22 octobre, 2010

ooba interview de l'album Lunatic (partie 1)

Booba interview de l'album Lunatic (partie 1)

A un plus d’un mois de sa sortie, le nouvel album de Booba, Lunatic, s’affirme déjà comme l’album rap de cette fin d’année. Une fois passée l’onde de choc du clip Caesar Palace, le Duc de Boulogne a décidé d’amplifier la pression avec nouveaux titres : Ma Couleur et Jour de Paye. Une semaine après le clip de Jour de Paye, B2O est déjà de retour en vidéo sur MusiqueMag. Lors de son passage à Paris, pendant lequel nous avons pu écouter plusieurs titres de Lunatic, Booba s’est prêté à une interview fleuve, de plus d’une heure. S’il est encore trop tôt pour dévoiler certaines infos, notamment l’artiste qui est en duo avec lui sur le morceau Lunatic, cette première partie de l’interview va vous permettre d’en savoir un peu plus sur cet album.

रडक Sur la voie de la criminalisation de l'homosexualité ?


Le député évêque Ejiba Yamapia à l'origine du projet de loi. Le député évêque Ejiba Yamapia à l'origine du projet de loi. © D.R.

Les députés de la République démocratique du Congo (RDC) doivent se prononcer vendredi 22 octobre sur un texte qui criminalise l’homosexualité et toute activité associative concernant les gays et les lesbiennes.

Le député évêque Ejiba Yamapia n’y va pas par quatre chemins pour justifier son projet de loi criminalisant les « pratiques sexuelles contre-nature ». « Les règles morales nous renseignent que l’homosexualité (lesbianisme), la zoophilie constituent une dépravation des mœurs qualifiées d’abomination, références faites à la bible et autres écrits. […] Cette loi a le mérite de contribuer au redressement des mœurs, à la protection de la famille et à la sauvegarde de l’identité culturelle » de la RDC, explique Yamapia dans le préambule du projet de loi publié par le site du journal La Prospérité.

Le vote doit intervenir le 22 octobre à Kinshasa. La veille, les débats avaient porté sur la possible anti-constitutionnalité du texte d’Ejiba Yamapia, ainsi que sur le risque de violation des conventions internationales ratifiées par le pays, telles que le Pacte international relatif aux droits civils et politiques et la Charte africaine des droits de l'homme et des peuples.

Le projet de loi indique, entre autres, que les relations entre personnes de même sexe consentantes seront passibles de cinq ans de prison et d’une amende de 500 000 francs congolais. Toute activité associative tournée vers les gays et lesbiennes sera aussi interdite et pénalisée. Ce qui laisse craindre le pire en termes de lutte contre le VIH/sida...

Sud-Soudan : les frontières africaines sont-elles menacées ?


Le président soudanais, Omar el-Béchir, avec le chef sudiste, Salva Kiir, vice-président. Le président soudanais, Omar el-Béchir, avec le chef sudiste, Salva Kiir, vice-président. © Ebrahim Hamid/AFP

La perspective du référendum d’autodétermination, prévu le 9 janvier 2011, est lourde de menaces pour le pays. Cette chronique d’une partition annoncée constitue aussi un accroc majeur à l’intangibilité des frontières sur le continent.

Après vingt-deux années d’une guerre civile atrocement meurtrière (2 millions de victimes), l’accord de paix, en 2005, entre l’Armée populaire de libération du Soudan (SPLA) et le régime de Khartoum constituait une porte de sortie honorable pour les deux parties. Le contexte était favorable. Le conflit du Darfour avait déjà débuté, mais le président Omar ­el-Béchir n’était pas encore poursuivi par la justice internationale. Et puis, surtout, John Garang, le leader emblématique du Sud, mais populaire jusque dans le Nord, laissait entrouverte la perspective d’une cohabitation pacifique au sein d’un seul et même ensemble.

Depuis, Garang est mort dans un accident d’hélicoptère, et le pouvoir de Khartoum s’est barricadé, multipliant les entraves aux préparatifs du vote. Listes électorales, ligne de démarcation, accord sur le partage des richesses pétrolières : rien n’est prêt. Ce qui fait craindre une proclamation unilatérale d’indépendance et une reprise des hostilités, tandis que le chef sudiste, Salva Kiir, menace d’organiser son propre référendum.

Voir l'infographie "Une partition lourde de conséquences"

Mais, au-delà du Soudan – où les forces centrifuges sont confrontées à un régime autoritaire incapable d’associer les minorités –, cette chronique d’une partition annoncée a une résonance sur l’ensemble du continent. Après l’Érythrée – qui a arraché par les armes son indépendance en 1993 au grand voisin éthiopien­ –, le Sud-Soudan constituerait le premier accroc par la voie des urnes au principe de l’intangibilité des frontières. Admise au Caire, lors du deuxième sommet de l’Organisation de l’unité africaine (OUA), en 1965, cette pierre angulaire de la diplomatie africaine était accompagnée d’une règle non écrite : la non-ingérence dans les affaires intérieures. Cette doctrine a prévalu lors de la guerre du Biafra, au Nigeria, de 1967 à 1970. S’appuyant sur ce principe, la France a soutenu le régime tchadien de Hissène Habré, dans les années 1980, face à la menace du rebelle Goukouni Weddeye, appuyé par la Libye, qui cherchait à mettre la main sur la bande d’Aouzou. Et c’est finalement l’application de cette jurisprudence qui a provoqué la colère marocaine lorsque l’OUA a admis la République arabe sahraouie démocratique (RASD). En 1984, le royaume a quitté l’organisation.

Coup de canif soudanais

Aujourd’hui, ce coup de canif soudanais pourrait-il donner du souffle à d’autres mouvements indépendantistes ? « Le Soudan est un État issu de la colonisation, avec des frontières taillées à la hussarde et de profondes différences culturelles et religieuses entre communautés. Il existe de nombreuses situations similaires sur le continent », explique l’historien congolais Elikia M’Bokolo, directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), à Paris. « Nous avons tous un Nord et un Sud. Si on accepte l’éclatement du Soudan, l’effet domino sera inévitable et ce serait une catastrophe pour le continent », déclarait, en avril dernier dans nos colonnes, le président tchadien Idriss Déby Itno. Quant à l’Union africaine, sans s’opposer à un référendum garanti par un accord de paix, elle n’a jamais caché sa réticence à voir le Soudan se scinder. « Unité » et « intégration régionale » sont des mots davantage entendus au sein du club des chefs d’État qu’« indépendance » ou « sécession ». Par peur du risque de contagion.

Voir la carte "L'onde de choc" sur le reste de l'Afrique

Les plus évidents sont connus. Cela va du Sahara occidental au Cabinda enclavé en passant par la Somalie dépecée, le Tchad traversé par des antagonismes guerriers, la Casamance séparée de Dakar par la Gambie et l’insulaire Anjouan. Sans oublier deux géants. Au Nigeria, si le séparatisme biafrais est en sommeil, les combattants du Mouvement pour l’émancipation du Delta du Niger (Mend) ont revendiqué le double attentat à Abuja le 1er octobre, qui a fait douze morts. Quant aux populations musulmanes du Nord, « il n’est pas interdit de penser qu’elles puissent considérer, un jour, qu’elles n’ont rien en commun avec celles du Sud », fait remarquer M’Bokolo.

En RD Congo, il suffit d’observer la fracture électorale Est-Ouest lors de l’élection présidentielle de 2006 pour évaluer l’importance de ces clivages. Et puis il y a l’histoire. Dans le Kasaï, on se souvient d’Albert Kalonji, qui, en 1960, s’est proclamé empereur des Lubas et chef d’État du Sud-Kasaï. Dans le Katanga, les appels pressants au fédéralisme, l’hymne, le drapeau… démontrent que la nostalgie de l’éphémère sécession de 1960 est vivace. Dans la province du Bas-Congo, le mouvement politico-religieux Bundu dia Kongo donne du fil à retordre au pouvoir central.

Pressions communautaires

« Les identités nationales ont été proclamées, mais sont rarement vécues au quotidien. L’homogénéisation du territoire ne s’est pas encore faite, car cela demande du temps, d’autant plus que les pouvoirs – lieu d’accaparement et de redistribution des richesses – ont accentué les pressions communautaires », analyse M’Bokolo, qui en appelle à la décentralisation et à une « démocratie participative à l’échelle des hommes ». La feuille de route suggérée : inventer des modèles moins englobants et assumer les identités locales pour cimenter une cohésion nationale et préserver l’intégrité territoriale.

« Les velléités séparatistes sont résiduelles », tient toutefois à relativiser Pierre Boilley, professeur d’histoire à l’université Paris-I et directeur du Centre d’études des mondes africains (Cemaf), qui ne croit pas à une balkanisation du continent. Il est vrai aussi que certains schématismes sont trompeurs. À y regarder de plus près, les revendications touarègues sont plus intégrationnistes que sécessionnistes : plus d’écoles, de routes, d’hôpitaux… En Côte d’Ivoire, les nordistes qui ont pris les armes en 2002 réclamaient avant tout une citoyenneté pleine et entière. « La gestion de l’espace, l’autorité de l’État et la redistribution économique posent problème, mais pas les frontières », conclut Boilley. Depuis les indépendances, un quart seulement des conflits africains ont été frontaliers. Tous les autres relevaient surtout d’une lutte pour le pouvoir.

JUSTICE SAVOIE - La mère infanticide condamnée à cinq ans de prison

SAVOIE - La mère infanticide condamnée à cinq ans de prison

Virginie Labrosse, 39 ans, a été condamnée pour avoir tué, puis congelé ses trois nouveau-nés © PHOTOPQR/LEDAUPHINE

La cour d'assises de la Savoie a condamné, vendredi, une mère accusée d'avoir tué puis congelé ses trois nouveau-nés à cinq ans d'emprisonnement. Les jurés n'ont pas entièrement suivi l'avocat général Philippe Drouet qui avait requis six ans d'emprisonnement à l'encontre de Virginie Labrosse, 39 ans, qui encourait la réclusion criminelle à perpétuité.

"La cour a choisi de ne pas décerner de mandat de dépôt", a précisé la présidente Monique Zerbib, invitant l'accusée, qui ne sera donc pas incarcérée immédiatement après l'audience, à prendre contact avec un juge d'application des peines.

C'est en août 2007, un an après la médiatisation d'une première affaire de "bébés congelés" pour laquelle Véronique Courjault a été condamnée à huit ans de prison, que l'ex-compagnon de Virginie Labrosse avait découvert les cadavres des nourrissons dans une malle à leur domicile d'Albertville, en Savoie. Virginie Labrosse avait rapidement avoué les crimes aux enquêteurs, perpétrés en 2001, 2003 et 2006. Ayant d'abord entreposé les corps dans un congélateur, elle avait dû ensuite les sortir pour les transporter dans son nouveau logement, où ils ont été découverts.

Inter : Eto’o le magnifique




Le buteur camerounais de l’Inter Milan cartonne
Le show Eto’o. En ce début de saison, Samuel Eto’o est chaud, chaud, chaud. Tant en Ligue des Champions qu’en Serie A, l’attaquant camerounais de l’Inter Milan enfile les buts comme des perles. Pour le plus grand bonheur des Nerazzurri.

Les statistiques parlent d’elles-même : Samuel Eto’o est en grande forme. Si certains en doutaient encore, il suffisait de jeter un oeil à cet Inter Milan-Tottenham (4-3) de la 3e journée de la Ligue des Champions. En 45 minutes, le buteur camerounais aura tout fait aux Spurs : deux buts, deux passes décisives, merci, au revoir.

Cette rencontre est d’ailleurs le reflet de la saison du capitaine des Lions Indomptables. Samuel Eto’o a, en effet, été directement impliqué dans les neuf derniers buts de l’Inter Milan en Ligue des Champions cette saison (6 buts, 3 passes décisives). Le Nerazzurri en ont inscrit... dix. Mieux, en trois journées, Eto’o a déjà égalé le meilleur total, établi par Lionel Messi la saison dernière. L’attaquant argentin avait également été impliqué dans neuf buts (8 buts, 1 passe décisive) mais en onze matches.

6 tirs cadrés, 6 buts

Trois journées de C1, six buts. Sur six tirs cadrés. Du lourd pour celui qui avait raté son test d’entrée au Havre. En championnat aussi, Eto’o fait parler la poudre : sept matches, six buts. Soit un but toutes les 39 minutes. L’efficacité de Samuel Eto’o est impressionnante. Il n’avait d’ailleurs jamais démarré une saison sur des bases aussi élevées. A 29 ans, le Camerounais est-il dans sa meilleure année ? Une chose est sûr, le nouveau système de l’Inter, mis en place par Rafael Benitez, peut en tout cas lui permettre de mieux s’exprimer que sous les ordres de José Mourinho. Désormais, Eto’o joue à son véritable poste d’avant-centre et utilise au mieux ses qualités. Son efficacité représente même 66% des buts inscrits par le club milanais en championnat.

Alors, l’Inter est-elle Eto’o dépendante ? "Il peut marquer encore plus de buts. Mais nous n’en sommes pas pour autant dépendants", assure son entraîneur. Il faut tout de même noter que, sans lui, les Lombards seraient aujourd’hui dans la zone de relégation. Plus efficace mais surtout avec plus de responsabilités devant, l’avant centre a changé de statut. Ou plutôt retrouvé, puisque le n°9 de l’Inter est redevenu le serial-buteur qu’il était. Après moins de trois mois de compétition, il a déjà inscrit la moitié de son total de la saison précédente. Même lors de ses plus belles années barcelonaises, Eto’o n’était pas aussi décisif. Au travail du collectif la saison dernière, il a pris cette année une autre dimension. Et ce n’est pas le président Moratti qui s’en plaindra : « Lorsque nous étions dépendant d’Ibrahimovic, nous avions gagné deux championnats. Alors, l’Eto’o dépendance, je ne suis pas contre ! »

Fogebu : Une école de la seconde chance au Burkina Faso




Le centre de formation de football aide les enfants défavorisés à se forger un avenir
Ils ont entre quatorze et dix-huit ans. Ils rêvent tous de devenir un jour footballeur professionnel. Au centre de formation Fogebu, à Ouagadougou, au Burkina Faso, les 63 élèves sont des jeunes défavorisés : orphelins, enfants des rues ou déscolarisés.... Pendant trois ans, cette école de football leur permet d’acquérir des connaissances sportives et les prépare à leur réinsertion professionnelle. Reportage.

De notre envoyée spéciale

Le centre de formation de football est difficile d’accès. Coincé entre une bâtisse officielle et l’imposant palais présidentiel de Blaise Compaoré, le bâtiment ne paye pas de mine. Pourtant, avec 63 élèves, cette école est la seule au Burkina Faso à offrir une seconde chance aux jeunes Burkinabès : l’opportunité de devenir footballeur professionnel dans un club reconnu. A l’initiative de ce centre, l’ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne, au Burkina Faso, Ulrich Hochschild. Dans son bureau au centre de Ouagadougou, en complet gris impeccable, le diplomate explique les raisons de cette démarche. "Je voulais faire un projet qui me plaise. Comme j’aimais bien le football et que je voulais aider à la réinsertion des jeunes défavorisés, j’ai décidé de créer ce centre qui allie le sport et le social."

Les heureux bienfaiteurs

Pour mettre en place son projet, M. Hochschild frappe à toutes les portes ou plutôt à celles des ministères, plus enclins à financer son école. Le président burkinabè se lance dans l’aventure et lui octroie 30 hectares de terres, non loin de sa propriété, pour construire son centre. "Son aide nous aura été précieuse", lâche l’ambassadeur, l’œil fixé sur la carte de l’Afrique qui trône sur un pan de mur de son cabinet. Le football semble devenir depuis quelques temps la nouvelle passion des présidents africains. Blaise Compaoré surfe sur cette vague, à l’instar du roi du Maroc, Mohammed VI, qui lui aussi a décidé de participer à la création d’une école de football dans son pays. Un bon moyen pour eux d’attirer les projecteurs sur leur nation, potentiel vivier de jeunes footballeurs de talent.

En attendant la consécration, le centre de football de Fogebu se concentre sur la réinsertion des jeunes par le sport. Originaires de Bobo Dioulasso, de Ouagadougou ou encore de Pô, les élèves âgés de 14 ans environ sont recrutés en fonction de critères sociaux et sportifs. "On nous amène des adolescents qui sont dans des situations très difficiles. Ils sont orphelins, enfants des rues déscolarisés. On leur fait passer des tests de football et on les recrute", souligne le directeur du Centre aux mille casquettes, Ousmane Kaboré, ancien footballeur et chef du protocole d’Etat. Si l’encadrement sportif occupe une place de choix, l’enseignement scolaire demeure essentiel. "Cette école offre l’opportunité aux jeunes d’obtenir le certificat d’études primaires (CEP) et de se lancer dans la vie professionnelle", poursuit-il.

Sur les traces des Étalons

Pendant trois ans, les élèves alternent entre les matchs de football et les cours. Avec deux entrainements par jour, ils acquièrent, à la sortie de l’école, des connaissances tactiques et stratégiques. "A la fin de la formation, les meilleurs partent en stage dans des clubs allemands", lance fièrement Ousmane Kaboré, en désignant ses quatre petits protégés, assis autour d’une table. Il y a Adama, Souleymane, Abdoulaye et Aristide. Tous rêvent de faire carrière à Auxerre, au PSG... et de devenir les stars du football. "J’ai toujours voulu être le nouveau Samuel Eto’o ou Ronaldo. Cette école m’a permis de me perfectionner, d’apprendre l’esprit d’équipe", chuchote Aristide, 20 ans. Sous son air timoré, ce jeune attaquant se révèle très expressif sur le terrain. Il est considéré comme l’un des meilleurs élèves de l’école et se prépare à faire un stage à l’AJ Auxerre.

Depuis quelques années, ce club français essaye de placer ses pions sur le continent africain. En plus de lorgner sur les jeunes joueurs burkinabés, l’AJ Auxerre dirige une école de football à Dakar, baptisée par "Génération foot", dont le parrain n’est autre que le célèbre attaquant togolais, Emmanuel Adebayor. "C’est une chance pour ces enfants que des clubs viennent recruter en Afrique", s’enthousiasme Georg Tripp, entraineur au centre Fogebu. Cet ancien footballeur allemand, sacré meilleur buteur du championnat de D2 en 1975, se veut optimiste pour la dernière promotion de son école. "Même si aucun n’est rentré dans de grands clubs, on a bon espoir. Ces petits deviendront des grands en football ou ailleurs !" En attendant, la plupart ont regagné leur ville natale et essayent de se construire un avenir loin du centre de formation.

Algérie : Bougherra meilleur joueur arabe de 2010





Excellent tout au long de la saison, en club comme en sélection, l’Algérien Madjid Bougherra a été désigné meilleur footballeur arabe évoluant en Europe pour l’année 2010. Le défenseur des Rangers succède à son autre Fennec, Antar Yahia, est termine loin devant des pointures telles que Karim Ziani, Marouane Chamakh ou Mohammed Zidan.

Encore un trophée pour Madjid Bougherra. Ballon d’Or algérien 2009, le défenseur des Rangers a également été élu meilleur footballeur arabe évoluant en Europe en 2010 par les internautes de la chaîne de télévision saoudienne MBC.

Le défenseur algérien a obtenu plus de 45% des voix exprimées par les 75 000 internautes ayant pris part au vote. Il devance largement le gardien de but international omanais de Wigan Ali Al Habssi Wigan (16.6%). Le milieu de terrain algérien Karim Ziani (Wolfsburg) complète le podium (12.37%).

Chamakh à la traîne

Une récompense somme toute assez logique pour le joueur de 28 ans, qui succède à son compatriote et compère de la défense de la Khadra, Antar Yahia (Bochum), plébiscité en 2009 et qui s’est classé cette fois-ci à la septième place en récoltant 2% des voix exprimées.

Bougherra devance ainsi des joueurs du calibre de l’Egyptien Mohammed Zidan (Borussia Dortmund), du Marocain Marouane Chamakh (Arsenal) ou des Tunisiens Issam Jemaâ (Lens) et Chaouki Ben Saada (Nice). Au total, quatorze joueurs arabes évoluant en Europe figurent dans le classement final : trois Algériens, trois Egyptiens, deux Marocains, deux Tunisiens, deux Syriens, un Omanais et un Libanais.

Algérie : Bougherra meilleur joueur arabe de 2010





Excellent tout au long de la saison, en club comme en sélection, l’Algérien Madjid Bougherra a été désigné meilleur footballeur arabe évoluant en Europe pour l’année 2010. Le défenseur des Rangers succède à son autre Fennec, Antar Yahia, est termine loin devant des pointures telles que Karim Ziani, Marouane Chamakh ou Mohammed Zidan.

Encore un trophée pour Madjid Bougherra. Ballon d’Or algérien 2009, le défenseur des Rangers a également été élu meilleur footballeur arabe évoluant en Europe en 2010 par les internautes de la chaîne de télévision saoudienne MBC.

Le défenseur algérien a obtenu plus de 45% des voix exprimées par les 75 000 internautes ayant pris part au vote. Il devance largement le gardien de but international omanais de Wigan Ali Al Habssi Wigan (16.6%). Le milieu de terrain algérien Karim Ziani (Wolfsburg) complète le podium (12.37%).

Chamakh à la traîne

Une récompense somme toute assez logique pour le joueur de 28 ans, qui succède à son compatriote et compère de la défense de la Khadra, Antar Yahia (Bochum), plébiscité en 2009 et qui s’est classé cette fois-ci à la septième place en récoltant 2% des voix exprimées.

Bougherra devance ainsi des joueurs du calibre de l’Egyptien Mohammed Zidan (Borussia Dortmund), du Marocain Marouane Chamakh (Arsenal) ou des Tunisiens Issam Jemaâ (Lens) et Chaouki Ben Saada (Nice). Au total, quatorze joueurs arabes évoluant en Europe figurent dans le classement final : trois Algériens, trois Egyptiens, deux Marocains, deux Tunisiens, deux Syriens, un Omanais et un Libanais.

Le Sénat français a voté l'impopulaire réforme des retraites

Le Sénat français a voté l'impopulaire réforme des retraites

"Mère des réformes" pour le président de la République Nicolas Sarkozy, le projet de loi recule de 60 à 62 ans, à l'horizon 2018, l'âge légal de départ à la retraite et de 65 à 67 ans l'âge de départ sans décote (c'est à dire même si la durée de cotisation nécessaire n'est pas atteinte).


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Le Sénat français a voté vendredi la réforme des retraites qui provoque depuis la rentrée un massif mouvement de contestation et de grèves, générant d'importantes pénuries de carburant et constituant la plus grande crise du mandat de Nicolas Sarkozy.

Le gouvernement compte sur les vacances de la Toussaint, commencées vendredi soir, pour affaiblir la mobilisation alors que les syndicats ont appelé à deux nouvelles journées d'actions nationales.

Déjà adopté par l'Assemblée nationale, le projet de loi a été voté par les sénateurs (177 pour, 153 contre). Le vote définitif du texte devrait avoir lieu mercredi, a indiqué à l'AFP le ministre des Relations avec le Parlement, Henri de Raincourt. Le président français devrait remanier le gouvernement peu après.

"Un jour viendra où nos adversaires d'hier seront reconnaissants", a déclaré avant le vote le ministre du Travail Eric Woerth.

"Vous n'en avez pas fini avec les retraites. Vous avez ignoré ce qu'exprimaient les Français, vous n'avez rien entendu de nos propositions, votre réforme est injuste", avait averti auparavant le patron des sénateurs socialistes Jean-Pierre Bel.

Cette réforme doit reculer de 60 à 62 ans l'âge minimal de départ à la retraite et de 65 à 67 ans l'âge auquel il sera possible de percevoir une pension complète.

Selon le gouvernement, ces mesures sont indispensables à la préservation du système de retraites par répartition, dans lequel les pensions sont financées par les actifs, car l'allongement de la durée de la vie oblige à travailler plus longtemps. Les besoins de financement du système en l'absence de réforme seraient de près de 44 milliards d'euros en 2018, selon les experts.

Au plus bas dans les sondages, Nicolas Sarkozy a fait de ce texte la réforme phare de la fin de son mandat à 18 mois de la présidentielle et le symbole de son engagement à changer la France. Mais il vit aussi la plus grande crise depuis son élection en 2007.

Depuis la rentrée, les syndicats, rejoints par les jeunes, maintiennent la pression dans la durée et durcissent le mouvement avec six journées d'actions nationales depuis début septembre et des niveaux de mobilisation élevés voire record.

Ils ont appelé à se mobiliser à nouveau les 28 octobre et 6 novembre, soutenus par deux Français sur trois (69%), selon un sondage BVA. Dès mardi, jeunes et étudiants défileront partout en France à l'appel de leur syndicat UNEF, en dépit des vacances scolaires.

Les appels au débrayage sont particulièrement suivis dans le secteur stratégique de l'énergie avec les 12 raffineries de France à l'arrêt et des dépôts pétroliers bloqués, provoquant des pénuries de carburant dans les stations-service et un ralentissement de l'activité dans plusieurs secteurs.

Le ministre de l'Ecologie et de l'Energie Jean-Louis Borloo a indiqué vendredi qu'"entre 20 et 21%" des 12.300 stations-service étaient toujours à sec. Et un retour à la normale dans l'approvisionnement "prendra encore plusieurs jours", a concédé le gouvernement sans donner de date.

M. Borloo a affirmé que des mesures de rationnement d'essence n'étaient "pas prévues pour l'instant". Mais deux préfectures du nord-ouest ont pris des arrêtés limitant l'approvisionnement du carburant.

Du fait de toutes ces grèves, des "centaines de milliers de petites et moyennes entreprises tournent au ralenti" voire s'apprêtent à "cesser leur activité" ce qui risque de pousser "les plus fragiles" à la faillite, s'est inquiété après d'autres l'organisation patronale CGPME.

Pour éviter que la capitale ne soit paralysée, le pouvoir a fait intervenir les gendarmes vendredi matin pour débloquer la raffinerie de Grandpuits, principale source d'alimentation en carburants de la région parisienne, après un ordre de réquisition du personnel.

Jeudi, Nicolas Sarkozy avait accusé les grévistes de prendre "en otage l'économie, les entreprises et la vie quotidienne des Français". Le leader du syndicat CFDT François Chérèque a répliqué en évoquant "un fort sentiment d'injustice sur cette réforme et sur beaucoup d'autres choses".

Le Ghana à l’heure de l’or noir





La production pétrolière est censée débuter fin 2010 au Ghana. Le pays le plus stable du golfe de Guinée, il peut, s’il surmonte la malédiction de l’or noir, devenir le centre économique voire politique de l’Afrique de l’ouest.

Après des années de prospections, du pétrole en quantité commercialisable a été officiellement découvert en juin 2007 au Ghana. Le pays espère extraire 125 000 barils par jour et porter cette production à 250.000 bpj d’ici 2013, ce qui le placerait parmi les 50 principaux producteurs mondiaux. Le pétrole va dépasser le secteur minier du Ghana comme source de devises. Si depuis la découverte des gisements pétroliers l’optimisme est de mise, le défi n’est pas sans risque. Pour ne pas répéter les erreurs qui ont marqué la gestion du pétrole en Afrique, le Ghana multiplie, depuis 2007, les rencontres, conférences et débats sur le sujet. Dès l’annonce de cette découverte, le Ghana a en outre sollicité l’aide avisée de la Norvège, dont le système est réputé pour son équitable répartition des richesses. La question du pétrole alimente les pages de médias et des discussions de comptoirs.

Premières tensions sur fond de querelles politiques

Comme pour toute nouvelle exploitation, l’acquisition des gisements est un enjex fondamental. Les tractations entre le gouvernement ghanéen et les sociétés d’exploitations se sont ainsi multipliées. Cela fait plus d’un an que la compagnie pétrolière américaine Kosmos Energy, qui a découvert le gisement ‘Jubilé’ en 2007, tente de vendre sa participation. En Octobre, Exxon Mobile a émergé comme acheteur potentiel, mais le Ghana a sitôt fait de s’opposer à l’accord. Ce refus fait suite au conflit qui oppose le gouvernement ghanéen à Kosmos Energy depuis plusieurs mois. Celui-ci l’accuse d’avoir rendu publique des informations géologiques du pays, permettant aux investisseurs potentiels de les consulter sans l’autorisation du gouvernement. La situation politique ghanéenne n’a fait qu’envenimer les choses. En effet, les premiers accords signés avec Kosmos Group, avaient été décidés sous le gouvernement de John Kufour, membre du New Patriotic Party (NPP). Depuis 2009, c’est le National Democratic Congress d’Atta Mills qui est au pouvoir. Celui-ci remet en cause les accords signés entre le NPP et Kosmos, tant par conviction que par logique partisane. Nombre de détails importants des contrats d’investissement et des plans gouvernementaux signés par l’administration Kufour sont restés inaccessibles pour le citoyen. D’autres décisions cruciales et des engagements ont été pris à huis clos. Le nouveau gouvernement a ainsi abrogé nombre de contrats pour vice de forme.
 C’est maintenant une entité chinoise qui tiendrait la corde. La China National Offshore Oil Corporation (CNOOC), troisième compagnie pétrolière chinoise et la Ghana National Petroleum Corp (GNPC) se sont liées pour soumettre une offre de cinq milliards de dollars (3,6 milliards d’euros) sur les actifs ghanéens de Kosmos Energy, y compris sa participation de 23,49% dans le gisement Jubilee.

Des doutes quant à la solidité du Ghana ont peu a peu émergé. Si le Ghana fait figure de modèle de stabilité en Afrique, il est tout de même resté vulnérable aux chocs extérieurs, et très dépendant des recettes d’exportation de l’or et du cacao. La communauté internationale redoute qu’il ne puisse supporter le poids de sa dette et que ses revenus pétroliers soient gaspillés. Le pays espère ramener le déficit public sous la barre des huit pour cent du PIB d’ici la fin de l’année. Mais certains analystes soulignent que des arriérés de dettes et l’impact d’une révision de l’échelle des salaires dans le secteur public pourraient alourdir la facture. Le Fonds monétaire international a mis en garde ce mois-ci contre le risque d’accumulation au Ghana d’une dette publique démesurée. L’agence de notation Standard and Poors a estimé en août que les objectifs budgétaires à moyen terme n’étaient pas réalistes. Elle a ramené la note souveraine du Ghana de "B+" à "B".

Cependant plusieurs facteurs permettent de demeurer optimiste. Un certain nombre de conditions offrent au Ghana la possibilité de garantir transparence et responsabilité. Les Ghanéens sont non seulement fiers d’être loués pour leur remarquable et paisible socle démocratique, mais ils prennent cela très au sérieux. Mettre l’exploitation pétrolière correctement sur les rails renforcerait, à n’en pas douter, la reconnaissance internationale et l’orgueil national. Le Ghana a aussi une haute idée de l’identité nationale en comparaison avec ses voisins. La stabilité politique, l’environnement paisible, l’espace démocratique qui favorise la liberté de la presse et une société civile active sont autant d’éléments qui peuvent aider le Ghana à atteindre cet objectif.

Le second tour de la présidentielle guinéenne reporté

Cette présidentielle est le premier scrutin libre en Guinée.
AFP/SEYLLOU
Cette présidentielle est le premier scrutin libre en Guinée.

Le second tour de l'élection présidentielle en Guinée, prévu dimanche, a été reporté à une date qui reste à fixer, a annoncé vendredi 22 octobre à Conakry le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Siaka Toumani Sangaré. Jeudi, il avait déjà fait état de retards "déplorables" dans l'organisation du scrutin.

"Je ne voudrais pas me précipiter et envoyer les électeurs aux urnes dans des conditions déplorables qui ne respectent pas les normes internationales, ce qui entraînerait ensuite la contestation des résultats", avait déclaré le président de la CENI. "Il apparaît clairement à tous que l'échéance de dimanche n'est pas tenable (…). Une date réalisable et raisonnable sera fixée" ultérieurement, a-t-il ajouté.

Le second tour avait déjà été reporté une première fois quatre jours avant la date prévue alors, le 19 septembre. Il opposera l'ancien premier ministre Cellou Dalein Diallo, qui avait obtenu 43 % des voix au premier tour du 27 juin, à l'opposant historique Alpha Condé (18 %).

Cette présidentielle est le premier scrutin libre en Guinée, ex-colonie française, qui n'a connu que des régimes dictatoriaux et autoritaires depuis son indépendance en 1958. Elle est censée sceller le retour à un régime civil après le putsch militaire de décembre 2008. Les Etats-Unis espèrent que le second tour de la présidentielle en Guinée aura lieu "dès que possible", a commenté le département d'Etat après l'annonce du report du scrutin. "Nous espérons que le peuple de Guinée évitera des violences importantes, et nous espérons aussi que le gouvernement annoncera une nouvelle date dès que possible", a déclaré le porte-parole Philip Crowley. Le processus électoral "est d'une importance vitale", a insisté M. Crowley, pour qui les Guinéens doivent "pouvoir se sentir vraiment investis dans l'avenir" de leur pays.

Sénégal: interpellation à Paris d'un officiel visé dans l'enquête du Joola

La police française a interpellé à Paris un officiel sénégalais visé par un mandat d'arrêt international émis par un juge français dans l'enquête sur le naufrage du Joola, qui avait fait près de 1.900 morts en 2002, a-t-on appris vendredi de sources gouvernementale et judiciaire à Dakar.

La police française a interpellé à Paris un officiel sénégalais visé par un mandat d'arrêt international émis par un juge français dans l'enquête sur le naufrage du Joola, qui avait fait près de 1.900 morts en 2002, a-t-on appris vendredi de sources gouvernementale et judiciaire à Dakar.

M. Gomis Diédhiou, en service au ministère sénégalais de l'Economie maritime, "a été interpellé le week-end dernier, celui du 16 au 17 octobre, à Paris, à l'aéroport Charles de Gaulle dans le cadre du dossier du Joola", a indiqué à l'AFP une source proche du gouvernement sénégalais.

La date exacte de l'interpellation de M. Diédhiou, "qui partait pour une mission en Allemagne", n'a pas été précisée.

La police française "lui a retiré son passeport de service. Il est libre de circuler à Paris mais il lui est interdit de quitter le territoire français", a indiqué la même source.

Gomis Diédhiou "a été remis en liberté et est sous contrôle judiciaire. Il est prié de rester sur le sol français. Le Sénégal s'occupe de sa défense", a confirmé une source judiciaire sénégalaise.

M. Diédhiou était chef du bureau de la sécurité maritime lors du naufrage du Joola. Il fait partie des sept responsables civils et militaires sénégalais encore visés par des mandats d'arrêt internationaux émis par le juge français Jean-Wilfrid Noël, remplacé ensuite par un autre juge dans ce dossier.

En France, une procédure judiciaire reste ouverte, 22 victimes étant françaises. Dès 2003, la justice sénégalaise a classé le dossier, faisant valoir que le commandant du navire, seul maître à bord et principal responsable du drame, avait péri dans l'accident.

Le Joola a chaviré au large de la Gambie le 26 septembre 2002, alors qu'il reliait Ziguinchor (sud du Sénégal) à Dakar.

La catastrophe a fait 1.863 morts et disparus, selon le bilan officiel, plus de 2.000 selon les associations de familles de victimes, soit plus que le naufrage du Titanic (1.500 morts). Seules 64 personnes avaient survécu.

Afghanistan : l'otage britannique a été tuée par des "éclats"

Afghanistan : l'otage britannique a été tuée par des "éclats"

Linda Norgrove, une humanitaire écossaise de 36 ans travaillant pour l'organisation non-gouvernementale américaine DAI, avait été enlevée le 26 septembre en Afghanistan avec ses trois accompagnateurs afghans dans la province du Kunar (est), une région frontalière du Pakistan et sous forte influence talibane. Elle a été tuée le 8 octobre pendant une opération de l'armée américaine en vue de la libérer.



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L'otage britannique tuée en Afghanistan dans l'opération visant à la libérer, et dont la mort pourrait avoir été provoquée par la grenade d'un soldat américain, a succombé à des blessures liées à des "éclats", selon les résultats d'un examen post-mortem révélés vendredi.

Un médecin légiste, Russell Delaney, a procédé à l'examen post-mortem de Linda Norgrove le 19 octobre et a conclu que la mort de l'humanitaire était liée à des "éclats qui ont pénétré dans sa tête et sa poitrine".

Cette information, livrée sans plus de détails, a été rendue publique au premier jour de l'enquête judiciaire destinée à déterminer les circonstances de la mort de Linda Norgrove. Cette enquête, qui a lieu à Salisbury, dans le sud-ouest de l'Angleterre, n'est pas destinée à établir des responsabilités, mais à établir les faits.

Linda Norgrove, une humanitaire écossaise de 36 ans travaillant pour l'organisation non-gouvernementale américaine DAI, avait été enlevée le 26 septembre en Afghanistan avec ses trois accompagnateurs afghans dans la province du Kunar (est), une région frontalière du Pakistan et sous forte influence talibane. Elle a été tuée le 8 octobre pendant une opération de l'armée américaine en vue de la libérer.

Dans un premier temps, l'armée américaine avait indiqué que l'otage avait été tuée par la ceinture explosive d'un des ravisseurs. Puis, le Premier ministre britannique David Cameron avait dit le 11 octobre que l'otage "pourrait" avoir été tuée par une grenade du commando qui tentait de la délivrer. L'enquête a été ordonnée dans la foulée.

Selon Al-Jazira, les révélations de WikiLeaks concernent la torture irakienne, et des civils tués

Selon Al-Jazira, les révélations de WikiLeaks concernent la torture irakienne, et des civils tués

Les documents militaires secrets que s'apprêterait à diffuser le site internet WikiLeaks pourraient "menacer les troupes ou les Irakiens qui coopèrent avec les Américains", a averti vendredi le Pentagone, tout en minimisant la portée des révélations attendues.

La chaîne de télévision Al-Jazira a annoncé vendredi soir des révélations du site internet WikiLeaks sur l'Irak selon lesquelles l'armée américaine a "couvert" la torture de détenus par l'Etat irakien et tué des centaines de civils aux barrages tenus par ses soldats.

Les documents militaires secrets révélés par WikiLeaks selon la chaîne satellitaire du Qatar couvrent la période allant du 1er janvier 2004 au 31 décembre 2009.

"(...) Les documents de WikiLeaks montrent de nombreux cas de torture et d'abus de prisonniers irakiens par des policiers et des soldats irakiens. En plus, ils révèlent que les Etats-Unis étaient au courant de la torture autorisée par l'Etat (irakien) mais ont ordonné à leurs troupes de ne pas intervenir", affirme la chaîne dans un communiqué envoyé à l'AFP.

Elle ajoute, en citant toujours des documents de WikiLeaks, que des "centaines de civils ont été tués durant la guerre à des barrages de l'armée américaine (...)".

La presse avait prêté au site l'intention de publier très prochainement des milliers de documents secrets sur la guerre en Irak, malgré la mise en garde de l'Otan et des Etats-Unis contre de nouvelles révélations de nature "à mettre la vie de soldats en danger".

Côte d’Ivoire : L’ONU salue le déroulement de la campagne électorale en dépit de quelques actes d’incivisme

APA- Abidjan (Côte d’Ivoire) L’opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) a salué le déroulement de la campagne présidentielle ouverte vendredi dernier notant toutefois quelques « actes d’incivisme »

Le porte parole de l’ONUCI, Hamadou Touré qui s’exprimait jeudi lors d’une conférence de presse a estimé que « la campagne électorale se déroule dans des conditions satisfaisantes malgré quelques actes d’incivisme ».

Selon lui, ces actes d’incivisme consistent à « la déchirure d’affiches de certains candidats notés ici et là ».

Encourageant la CEI à faire le ‘’dernier saut’’ en vue de la tenue des élections à terme échu, il a exhorté toutes les parties concernées à se fixer comme objectif la date du 31 octobre.

« L’ONUCI note avec intérêt la centralisation des résultats et encourage les Commissaires de la CEI à l’organiser sous le sceau de la transparence et de l’intégrité des résultats en mettant sur pied des mesures appropriées qui rassurent », a ajouté M. Touré.

A ce propos, le porte parole de l’ONUCI a soutenu que son institution n’avait aucune inquiétude particulière estimant que la partie la plus importante dans ce processus était les résultats.

« Ceux-ci, de ce fait, doivent être donnés de manière à n’inquiéter personne, à rassurer tout le monde et ils doivent surtout être conformes aux normes démocratiques en vigueur, a souligné le Porte-parole de l’onuci.

« Nous faisons confiance à la CEI et nous travaillons main dans la main avec elle », a-t-il ajouté.

S’agissant de la sécurisation des élections, M. Touré a rappelé le rôle des Forces impartiales (ONUCI- Licorne) qui est de travailler avec les Forces ivoiriennes regroupées au sein du Centre de commandement intégré (CCI) pour assurer la sécurisation du scrutin.

« Conformément à Ouaga 4, la sécurisation du processus électoral est du ressort premier du CCI ; les Forces impartiales viennent en appui et à ce titre, il y a une rencontre régulière des quatre généraux », a-t-il précisé.

LS/of/APA

PRESIDENTIELLE IVOIRIENNE Vous avez dit comptage manuel ?

Le processus électoral vient de connaître un couac en Eburnie. Au moment même où la machine électorale est déployée dans tous ses atours sur le terrain, l’opposition vient de jeter un pavé dans la mare. En effet, les représentants de l’opposition siégeant à la Commission électorale indépendante (CEI), redoutant une éventuelle manipulation des résultats du premier tour de la présidentielle, dénoncent une convention signée par la CEI et la SILS (Société informatique de localisation et de sécurité), une filiale du BNETD (Bureau national d’études techniques et de développement) qui serait dirigée par un proche du président Laurent Gbagbo. Elle semble avoir vu juste, puisque le système informatique a été mis de côté, en faveur d’un comptage manuel des résultats du scrutin. Une affaire cocasse qui, toutes proportions gardées, pouvait aboutir à une nouvelle querelle de clocher d’autant qu’elle éveille à nouveau la méfiance entre les acteurs politiques ivoiriens. Et le processus de transition, en conséquence, pourrait en prendre un coup. On se rappelle que la dissolution en février dernier, de cette CEI, par le chef de l’Etat, avait permis de lui donner son ossature consensuelle actuelle. Et plus personne, depuis lors, de surcroît en cette période de campagne, ne s’attendait encore à un quelconque blocage. Mais voilà. La CEI ivoirienne et la CENI guinéenne sont deux institutions qui, mutatis mutandis, peuvent être comparées, dans la mesure où, véritables pierres d’achoppement, elles ont longtemps polarisé les attentions. Elles donnent du reste l’impression de s’être engagées dans une drôle de compétition de laquelle sortira victorieuse, celle qui aura le mieux fait preuve d’inertie et d’immobilisme. A peine la CENI guinéenne s’est-elle remise de sa paralysie structurelle et fonctionnelle que la CEI ivoirienne semble prendre le relais. Même si l’opposition est dans son droit de récuser le système informatique de la CEI, des questions subsistent tout de même. Qu’attendaient les représentants de l’opposition dont un des leurs préside la CEI pour réagir ? N’étaient-ils donc pas au courant de cette convention qu’ils dénoncent ? Le comptage manuel ne sera-t-il pas lui aussi source de conflits ? Une chose est sûre, le peuple ivoirien et la communauté internationale en ont assez des roueries incessantes des hommes politiques ivoiriens. L’élection présidentielle, maintes fois programmée et reportée, a toujours été une ligne d’horizon. Il faut donc espérer que ce nouvel incident ne retarde le processus et n’hypothèque la date du 31 octobre.lepays.bf

Boundi OUOBA

Tour du Faso 2010 Top, c’est parti pour la 24e édition


C’est parti depuis ce matin pour la 24e édition du Tour international du Faso. La compétition, cette année, visitera la ville de Dori. Elle regroupe une dizaine d’équipes africaines et 5 d’Europe.

La 1re étape de la 24e édition du Tour cycliste international du Faso est partie, ce matin. Longue de 129,5 km (avec un circuit de 5,1 km), elle ralliera Boussé à Ouahigouya. Des cyclistes de 10 équipes africaines et 5 de l’Europe ont ainsi enfourché leur monture avec le secret espoir de la conquête du maillot jaune du leader. Pour la première fois, la ville de Dori accueillera la caravane de cette fête internationale de la petite reine.

Les Etalons qui sont à ce Tour avec 3 équipes, n’ont qu’un seul objectif. Selon le président de la Fédération burkinabè de cyclisme (FBC), Alassane Ouangrawa : "offrir le maillot jaune au peuple burkinabè". M. Ouangrawa a affirmé que les Etalons ont eu les moyens pour se préparer et a rassuré que l’esprit d’équipe y règne.

Le Directeur technique national de la FBC, Martin Sawadogo relative et mentionne : "Au cas où le maillot jaune serait difficile à atteindre, nous allons viser le vert, car c’est une compétition et on peut gagner comme on peut perdre". Il renseigne que la force des coureurs Etalons réside dans leur cohésion. M. Sawadogo a ajouté que les représentants burkinabè à ce Tour du Faso, ont été mis au parfum des nouvelles configurations techniques et tactique de la petite reine.

C’est donc dire que l’espoir est permis côté burkinabè après tant d’années d’échecs à son propre Tour. Et à coup sûr, le jeune Rasmané Ouédraogo est l’homme qui pourrait tirer ses coéquipiers vers le haut et atteindre l’objectif commun. Depuis son retour de 6 mois de stage à l’Ecole internationale de cyclisme de Suisse, Rasmané ne fait qu’accumuler les succès aux différentes courses organisées au plan national. Il fait montre de qualités qui augurent d’un comportement meilleur à ce 24e Tour du Faso. A 22 ans, il est l’espoir de tout un peuple.

sidwaya.bf/

Yves OUEDRAOGO

DECES DE DJATA ILEBOU Adieu l’artiste !

Le monde entier entendra toujours sa voix, cette voix qui interpelle pour la cause des orphelins mais nul ne la reverra. Djata Ilébou s’en est allée dans la nuit du mercredi 20 au jeudi 21 octobre 2010, aux environs de minuit, à l’hôpital Yalgado Ouédraogo. Elle a lutté puis finalement succombé au coma dans lequel elle était plongée depuis le dimanche 17 octobre 2010, date à laquelle l’artiste, en compagnie d’autres artistes, avait été victime d’un accident de la circulation. En effet, ce 17 octobre, sur la route de Ziniaré, Djata, sans le savoir, avait rendez-vous avec ce destin tragique qui l’arracherait à jamais de nos yeux. La voiture à bord de laquelle elle se trouvait a essayé un dépassement alors qu’arrivait en face, un autre véhicule de marque Mercedès. Celui-ci, en essayant de les éviter, a terminé sa course dans le décor ainsi que le véhicule des artistes. Bilan : un mort sur-le-champ (le chauffeur), Djata Ilébou dans le coma et évacuée à Ouagadougou et Béky gravement blessée. Les artistes-musiciens s’étaient rendus à Ziniaré pour une prestation dans le cadre du semi-marathon Ouaga-Ziniaré organisé pour soutenir le candidat Blaise Compaoré. Les autres artistes s’apprêtaient alors à faire parler leur coeur en initiant une cotisation pour la soutenir afin qu’elle se relève de son coma mais, hélas !

Hélas, c’est le moins que l’on puisse dire face à cette perte. Elle qui s’était érigée en défenseur des orphelins ; elle qui avait fait de la cause de ces derniers son cheval de bataille ; elle qui avait décidé de porter haut sa voix contre la mortalité maternelle et infantile. Née le 27 juin 1976, Djata laisse derrière elle trois enfants inconsolables. Elle avait à son actif deux albums et des maxi. Formée par la troupe de Moussognouma Kouyaté, Djata, cette autodidacte, a travaillé dans plusieurs créations chorégraphiques telles que L’opéra du Sahel, Carmen Falinga d’Irène Tassembédo, la compagnie Salia ni Seydou. Elle a également travaillé avec Amnesty International. C’était une femme sans complexe, sans état d’âme, qui abordait facilement tous ceux qu’elle approchait. Djata avait toujours le sourire aux lèvres. "Djata, tu es partie, mais nous ne t’oublierons jamais car ta voix restera à jamais gravée dans nos coeurs et ton oeuvre se perpétuera sans nul doute. Que le Seigneur te reçoive dans sa lumière, auprès de lui. Puisses-tu reposer en paix."

DISPARITION DE DJATA ILEBOU

Larmes et émotions du monde de la culture

Les soeurs Doga, artistes-musiciennes

"C’est vraiment triste" La dernière fois que nous avons vu Djata, c’était au CENASA il y a deux semaines de cela. C’est avec une grande tristesse que nous avons appris son accident et depuis lors, nous avons décidé de prier et de jeûner pour qu’elle retrouve la santé. Et (larmes) c’est dans le regret que nous avons appris son décès ce matin. C’est vraiment un coup dur pour nous les artistes. C’est vraiment triste.

Kady Zerbo, comédienne de cinéma

"Elle ne devrait vraiment pas mourir de cette manière"

Djata était vraiment une soeur à moi qui me prodiguait des conseils chaque fois qu’on se rencontrait. Je l’ai même vue tout récemment. Quand j’ai appris son décès, je n’en revenais pas mais malheureusement c’est une réalité. Elle ne devrait vraiment pas mourir de cette manière. Nous ne pouvons que dire paix à son âme et que la terre lui soit légère.

Boureima Barry, entrepreneur culturel

"On avait commencé ensemble à écrire un livre sur elle"

Je retiens que Djata est une artiste qui s’est beaucoup donnée dans la musique, qui a toujours montré son côté jovial. La dernière fois que nous nous sommes vus, c’était le vendredi, parce qu’elle et moi, on avait un projet. Elle s’était approchée de moi, pour me dire qu’elle souhaiterait avoir un projet d’un livre qui retracerait sa biographie. Elle m’a également confié que lorsqu’elle est au dehors au milieu des gens, elle sème la joie, mais lorsqu’elle rentre pour se coucher, elle est dans les soucis parce qu’avait-elle dit, elle aurait souhaité comme toute femme avoir un foyer. Donc on était au début de ce projet, on avait même pu faire 2 ou 3 pages. Le lundi (le lendemain de son accident), on avait un rendez-vous pour continuer mais malheureusement le triste événement est arrivé. On avait même en projet, au-delà du livre, de faire un documentaire sur la vie de Djata.

Baz Bil, artiste-musicien

"Djata a marqué l’histoire de la musique burkinabè"

Djata, c’est une artiste exemplaire, une artiste qui s’est battue et s’est donné à fond pour la musique burkinabè. Je l’ai connue depuis 1998 et j’ai apprécié vraiment sa façon de faire la musique. Le moins que l’on puisse dire c’est que Djata a marqué l’histoire de la musique burkinabè. La dernière fois que je l’ai vue, c’était le jeudi, juste avant son accident, pendant une réunion. Je crois que c’est l’oeuvre de Dieu et nous ne pouvons que prier pour que son âme repose en paix et présenter nos condoléances à sa famille.

Malcom, communicateur et animateur

"Djata est une étoile qui s’est éteinte"

Djata était vraiment proche de moi et elle était comme ma soeur. Je l’aimais beaucoup parce qu’elle était toute joyeuse et se battait beaucoup pour la promotion de la musique au Burkina. Elle savait apporter aux autres le grain de sel qui manquait à leur journée, elle savait donner aux autres la couleur qui manquait à leur matinée. Je crois que pour moi, Djata est une étoile mais malheureusement une étoile qui s’est éteinte et qui a laissé derrière elle beaucoup de tristesse et beaucoup d’orphelins. Je l’ai vue il y a à peine 4 jours avant son accident quand je partais à Ouahigouya

lepays.bf

Christine SAWADOGO

PRESIDENTIELLE 2010 Les inquiétudes du candidat Hama Arba Diallo

Les responsables de la coordination nationale de la campagne du candidat Hama Arba Diallo, avec à leur tête, Philippe Ouédraogo, ont animé une conférence de presse le 21 octobre 2010 au siège du PAI à Ouagadougou. Cette conférence a porté sur les préoccupations et les inquiétudes de leur candidat à l’élection présidentielle du 21 novembre 2010.

Le candidat des Forces progressistes, Hama Arba Diallo et son équipe, se disent inquiets et préoccupés par les modifications successives apportées à l’élaboration du fichier électoral et par l’installation de la campagne présidentielle avant l’ouverture officielle de celle-ci, par la FEDAP/BC (Fédération associative pour la paix et le progrès avec Blaise Compaoré). Dans sa déclaration liminaire, le coordonnateur national de la campagne du candidat, Hama Arba Diallo, Philippe Ouédraogo, a soutenu que la Commission électorale nationale indépendante (CENI), a décidé de ne plus procéder au croisement des données du recensement électoral avec le fichier des cartes nationales d’identité burkinabè (CNIB) de l’Office national d’identification (ONI), pour l’établissement du fichier électoral. Ce qui signifie que le fichier électoral comportera les seules données du recensement de mars et avril 2010 dont dispose la CENI. Autrement dit, le fichier électoral comprendrait toutes les personnes qui se sont fait recenser, soit à peu près 3 239 852 personnes. En dehors des 838 741 inscrits avec la CNIB, il est impossible de savoir le nombre de personnes qui ont obtenu leur CNIB après le recensement. En somme, le fichier électoral, a-t-il dit, ne renseigne pas sur le nombre de personnes en mesure de prendre part au vote. Cette situation constitue un sérieux motif de préoccupation et d’inquiétude pour le candidat Hama Arba Diallo et son équipe, a confié Philippe Ouédraogo. Il a déclaré que le président de la CENI, Moussa Michel Tapsoba, a fait savoir que les règlements du contentieux électoral se poursuivraient jusqu’au 19 novembre et la distribution des cartes d’électeurs du 26 octobre au 21 novembre 2010.

Des propositions à la CENI.

lepays.bf

Dabadi ZOUMBARA

SIAO 2010 sans sachets plastiques : La présidente du Comité de pilotage s’explique

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La présidente du Comité de pilotage du SIAO 2010, Amélie Tamboura, est à pied d’œuvre pour assurer les meilleures conditions d’accueil

La 12e édition du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO), prévue du 29 octobre au 7 novembre 201O, commence dans une semaine. A la faveur de la dernière visite du ministre Léonce Koné sur le site du SIAO, nous avons eu un entretien avec la présidente du Comité de pilotage de la biennale de l’artisanat. Amélie Tamboura, c’est d’elle qu’il est question, aborde notamment les préparatifs, les innovations, ainsi que ses attentes à cette 12e édition du SIAO.

Lefaso.net : Vous venez de visiter le site. Quel est l’état d’avancement des préparatifs à jour-J moins 8 du SIAO 2010 ?

Amélie Tamboura : Nous avons fait le tour de ce qui est fait ou est en train d’être fait en termes de préparatifs. Nous avons visité les 4 pavillons, l’intérieur du site. Le pavage de la cour est entamé. Il en est de même pour la mise en place des stands. Les préparatifs avancent normalement et nous avons bon espoir que tout sera fin prêt avant le jour-J. En tout cas, je suis confiante quant à l’achèvement des travaux dans les délais.

Quelle est la particularité de la présente édition ?

SIAO 2010 connaît ou va connaître un certain nombre d’innovations. Il y a d’abord le système de tutorat qui va caractériser l’attribution des prix. C’est-à-dire que chaque lauréat à cette présente édition du SIAO aura un tuteur qui va le suivre dans son secteur d’activité et son évolution. Donc, les promoteurs primés ne seront plus livrés à eux-mêmes après la manifestation, mais bénéficieront d’un accompagnement de sorte à permettre leur développement et celui de l’artisanat. Ensuite, nous avons le comité de pilotage qui a été mis en place pour rendre plus efficace et renforcer l’organisation.

L’autre innovation majeure, c’est le concept « SIAO sans sachet » qui va être observé pendant l’événement. En clair, des dispositions seront prises pour éviter la circulation des sachets plastiques appelés couramment « sachets noirs », cela dans le souci de contribuer à la lutte contre la pollution. Ainsi, les emballages qui vont être utilisés ne seront pas plastiques.

Concrètement, comment comptez-vous vous y prendre pour éviter que les gens ne s’achètent des sachets d’eau pour ensuite jeter les emballages sur le site ?

C’est vrai que cela n’est pas évident. Mais, s’il nous est impossible de les empêcher d’en acheter, nous allons quand même prendre les dispositions pour que le site ne soit pas jonché de sachets plastiques.

Vos attentes en cette veille de la manifestation ?

Mes attentes, c’est que nous arrivions à réunir les meilleures conditions pour assurer un bon déroulement de l’édition. Et nous nous attelons à cela. Pour nous, le SIAO est en train d’amorcer un tournant. D’où les différentes innovations. Evidemment, tout cela n’est pas encore perceptible. Mais, nous pensons qu’à la 13e édition que les gens percevront véritablement les changements opérés.

Propos recueillis par Grégoire B. BAZIE
Lefaso.net

Côte d’ivoire, Guinée : Ces deux pays-là font souffrir Blaise

Parce que la Commission électorale nationale indépendante a signé une convention avec une société informatique, filiale d’un autre groupe dont le patron est proche de Laurent Gbagbo, on remet en cause tout un système conçu et exécuté depuis longtemps à la veille de l’élection présidentielle.

Ça, c’est en Côte d’Ivoire et c’est seulement à quelques dix jours du scrutin qu’on s’en est rendu compte. Le président Bagayoko et ses camarades de l’opposition ne parlant plus le même langage, la Ceni se trouve bloquée. Hypothéquant ainsi la date du 31 octobre pour la tenue de l’élection présidentielle.

En Guinée, Cellou Dalein Diallo et sa coalition ont usé de tous les moyens pour avoir la tête de l’ancien président de la Commission électorale nationale indépendante, qu’ils ont suspecté de connivence avec le camp d’Alpha Condé. Là-bas aussi, c’est à ce seul niveau que l’élection est bloquée. On attend que le nouveau président désigné le Général Siaka Toumani Sangaré rencontre tous les protagonistes avant de décider si oui ou non il faut maintenir la date du 24 octobre.

A vrai dire, ces deux pays-là, où Blaise Compaoré est médiateur et facilitateur, le font souffrir de même que toute la communauté internationale. On a tout de suite l’impression que chacun des candidats fait tout pour retarder le processus. Tant qu’il n’est pas certain de l’emporter. Alors qu’une élection, ça se gagne ou ça se perd. Et comme personne ne veut perdre les élections en Côte d’Ivoire et en Guinée, on craint fort ce qu’il adviendra après les résultats. Aussi, il est de plus en plus urgent de prendre les mesures pour éviter à l’un comme à l’autre pays tout débordement à l’issue des résultats.

A ce sujet, tous les intervenants dans les deux crises doivent pouvoir être fermes avec les hommes politiques tant en Côte d’Ivoire qu’en Guinée. Quand on considère Cellou Dalein Diallo, pour un i ou pour un a, il fait sortir des innocents dans la rue au risque de leurs vies. Et pour la stabilité dans le pays, on ferme les yeux là-dessus et on lui donne raison. Ce qui n’est pas normal quand on sait qu’autant que lui, les autres ont des participants qu’ils peuvent bien faire descendre dans les rues et faire plus de casses. C’est ce jeu que Laurent Gabgbo a pratiqué pendant très longtemps pour se maintenir au pouvoir. Et malheureusement, il n’est pas prêt de l’abandonner. Pire, il a des adeptes comme Cellou Dalein Diallo. Ce qui à tout point de vue est malheureux pour lui et son pays.

La Guinée et la Côte d’Ivoire ne méritent pas du tout ce que leurs propres fils sont en train de faire. Ces deux pays voisins ont longtemps souffert le martyre parce que justement leurs fils ont passé le temps à se bagarrer, à s’entredéchirer. Il a fallu l’intervention de la communauté internationale pour les ramener à la raison afin qu’ils comprennent l’importance de la paix. Non seulement pour eux, mais également pour leurs compatriotes et la sous-région. On ne peut pas passer tout le temps à organiser une élection, à la reprendre en fonction des desideratas d’un tel ou tel autre candidat qui n’est pas certain de l’emporter. Et c’est cette irresponsabilité de nos hommes politiques, ce manque de fair-play qui fait dire à certains observateurs que la démocratie n’est pas faite pour les Africains. A juste titre quand on considère que personne ne veut perdre. Alors que c’est ainsi est fait le jeu démocratique.

Que ce soit en Côte d’Ivoire ou en Guinée, si les politiciens ne veulent pas le pouvoir, que les militaires le prennent ou le gardent. On ne parlera pas du tout de coup d’Etat mais d’un manque de responsabilité des hommes politiques qui auront abandonné le pouvoir. Et le facilitateur et médiateur pourra se consacrer à d’autres taches.

Dabaoué Audrianne KANI
L’Express du Faso

Formation : L’Ecole Supérieure Multinationale des Télécommunications (ESMT) se délocalise à Ouaga

Pour compter de la rentrée académique 2010-2011 le Ministère des Postes et des Technologies de l’Information et de la Communication vous propose une délocalisation des formations de l’école supérieure multinationale des télécommunications(ESMT) de Dakar à L’Ecole Nationale des Postes (ENAPOSTE) à Ouagadougou.

L’accès à l’antenne ESMT de Ouagadougou se fait sur test d’entrée pour les candidats titulaires d’un Baccalauréat scientifique ou technique. Les conditions d’accès à l’ESMT se feront selon les critères suivants :

COMPOSITION DU DOSSIER

- Une demande manuscrite timbrée à 200F adressée à Monsieur le Directeur Général de l’ESMT à Dakar ;
- Une copie légalisée du diplôme exigé ;
- Une copie légalisée de la CNIB ;
- Une copie du reçu de paiement des frais de dépôt (10.000 FCFA).
- 2 photos d’identité
- Bulletins de notes de la classe de terminale
- Bulletins de notes de la classe de première.

Les dossiers sont recevables tous les jours ouvrables à l’ENAPOSTE jusqu’au 09 novembre 2010 à 17 heures.

Le test aura lieu le samedi 13 novembre 2010 à l’ENAPOSTE à partir de 07 h00. Sur les matières suivantes : Maths, niveau Ter. scientif ou Tech. Durée (2 heures), Coef 2. Phys.(électr) niveau Ter. scientif ou Tech. Durée (2 heures) Coef 2

FILIERE DE FORMATION CONCERNEE POUR L’ANNEE ACADEMIQUE 2010-2011

Technicien Supérieur en Télécommunications (DTS) option technique. Ce diplôme est officiellement reconnu par le CAMES. Durée de la formation : deux (02) ans.

POUR TOUT RENSEIGNEMENT :

Appeler le secrétariat de l’ENAPOSTE, téléphone 50 30 68 85. Ou le 70-94-43-53