celui-ci de faire son choix, a-t-il ajouté. A ce sujet, les acquis du candidat du CDP serviront d’éléments d’appréciation, a-t-il poursuivi. A l’écouter, le chef du département adjoint à l’organisation et à l’animation de la campagne de Blaise Compaoré est très confiant quant au succès de son candidat. C’est le même optimisme qui s’affiche du côté du candidat de l’UNIR/PS (Union pour la renaissance/Parti sankariste), Me Bénéwendé Stanislas Sankara. Sans trop verser dans un optimisme béant, le Dr Adama Dera, secrétaire national chargé de l’administration et commissaire chargé des opérations du vote et du suivi du scrutin à l’UNIR/PS, a déclaré qu’il est optimiste quant au résultat du scrutin. Mais dans un pays où les règles du jeu changent à tout bout de champ, on ne peut jurer de rien, a-t-il laissé entendre. Et d’ajouter ironiquement que le candidat sortant doit chercher une daba pour aller cultiver. Selon Adama Dera, le parti est fin prêt pour aller aux urnes car il a déjà mis sur pied les différentes structures de la campagne au niveau des régions, des provinces et des communes.

Stratégies et programmes du gouvernement

Si du côté du CDP, on se garde de dévoiler la stratégie de campagne, à l’UNIR/PS, on affirme l’usage de plusieurs stratégies. Meetings, médias et le porte-à-porte sont autant de stratégies que le parti compte utiliser, a confié le Dr Dera. C’est à Téma- Bokin où la mairie est pilotée par un maire sankariste que le candidat de l’UNIR/PS lancera sa campagne le 31 octobre 2010. Le programme prévoit des meetings dans les 13 régions du pays ainsi que dans d’autres localités du pays, a révélé le commissaire Dera. Quant au budget alloué à la campagne, le montant reste secret, a-t-il dit. Pour ce qui est du programme du gouvernement, il est axé sur l’éducation, la formation professionnelle, la santé, la gouvernance, etc. Tout comme au siège de campagne du CDP, l’ambiance n’était pas morose au siège de l’UNIR/PS. La secrétaire, Mme Clarisse Ouangraoua répondait au téléphone tout en s’activant à réunir les documents utiles pour les responsables de la campagne, à l’image de Boureima Ima, responsable du secteur 4 de Ouagadougou et Hamidou Gnessien, président de la fédération des étudiants et élèves. Un seul fauteuil, 7 candidats, tous confiants. Si l’optimisme est affiché au niveau des candidats du CDP et de l’UNIR/PS, il n’en est pas moins chez les partisans du candidat Hama Arba Diallo, soutenu par une coalition de 8 partis. Le soleil était au zénith quand nous faisions notre entrée au siège de la direction de campagne de ce candidat. Mais malgré la canicule, le secrétariat était en activité. Le coordonnateur national de campagne du candidat Hama Arba Diallo, Philippe Ouédraogo, n’était pas en reste. Selon ce dernier, le candidat Hama Arba Diallo lancera sa campagne le 31 octobre 2010 à Manga. Les partis qui le soutiennent ont, à l’instar des autres partis qui prennent part à l’élection présidentielle, installé leurs structures régionales, provinciales et communales de campagne. Comme stratégie de campagne, il y aura des meetings mais aussi de la campagne de proximité, a indiqué Philippe Ouédraogo. Il a affirmé que les militants abordent la campagne avec optimisme malgré les insuffisances du fichier électoral. Une situation qui, a-t-il signifié, ne profite à personne. Pour Philippe Ouédraogo, c’est avec expérience que la campagne se prépare à leur niveau, étant donné qu’ils ne sont pas à leur première participation à une élection présidentielle. Le programme de gouvernement du candidat Hama Arba Diallo, a-t-il souligné, est basé sur le développement de l’économie, la création d’emplois, la lutte contre la pauvreté, etc.

Pas de communication sur le nerf de la guerre

Le coordonnateur national de la campagne de Hama Arba Diallo s’est appesanti sur bien de sujets à l’exception de la question relative au budget qui est alloué à la campagne. A écouter les responsables des trois états-majors des partis, on peut affirmer sans se tromper, que les partis sont prêts pour aborder la campagne avec sérénité. Au nombre des sièges des directions de campagne visités, certains, notamment celui du Parti pour la démocratie et le progrès/Parti socialiste (PDP/PS) du candidat François O. Kaboré, étaient fermés au moment de notre passage. Le siège du Mouvement du peuple pour le socialisme/Parti fédéral (MPS/ PF) du candidat Emile Pargui Paré est resté introuvable. Selon les informations que nous avons recueillies au niveau du 1er siège à Paspanga, le parti aurait déménagé à Zogona. Nous nous y sommes rendu mais le nouveau siège était également clos. Nous n’avons pas pu aussi retrouver le siège du candidat de l’UPS/MP (Union panafricaine sankariste/Mouvement progressiste) du candidat Boukary Kaboré dit ’’Le lion’’. Le siège du candidat indépendant, Maxime Kaboré était ouvert mais aucun membre du parti n’a voulu nous donner des informations relatives à la campagne. Nous avons aussi fait un tour au siège de la FEDAP/BC (Fédération associative pour la paix et le progrès avec Blaise Compaoré), mouvement qui soutient la candidature de Blaise Compaoré. Après avoir pris connaissance de l’objet de notre visite, une dame nous a répondu sur un ton rude en ces termes : " Il n’y a pas d’activité". Au niveau de la CEPI (Commission électorale provinciale indépendante) où nous nous sommes aussi rendus pour glaner quelques informations relatives à la liste des électeurs, les portes des bureaux étaient fermées. La journée du jeudi 28 octobre 2010 nous a permis de savoir un tant soit peu, comment les candidats préparent la campagne électorale.

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