Il y a comme une vague de licenciements dans la vie professionnelle des stars ! Après la séparation il y a quelques jours de Jessica Simpson d'avec son manager de père, Joe Simpson, c'est au tour de Rihanna de vouloir changer d'air ! La chanteuse s'est séparée de son manager Marc Jordan, qui avait participé à la réalisation de quatre de ses albums. La chanteuse serait maintenant prête à rejoindre la société Roc Nation de Jay-Z. "Je suis tellement excitée de commencer ce nouveau départ dans ma carrière" a-t-elle déclaré hier. Rihanna serait également susceptible de se lancer dans sa première expérience de label indépendant en créant Rihanna Entertainment. Elle a déclaré que "ce label regroupera la production de musiques, de films, de parfums ou encore de livres". C'est tout ce qu'on lui souhaite !
21 octobre, 2010
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Un an après l'investiture de Ali Bongo Ondimba à la magistrature suprême, les analyses sont mitigées. Mais en attendant le grand test des législatives de 2011, ABO a de la marge pour améliorer le bilan.
Un an, c’est à la fois peu et beaucoup. Pour réveiller un pays comme le Gabon, ankylosé par des lustres d’une gestion habile, sereine et paternaliste, mais dont les efforts consacrés aux réformes auront été pour le moins tardifs et prodigués à doses homéopathiques, ce n’est rien. En revanche, pour la majorité des Gabonais, le temps semble long, très long.
Ils attendent toujours l’amélioration tangible et rapide de leur quotidien. Car, aujourd’hui comme hier, ils n’ont pour seule perspective que de continuer à tirer le diable par la queue. Les mesures de rigueur, les nouvelles méthodes, la lutte contre la gabegie, la multiplication des chantiers ou la diversification programmée de l’économie, c’est bien. Mais les citoyens n’ont pas la même notion du temps que les dirigeants et, surtout, pas du tout les mêmes préoccupations immédiates : se nourrir plus d’une fois par jour, se vêtir, se loger, trouver un emploi, voire se déplacer d’un point à un autre, tout simplement. Autant de difficultés incompréhensibles s’agissant d’un pays comme le Gabon, réputé riche en matières premières comme en ressources humaines.
Paysage politique inchangé
À leurs yeux, peu importe qui de Ali, André, Pierre, Jean ou Zacharie remportera le bras de fer engagé depuis le 30 août 2009. La recomposition du paysage politique, véritable révolution dans un pays habitué à un pouvoir monolithique et soucieux de préserver, contre espèces sonnantes et trébuchantes, son hégémonie, n’est pas encore véritablement assimilée. Hormis Omar Bongo Ondimba, les hommes sont, peu ou prou, les mêmes. Mais les repères ont changé, la grille de lecture aussi.
Avant, les opposants poussaient des cris d’orfraie avant de se précipiter dans les bras du généreux « Patron », qu’ils insultaient pourtant la veille. Ce qui ne les empêchait point, à la première contrariété venue, de reprendre leur liberté et de retourner, autant de fois que nécessaire, des vestes passablement élimées par tant de manipulations. Aujourd’hui, un an après la prise de fonctions du fils, personne ne peut reprocher aux nouveaux opposants, pour la plupart anciens barons du père, de ne pas garder le cap. Objectif : les législatives de 2011, qui en diront beaucoup sur la perception qu’ont les Gabonais d’Ali Bongo Ondimba, du « nouveau » Parti démocratique gabonais (PDG) et de ses alliés. Mais aussi sur la capacité ou non des nouvelles figures de l’opposition à incarner une alternative crédible.
Dans un an, donc, nous saurons si l’« émergence », en tout cas la vision qu’en ont les électeurs, a dépassé le stade du slogan de campagne. L’échéance est d’importance : si le PDG l’emporte et conserve la majorité, Ali Bongo Ondimba aura une voie royale devant lui et pour unique souci celui de remplir au maximum la case « actif » de son bilan. Dans le cas contraire, il devra gérer une éventuelle cohabitation et ses conséquences : les contraintes politiques inhérentes à cette situation inédite et l’affaiblissement de son pouvoir. Un test crucial, en somme, pour tous ces acteurs anciens du « nouveau » Gabon…
Laure Manaudou inspire Barbie !
Alors que son chéri, Frédérick Bousquet, nage en eaux troubles suite à un contrôle dopage positif, Laure Manaudou, qui a annoncé son retour à l'entraînement, a le vent en poupe. La jeune maman a en effet inspiré Mattel qui sortira en juin prochain une Barbie championne de natation accompagnée d'un petit livret dans lequel les championnes en herbe pourront retrouver les meilleurs chronos de Laure lorsqu'elle était enfant. Bel hommage, non ?
Pas de bébé pour Beyoncé !
Face à l'ampleur que prenait la rumeur d'une première grossesse pour Beyoncé, Tina Knowles, la mère de la chanteuse, a fait le déplacement sur le plateau de l'émission d'Ellen DeGeneres pour nier ces allégations.
"Non, ce n'est pas vrai. Ce n'est pas pour maintenant. J'ai hâte que ça arrive mais avec toutes les rumeurs qui ont circulé jusqu'à maintenant, je devrais déjà avoir cinq ou six petits enfants", a déclaré Tina.
* o A la Une o Politique o Economie-Finance Nouveaux obstacles à la tenue de la présidentielle le 31 octobre
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Un vif débat est en cours à la Commission électorale ivoirienne (CEI). Les représentants de l'opposition remettent en cause le contrat qui lie la CEI à la société chargée de compiler les résultats. Les autorités cherchent des solutions pour rassurer les participants à quelques jours de l’élection présidentielle.
Moins de dix jours avant la date retenue pour premier tour de la présidentielle ivoirienne, un vif débat agite la Commission électorale indépendante (CEI). Depuis le début de la semaine, des représentants de l'opposition remettent en cause le contrat qui lie l'institution à l'un de ses prestataires informatiques.
En cause, l'impartialité de la Société informatique de localisation et de sécurité (Sils), choisie pour scanner les résultats des commissions électorales locales (CEL) qui compilent les PV des bureaux de vote de leur circonscription avant de les transmettre à la commission centrale à Abidjan.
La Sils est une filiale détenue à 75 % par le Bureau national d'études techniques et de développement (BNETD), une société d'État héritière de la Direction et contrôle des grands travaux (DCGTX), dirigée par Ahoua Don Mello.
Mais c'est justement le profil de ce dernier qui pose problème à l’opposition. Proche du président-candidat Laurent Gbagbo, cet ingénieur émérite et militant de la première heure au Front populaire ivoirien (FPI, parti présidentiel), était chargé du système informatique pendant la campagne de Gbagbo lors de la présidentielle d’octobre 2000. Ahoua Don Mello dirigeait notamment des opérations de compilation des résultats électoraux en parallèle du comptage officiel.
"On va réagir"
« On va réagir, annonce un responsable de l'opposition sous couvert d'anonymat à Jeune Afrique. Nous ne pouvons pas concevoir qu'une société dans laquelle nous n'avons pas confiance puisse assurer la compilation des résultats électoraux. »
Depuis deux jours, les autorités enchaînent les réunions pour trouver une solution. Si l’on en venait à changer d’opérateur technique, l’élection serait reportée à nouveau aux calendes grecques. On privilégie donc une solution interne afin que l’opposition puisse avoir un droit de regard sur le travail de la société Sils. Une des solutions envisagées : la mise en place d’un comité de validation au niveau des CEL.
Cette nouvelle polémique vient s'ajouter aux retards que connaît la CEI dans les opérations logistiques. La distribution des cartes d'identité et d'électeurs, la formation des agents électoraux ou encore l'acheminement du matériel ne sont toujours pas achevés.
Selon nos informations, les autorités ivoiriennes s’inscrivent encore dans le calendrier original qui prévoit le premier tour le 31 octobre. Mais elles réfléchissent aussi à un léger report du scrutin au 14 novembre.
Une forme de choléra à l'origine des dizaines de morts en Haïti (autorités)
Une forme de choléra est à l'origine des dizaines de décès liés à des diarrhées survenus ces derniers jours en Haïti, selon une source du ministère haïtien de la santé publique.
Une forme de choléra est à l'origine des dizaines de décès liés à des diarrhées survenues ces derniers jours en Haïti, a indiqué jeudi une source du ministère haïtien de la Santé publique.
"Les premiers résultats obtenus suite à des analyses en laboratoire montrent qu'il y a une poussée de choléra, mais nous ne connaissons pas encore le type", a déclaré la source qui a souhaité garder l'anonymat.
Le directeur général du ministère de la Santé, contacté par téléphone, a annoncé une réunion d'urgence du gouvernement, mais a refusé de confirmer l'information.
"Le gouvernement et les autorités sanitaires vont se rencontrer à l'instant, une annonce sera faite", s'est-il contenté de dire.
Plus de cinquante personnes sont mortes ces derniers jours dans plusieurs villes d'Haïti et des centaines sont hospitalisées suite à une épidémie de diarrhée liée à la mauvaise qualité de l'eau potable, avaient indiqué plus tôt jeudi les autorités sanitaires haïtiennes.
Mais le bilan pourrait être bien plus lourd à en croire les chiffres obtenus directement par l'AFP auprès de médecins haïtiens. Ainsi, 31 personnes seraient décédées à Saint-Marc, 26 à Drouin, 18 à Vérette et 3 à Mirebalis.
Cameroun: Le choléra a tué 559 personnes en six mois
«A la date du 19 octobre», 8.528 cas avaient été enregistrés dans quatre régions dont «559 décès», a précisé le ministre lors d'une conférence de presse à Yaoundé. 542 personnes sont mortes dans la région de l'Extrême-Nord, 10 dans le Nord, 5 dans le Littoral, principalement à Douala, la capitale économique du pays, et 2 dans celle du Centre où se trouve Yaoundé
«L'épidémie est de plus en plus maîtrisée» notamment dans le nord du pays, a assuré André Mama Fouda, en soulignant toutefois que «les cas de Douala et Yaoundé (étaient) à suivre de très près».
ROYAUME-UNI PLAN D'AUSTÉRITÉ - Le gouvernement britannique accusé d'avoir "manié la hache"
Source AFP
Une bonne partie de la presse britannique accuse le gouvernement d'imposer les sacrifices les plus importants aux ménages les plus pauvres © Sipa
Le gouvernement britannique a défendu jeudi son plan d'austérité d'une ampleur sans précédent dévoilé la veille, rejetant les nombreuses accusations d'injustice, alors que le pays commençait à peine à prendre la mesure des lourds sacrifices à venir. Le ministre des Finances, George Osborne, a martelé sur les ondes des radios et télévisions que la réduction du déficit record dont avait hérité son gouvernement était "inévitable" et a défendu ses "choix difficiles" consistant notamment à réduire drastiquement les allocations sociales. "Nous avons pris des mesures pour sortir le Royaume-Uni d'une zone de danger financière", a-t-il plaidé. "J'ai fait un choix conscient, en décidant de maintenir les dépenses de santé et d'éducation", au détriment des allocations sociales, et "je pense que ce sont des décisions justes", a ajouté le chancelier de l'Échiquier.
George Osborne avait détaillé mercredi un plan d'austérité qui entraînera la suppression de près de 500.000 emplois publics et des coupes drastiques dans les dépenses sociales. Ce plan - considéré comme le plus sévère des grands pays de l'Union européenne - vise à réaliser 81 milliards de livres (environ 92 milliards d'euros) d'économies en moins de cinq ans, auxquels s'ajouteront 30 milliards de livres de hausses d'impôts, pour ramener le déficit britannique à 1,1 % du PIB en 2015 contre 10,1 % cette année.
Margaret Thatcher n'aurait pas été si loin, "même en rêve" (Guardian)
Au lendemain de ces annonces chocs, dont les effets ne se feront sans doute vraiment sentir que l'an prochain, les reproches pleuvaient de toutes parts, le gouvernement se voyant accusé par la presse et de nombreux commentateurs d'avoir "manié la hache" aveuglément, en imposant les sacrifices les plus importants aux ménages les moins aisés. Le Parti travailliste, relégué dans l'opposition depuis sa défaite cuisante aux élections législatives de juin, a ainsi dénoncé une "stratégie de la terre brûlée". De son côté, l'Institut d'études budgétaires (IFS), un centre de réflexion indépendant, a qualifié le plan d'austérité de "régressif", dans la mesure où les ménages les moins aisés seront touchés plus durement que les plus riches, selon ses calculs. Des reproches qu'ont rejetés catégoriquement George Osborne et le premier ministre David Cameron, assurant que tout le monde était mis à contribution, et que les ménages les plus riches seraient les plus durement frappés. Le chancelier a par ailleurs reçu le soutien des libéraux démocrates, partenaires de coalition des conservateurs. Ils ont serré les rangs en assurant que les coupes budgétaires étaient "les plus justes possibles". Il a également reçu un satisfecit de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), qui a jugé son plan "dur, nécessaire et courageux".
La presse a souligné quant à elle le bouleversement historique qu'entraînera la chute des dépenses publiques et le repli spectaculaire de l'État providence. Parmi les quotidiens proches des conservateurs, le Telegraph saluait un "ensemble de mesures intelligent, méthodique et courageux", tandis que le Sun se félicitait que le chancelier ait "botté les fesses de la Grande-Bretagne" en sonnant le glas de la "culture de l'assistanat". Mais le Guardian (centre-gauche) s'offusquait du cynisme d'un gouvernement "qui contenait difficilement sa joie" d'avoir imposé au pays une cure d'austérité que Margaret Thatcher n'aurait pas tentée "même en rêve". Les syndicats se sont, quant à eux, engagés à mobiliser la population en vue de s'opposer à ces coupes, mais sans concrétiser leur menace d'organiser des grèves massives.
Une candidate au Sénat américain a du mal à se défaire de son image de sorcière
L'Union africaine demande à l'ONU un blocus aérien et naval de la Somalie
L'Union africaine (UA) a demandé jeudi aux Nations unies de soutenir un blocus naval et aérien de la Somalie ainsi qu'une augmentation à 20.000 hommes des forces internationales dans ce pays ravagé par la violence.
L'Union africaine (UA) a demandé jeudi aux Nations unies de soutenir un blocus naval et aérien de la Somalie ainsi qu'une augmentation à 20.000 hommes des forces internationales dans ce pays ravagé par la violence.
Le blocus permettrait d'empêcher les armes de parvenir au groupes insurgés, menés par les islamistes shebab affiliés à Al-Qaïda, qui s'en prennent au gouvernement somalien de transition, a souligné Ramtane Lamamra, le commissaire pour la paix et la sécurité de l'Union africaine (UA).
"L'Union africaine est très inquiète du fait que l'insécurité en Somalie se répand dans la région", a dit M. Lamamra devant le Conseil de sécurité de l'ONU, soulignant une attaque à la bombe dans la capitale de l'Ouganda en juillet revendiquée par les shebab.
L'envoyé africain a indiqué qu'une réunion ministérielle de l'UA avait décidé de "renforcer" les forces de l'UA en Somalie (AMISOM) "de manière à porter sa composante militaire à 20.000 hommes et sa composante de police à 1.680".
Il a dit que cette hausse des moyens serait mise en place dans les prochains mois mais a demandé au Conseil de sécurité de soutenir cette initiative et de faire en sorte que les troupes soient payées et équipées de manière adéquate.
Il y a actuellement moins de 8.000 troupes, principalement fournies par l'Ouganda et le Burundi, venant en appui du gouvernement de transition à Mogadiscio.
M. Lamamra a expliqué qu'il devrait y avoir "un blocus naval et une zone interdite aux vols au-dessus de la Somalie pour prévenir l'entrée de combattants étrangers en Somalie de même que les vols transportant des armes et des munitions pour les groupes armés en Somalie".
La Somalie n'a plus de gouvernement central depuis le début de la guerre civile en 1991 qui avait renversé l'ancien président Mohamed Siad Barre.
Le fragile gouvernement en place ne contrôle que quelques rues de Mogadiscio, ville où les insurgés shebab mènent des attaques depuis mai 2009 pour renverser l'administration.
FAIT DIVERS ITALIE - Le pèlerinage de l'horreur
De notre correspondant à Rome, Dominique Dunglas
Sabrina Missari est soupçonnée d'avoir tué sa cousine Sarah Scazzi (à droite)
Le visage angélique de Sarah, la froide détermination de Sabrina, l'énigme de Michele - assassin pédophile ou victime expiatoire d'un gynécée familial ? - sont les ingrédients d'un fait divers qui passionne et divise l'Italie. La péninsule vit son "affaire Grégory". Des milliers de curieux, parfois venus de centaines de kilomètres, défilent chaque jour devant la maison du crime dans un pèlerinage de l'horreur au point de nécessiter l'intervention de la protection civile.
Quinze ans, blonde comme les blés, vivant dans une famille modeste à Avetrana, petit village des Pouilles, Sarah Scazzi disparaît le 26 août dernier alors qu'elle se rend à pied au proche domicile de sa cousine et meilleure amie, Sabrina, âgée de 22 ans. Fugue d'amour ? Enlèvement par un homme rencontré via Internet ? Crime mafieux ? En ce mois d'août un peu creux, la presse se passionne immédiatement pour l'affaire. D'autant plus que toute la famille Scazzi, enivrée par cette soudaine notoriété, participe au déchaînement médiatique autour de la disparition de l'adolescente.
Le 7 octobre, Concetta Scazzi, la mère de Sarah, est sur le plateau de Chi l'ha visto ("Perdu de vue"), une émission de grande audience qui recherche les personnes disparues. Pendant la retransmission en direct, une dépêche d'agence tombe : Michele Misseri, oncle de Sarah et beau-frère de Concetta, a avoué le meurtre de la jeune fille. Il a violé son cadavre avant de le jeter dans un puits. Concetta apprend la mort de sa fille devant les caméras. Cinq millions d'Italiens assistent à la scène. Aucune télé-réalité n'a jamais osé aller aussi loin...
Une perverse relation père-fille
Cinquante-sept ans, un visage frustre buriné par le travail de la terre, des yeux incroyablement bleus, Michele Misseri devient le symbole du mal. On se penche sur son passé de croquemort en Allemagne pour expliquer sa nécrophilie. Sans doute lui même a-t-il été victime d'abus sexuels alors qu'il était enfant.
Mais alors que le dossier semblait bouclé, la police continue l'enquête car plusieurs invraisemblances entachent les aveux de Michele. Et le 15 octobre, l'accusé change de version : c'est sa fille Sabrina qui a conduit Sarah dans le garage où le crime s'est produit. Elle voulait "punir" sa cousine qui avait les faveurs d'Ivan, un garçon du village dont elle était également amoureuse. Sabrina aurait physiquement participé à l'assassinat en immobilisant Sarah. Sabrina est alors le centre de l'attention. On découvre que cette jeune femme, grande fan des reality shows et qui rêvait de devenir esthéticienne, a un caractère tyrannique. Régissant tout dans la maison et occupant trois pièces, elle contraignait son père à dormir sur un lit de camp. Jusqu'où allait cette perverse relation père-fille ? Michele s'est-il accusé d'un crime pour sauver sa fille ?
Incarcérée, Sabrina crie son innocence. Mais de nouveaux éléments changent chaque jour le puzzle de la mort de Sarah. Le viol n'est plus certain et il ne pourra pas être prouvé car le cadavre est resté trop longtemps immergé dans le puits. Cosima, la mère de Sabrina, elle aussi sous l'influence de sa fille, a menti aux enquêteurs. Michele pourrait avoir fait la sieste à l'heure où le crime a été perpétré. Enfin, Sarah n'a peut-être pas été assassinée dans le garage mais dans la villa. La passion autour de ce fait divers n'est pas près de s'éteindre.lepoint
USA: le tabou gay dans l'armée rétabli temporairement en appel
On s'y perd dans la partie de ping-pong legislatif: mercredi, une cour d'appel californienne a autorisé temporairement les autorités militaires à continuer à appliquer la loi interdisant aux soldats gays de révéler leur orientation sexuelle.
De son côté, Obama l'a répété, c'est au Congrès d'abolir la loi. Problème, vu que les démocrates vont perdre des sièges le 2 novembre, cela sera encore plus compliqué.
La Russie entreprend un vaste programme de privatisations
Le gouvernement russe a approuvé un programme de privatisations pour un montant estimé de 42 milliards d'euros sur cinq ans, a annoncé mercredi 20 octobre le vice-premier ministre russe, Igor Chouvalov. La liste comprend neuf cents entreprises, parmi lesquelles figurent le pétrolier Rosneft, la banque semi-publique Sberbank ou encore la banque publique VTB, deuxième du pays en termes d'actifs. "Selon les données préliminaires, grâce à la réalisation du programme de privatisations, le gouvernement pourrait recevoir 1 800 milliards de roubles [42 milliards d'euros]", a déclaré M. Chouvalov, cité par l'agence Itar-Tass.
La liste présentée aujourd'hui, qui comprend des entreprises considérées comme stratégiques, doit encore être signée par le président, Dmitri Medvedev. Concernant le groupe Rosneft, le gouvernement russe est prêt à vendre 15 % d'actions dans les cinq ans et à perdre son contrôle après 2015. Pour la société de chemins de fer russes, la RJD, Moscou envisage entre 2013 et 2015 de vendre sur le marché 25 % moins une action. Pour la Sberbank, il est envisagé de réduire la participation de la banque centrale russe (BCR) entre 2011 et 2014, a indiqué M. Chouvalov, sans donner plus de détails sur le paquet d'actions qui sera mis en vente. Enfin, le vice-premier ministre a confirmé la volonté du gouvernement de vendre 10 % d'actifs dans la banque VTB en 2010, de se séparer encore d'un paquet de 10 % en 2011 et d'une autre part comprise entre 10 % et 15 % en 2012.
A la fin de juillet, les autorités russes avaient annoncé avoir établi une liste de sociétés publiques ou semi-publiques qui seront partiellement mises en vente entre 2011 et 2013. Cette nouvelle vague de privatisations, la plus grande depuis les années 1990, a pour objectif de contribuer à moderniser le pays et à maîtriser son déficit budgétaire.
Chavez et Ahmadinejad affichent un front uni à Téhéran
A l'issue d'une visite de deux jours à Téhéran, Chavez a condamné les menaces militaires portées contre l'Iran, que les Etats-Unis et Israël n'excluent pas d'attaquer pour l'empêcher d'acquérir l'arme nucléaire.
La visite de l'allié latino-américain de Téhéran intervient une semaine après le voyage d'Ahmadinejad au Liban, où l'a fêté le mouvement chiite du Hezbollah. Ces deux démarches diplomatiques visent en partie à montrer à Washington que l'Iran compte encore dans le monde des amis prêts à contester les intérêts américains.
"Je dois profiter de l'occasion pour condamner ces menaces militaires dirigées contre l'Iran", a dit Chavez lors d'une conférence de presse où chacun des deux hommes appelait l'autre "frère".
"Nous savons qu'ils ne réussiront jamais à restreindre en quoi que ce soit la révolution islamique (...) Nous nous tiendrons toujours côte à côte, non seulement nous résisterons mais nous serons victorieux côte à côte", a-t-il ajouté.
Chavez a dit avoir signé plusieurs nouveaux accords destinés à stimuler la coopération bilatérale dans le domaine industriel.
De son côté, Ahmadinejad a affirmé que l'Iran et le Venezuela s'inscrivaient dans un front révolutionnaire d'Amérique latine "qui s'étend jusqu'en Asie orientale".
"Si autrefois mon frère M. Chavez et moi, ainsi que d'autres personnes, étions seuls dans le monde, aujourd'hui une longue file de responsables révolutionnaires sont debout ensemble", a-t-il dit.
"Les ennemis de nos peuples partiront un jour. C'est la promesse de Dieu, et la promesse de Dieu sera tenue", a ajouté Ahmadinejad dont les propos seront sans doute interprétés en Israël comme une nouvelle menace de celui qui a souvent affirmé que l'Etat juif disparaîtrait.
Robin Pomeroy, Philippe Bas-Rabérin pour le service français
Corruption dans le foot: la Fifa suspend deux membres du comité exécutif
"On a dû prendre la décision de suspendre deux membres du Comité de la Fifa", le Nigérian Amos Adamu et le Tahitien Reynald Temarii, a annoncé le président de la commission d'éthique, Claudio Sulser, lors d'une conférence de presse.
La Fifa a décidé de frapper fort mercredi en suspendant provisoirement deux membres de son comité exécutif soupçonnés de corruption pour la désignation du pays-hôte du Mondial-2018, son président Joseph Blatter exigeant le respect des règles pour tout le monde.
"On a dû prendre la décision de suspendre deux membres du Comité de la Fifa", le Nigérian Amos Adamu et le Tahitien Reynald Temarii, a annoncé le président de la commission d'éthique, Claudio Sulser, lors d'une conférence de presse tenue mercredi à Zurich.
"J'attends de tous les membres (...) de la famille de la Fifa qu'ils se comportent de manière honnête et sincère. Tout le monde doit respecter les règles", a de son côté affirmé Joseph Blatter, selon lequel "la société est pleine de démons".
La commission d'éthique a également suspendu provisoirement quatre officiels (Slim Aloulou, Amadou Diakite, Ahongalu Fusimalohi et Ismael Bhamjee) "en relation avec le processus de désignation des villes hôtes pour les Mondiaux en 2018 et 2022", selon un communiqué.
Ces mesures, à effet immédiat, sont "provisoires" et sur une "durée limitée" de 30 jours qui peuvent être prolongées de 20 jours supplémentaires, a ajouté M. Sulser.
La commission d'éthique a pris cette décision "à l'unanimité", estimant qu'elle avait une "tolérance zéro" pour la violation du code d'éthique de la Fifa, a-t-il précisé.
La Fédération internationale de football avait convoqué ces deux membres de son comité exécutif, MM. Adamu et Temarii, mercredi devant sa commission d'éthique chargée d'enquêter sur des soupçons de corruption, à la suite des révélations du Sunday Times dimanche.
Le quotidien britannique avait mis le feu aux poudres avec une enquête titrée "Coupe du monde: des votes à vendre". Le journal britannique citait principalement leurs deux noms. Amos Adamu, membre nigérian du comité exécutif de la Fifa, aurait réclamé 570.000 euros pour soutenir une candidature.
Reynald Temarii, vice-président de la Fifa et président de Confédération océanique de football (OFC), aurait quant à lui demandé 1,6 million d'euros au profit d'une académie de sports. Il aurait aussi affirmé que deux candidats à l'organisation du Mondial auraient déjà offert de l'argent à l'Océanie pour obtenir son vote.
Le secrétaire général Jérôme Valcke a précisé que la commission avait obtenu du Sunday Times "l'intégralité" de l'enregistrement et qu'elle avait visionné le document mettant en cause les deux officiels.
"Je suis 100% certain de mon intégrité. Je prouverai que je suis un honnête homme", avait pourtant affirmé mardi matin M. Temarii sur le site internet britannique insideworldfootball.biz.
Joseph Blatter, qui a tenu à rappeler que dans le football "il y a les bons joueurs et les mauvais joueurs", s'est félicité de la rapide réaction de son organisation. "Le bon côté (dans cette affaire) est que nous avons réagi immédiatement" aux allégations de corruption, a-t-il dit.
"Tout le monde doit respecter les règles", a ajouté le président de la Fifa qui a rappelé que, en cas de non respect, son organisation "dispose des outils nécessaires pour intervenir. C'est ce que nous avons fait aujourd'hui".
L'Angleterre, la Russie, l'Espagne associée au Portugal et les Pays-Bas avec la Belgique, sont candidats à l'organisation de la Coupe du monde 2018. Le Qatar, l'Australie, les Etats-Unis, le Japon et la Corée du Sud le sont pour 2022.
La désignation des organisateurs des Mondiaux 2018 et 2022 est toujours maintenue au 2 décembre à Zurich, ont précisé les responsables de la Fifa.
Vers un nouveau report de l'élection présidentielle ?
Selon le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner, interrogé par l’AFP, l’hypothèse d’un report d’une semaine du second tour de l’élection présidentielle, toujours prévu le 24 octobre, serait envisagée. Mais les principaux intéressés, les candidats Alpha Condé et Cellou Dalein Diallo, ne se sont pas exprimés sur la question.
La Guinée se dirige-t-elle vers un troisième report du second tour de l’élection présidentielle ? À en croire le ministre français des Affaires étrangères, qui s’est exprimé sur le sujet mercredi en marge d'une réunion ministérielle destinée à préparer le 13e sommet de la Francophonie (qui doit avoir lieu à Montreux, en Suisse, ce week-end), cette hypothèse est sérieusement envisagée.
« Les protagonistes, le président [de l'Organisation internationale de la Francophonie, NDLR] Abdou Diouf, et moi-même, nous pensons que non plus le 24 mais le 31, il doit y avoir des élections en Guinée suffisamment calmes et transparentes », a déclaré Bernard Kouchner à l'AFP. Avant d’ajouter qu’il serait favorable à un report d’une semaine, si les candidats Cellou Dalein Diallo de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) et Alpha Condé du rassemblement du peuple de Guinée (RPG), étaient d'accord.
Report « pour raisons techniques »
« Nous l'espérons, en tous les cas, nous nous y attelons et la Francophonie dans ce dernier point mais aussi ailleurs a joué un rôle tout à fait précis et important », a-t-il indiqué. Le ministre est allé dans le même sens sur TV5. À la question de savoir si un report était programmé, il a répondu : « oui, de huit jours, mais pour des raisons techniques. Si c'est accepté par les deux candidats c'est formidable ».
« Compte tenu des blocages de ces dernières semaines, la tenue du scrutin le 24 paraît difficile et sera probablement reporté d'une semaine », a ensuite indiqué une source bien informée à l'OIF, impliquée dans l'accompagnement du processus électoral.
Le problème est que les appareils politiques des deux candidats se sont pour l'instant bien gardés de s’exprimer sur la question. « Nous sommes prêts pour le vote de dimanche », a déclaré mercredi Amadou Oury Bâ, vice-président de l’UFDG. Même son de cloches du côté du candidat Alpha Condé. « Nous souhaitons bel et bien que cette élection se tienne comme prévu dimanche », a affirmé François Lonsény Fall, un des leaders de l'Alliance arc-en-ciel qui soutient le candidat du RPG.
Selon Hugo Sada, délégué de l'OIF pour la paix, la démocratie et les droits de l'homme, une réunion entre le président de la Ceni et les deux vices-présidents ainsi que les deux candidats était prévue mercredi soir à Conakry pour étudier « la faisabilité » des élections à la date prévue.
Apaisement à Conakry
En attendant que les candidats se concertent sur la question du report et lui trouvent une réponse consensuelle, l’apaisement était perceptible à Conakry. Après deux jours de violences, lundi et mardi, au cours desquels la police a tiré à balles réelles sur des militants de l’UFDG, faisant au moins deux morts et 29 blessés parmi ces derniers, une solution de compromis a été trouvée pour la présidence de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni).
L’ancien président de l’institution Louseny Camara a été rétrogradé mardi au poste de vice-président, où il a rejoint Aminata Mame Camara, elle-même ex-présidente de la Ceni, et a été remplacé par le général malien Siaka Toumani Sangaré. Qui a désormais la lourde tâche d’organiser le dernier tour de la présidentielle. (Avec AFP)
Présidentielle 2010 Les étudiants du parti majoritaire se mobilisent
La Coordination des étudiants militants du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) a tenu le samedi 16 octobre 2010 à Ouagadougou, son assemblée générale sous le thème : « Contribution de l’étudiant militant du CDP à la réélection de Blaise Compaoré à la magistrature suprême au soir du 21 novembre 2010 ».
La Coordination des étudiants militants du CDP a fait le bilan de ses activités de 2009-2010. C’était lors de leur assemblée générale qui a eu lieu à Ouagadougou, le samedi 16 octobre. Venus de toutes les universités, des Unités de formation et de recherche (UFR), ces étudiants ont un objectif commun : réélire le candidat du CDP à la magistrature suprême au soir du 21 novembre 2010. Mobilisés autour de cet idéal, ils ont échangé sur le thème : « Contribution de l’étudiant du CDP à la réélection de Blaise Compaoré à la magistrature suprême au soir du 21 novembre 2010 ».
« Il nous faut relever les acquis, les forces et les faiblesses de nos activités et proposer des recommandations, afin que l’avenir soit meilleur avec Blaise Compaoré », a souligné, à l’ouverture des travaux, Anselme Boukoungou, président de la Coordination des étudiants militants du CDP.
« Nous, la coordination avons une obligation morale d’accompagner le candidat Blaise Compaoré, vu les actions qu’il ne cesse de poser pour l’amélioration des conditions de vie des étudiants », a-t-il ajouté. La paix, le bien-être des autres et l’épanouissement de tous les Burkinabè sont les soucis permanents de Blaise Compaoré. Pour cela, ils ne peuvent pas croiser les bras. « Soutenir alors, Blaise Compaoré, afin qu’il conduise notre pays vers des lendemains meilleurs est impératif pour nous, coordination », estiment les étudiants militants du CDP.
« Je suis fier de vous. Se déclarer militant du CDP demande de l’audace et de la détermination. Vous, jeunes camarades, êtes l’espoir. Camarades, vous avez une grande responsabilité, à savoir accepter les contradictions, cultiver la complémentarité, avoir l’esprit critique et faire rayonner les actions du parti », a dit le président national des jeunes du CDP, Salifou Sawadogo, ministre de l’Environnement et de Cadre de vie.
« Notre candidat est soucieux de la vie des jeunes, en particulier celle des étudiants. Il a élaboré un plan d’action spécifique aux étudiants », a-t-il ajouté. Le rôle des étudiants est capital à l’élection présidentielle : « Aller chercher vos CNIB qui sont indispensables pour le scrutin, la mobilisation est de taille, il a tenu à remercier les leaders de la coordination ». « L’hymne » du Congrès pour la démocratie et le progrès a été chanté. Sur ce, tous les étudiants militants du CDP ont promis une victoire écrasante à leur candidat Blaise Compaoré au soir du 21 novembre 2010.
Albert SANKARA
(StagiaireParcours des femmes journalistes Des doyennes partagent leurs expériences
A la faveur de la Journée nationale de la liberté de presse, le Centre de presse Norbert Zongo a organisé un panel-débat sur le thème : « la place de la femme dans les médias burkinabè », animé par trois doyennes que sont Aminata Ouédraogo, Jeanne Coulibaly, et Mafarma Sanogo. Celles-ci ont partagé leurs expériences avec la génération montante le 19 octobre 2010 à Ouagadougou.
« La sous-représentativité des femmes dans les sphères de décision tire ses origines des inégalités de perception et d’éduca tion entre les hommes et les femmes, dues à l’organisation sociale ». Cette remarque de Mme Aminata Ouédraogo, conseiller technique du ministre de la Culture, du Tourisme et de la Communication a été faite au cours du panel-débat sur la place des femmes dans les médias, le 19 octobre, à Ouagadougou. Elle a déploré la persistance de ces inégalités toujours vivaces, malgré l’avènement des sociétés démocratiques.
La situation est encore plus accentuée dans les pays en développement où l’ignorance, l’analphabétisme, la pauvreté et les pesanteurs socioculturelles s’érigent en véritables obstacles contre l’égalité entre les hommes et les femmes. « Les médias ne sont donc pas en reste, et les femmes ont été depuis longtemps reléguées au second plan », a-t-elle souligné, prenant à témoin l’œuvre de Molière intitulée « l’Ecole des femmes » selon laquelle, la science d’une bonne femme devrait se limiter à s’occuper de ses enfants et gérer les dépenses de la famille avec économie. De son point de vue, c’est dans cette logique que se définit le rôle ou la place de la femme, cantonnée à « des tâches de femmes ».
Comment peut-on alors parler d’égalité en pareille circonstances ? se demande t-elle. De son expérience en tant que journaliste-télé, elle retient les contraintes du métier, et des souvenirs tout aussi agréables que désagreables. « Comme c’était un métier d’homme, il est organisé de sorte que si vous voulez l’exercer en tant que femme, il faut s’armer de courage et d’intelligence pour braver les barrières ». Aux jeunes consœurs, elle a recommandé d’éviter à tout prix la courte échelle, de forcer le respect de soi-même, d’avoir de la retenue, des connaissances, de la performance et aussi de demeurer disponible, professionnelle, respectueuse et humble. Il faut de son avis, savoir ce qu’on veut, aimer et bien faire son travail.
L’ex-présentatrice du journal télévisé, Jeanne Coulibaly qui était précédemment attachée de presse à l’ambassade du Burkina Faso à Washington/USA, a particulièrement remercié le Centre de presse Norbert Zongo pour avoir honoré la femme, à travers le thème choisi pour la circonstance. Elle a également retracé son parcours et son expérience à la télévision nationale. « En tant que femme, ne fait pas de la télévision qui veut.
D’abord, il y a la télégénie, la prestance et surtout, il faut être forte de caractère pour surmonter les préjugés ». Jeanne Coulibaly se réjouit du fait que l’émission. « Au jour le jour » qu’elle animait, renommée Actu 7 entre-temps et maintenant, Actu Hebdo soit toujours fonctionnelle. Elle a affirmé que ce privilège de signer sur l’acte de naissance d’une émission qui a toujours été prisée est une source de satisfaction pour elle. Elle se souvient également du jour où elle a été appelée vers 18 h parce que le présentateur du jour avait un empêchement et à 19 h 55, elle était prête, sur le plateau et a réussi à sauver la situation.
Elle garde un mauvais souvenir, lorsqu’on a annoncé la mort de son confrère Norbert Zongo alors qu’elle présentait le journal télévisé. « J’ai éclaté en sanglots », se rappelle t-elle. A son retour des Etats-Unis, Jeanne Coulibaly a choisi de céder sa place de présentatrice à la génération montante et mène une carrière de chargée de communication au sein d’un projet du ministère des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique, plus précisement au CNSRT.
Marfarma Sanogo, actuelle directrice de cabinet du Médiateur du Faso a également fait part de son parcours à la radio et à la télévision nationale. Tout comme les autres, elle a vécu des bons et mauvais souvenirs. « Un journal de 20h raté en décembre 2004... A 10 mn du journal, les éléments n’étaient pas encore montés. Pour un directeur de chaîne, c’est douloureux », a-t-elle confié. Par ailleurs, elle a expliqué que des différentes situations vécues avec les superieurs hierarchiques ont été des rapports empreints tantôt de paternalisme, tantôt de domination, sans jamais baisser les bras.
« Les connaissances sont des choses qu’on ne peut pas vous enlever. Ne ratez pas les opportunités des formations. Ne dites pas que vous n’avez pas le temps », conseille-t-elle à ses jeunes consœurs. Elle les a exhortées à travailler pour démentir les idées préconçues et erronées sur les femmes des médias. Elle a surtout insisté qu’elles doivent occuper la place qui est la leur dans les médias en s’imposant par le travail bien fait et la force de caractère. Le Panel-débat a pris fin avec la projection d’un film sur l’assassinat de la journaliste russe, Anna Politkouskaïa.
Aimée Florentine KABORE
Sommet de la Francophonie Le monde francophone se retranche à Montreux
Environ 70 chefs d’Etat et de gouvernement attendus et près de 3000 délégués convergent vers Montreux, dans le canton du Vaud en Suisse du 22 au 24 octobre à l’occasion du XIIIe Sommet de la Francophonie qui a lieu dans un contexte plus ou moins difficile pour la langue française.
Montreux, dans le canton du Vaud en Suisse, passe pour être le centre du monde francophone du 22 au 24 octobre 2010. Et ses autorités mettent les bouchées doubles pour assurer à leurs convives, un sommet tranquille. En effet, la Conférence internationale de la Francophonie regroupera 3000 participants et 600 journalistes accrédités.
« Nous devons veiller sur des personnalités protégées par le droit international et la surveillance de l’espace aérien n’est pas une mission qui peut être confiée à la police », a déclaré un responsable de la sécurité, le commandant de police vaudoise, Jacques Antenen dans un quotidien suisse « Le Matin ». Il faut dire que la petite localité est étroitement sous surveillance depuis l’arrivée des délégués. La presse locale parle même de sommet sous haute surveillance.
Une précaution qui n’est pas sans rappeler les menaces d’attentat qui ont circulé depuis un certain temps sur des capitales européennes comme Paris, Londres, Berlin et autres. C’est dans ce contexte de « psychose sécuritaire » et de grogne sociale en France contre la réforme des retraites -transports perturbés, pénurie de carburant- que s’ouvrent les travaux sur l’avenir du monde francophone. « Il me semble que la présence de la France au niveau linguistique et du français fait des progrès », reconnaît le ministre Français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner. Mais, il ajoute que le problème du français n’est pas seulement une question de langue. « c’est aussi un problème de présence politique.
Sur certaines valeurs, la Francophonie peut être très importante. On l’a vu en Afrique de l’Ouest avec votre pays. L’influence du Burkina Faso est très importante dans tous les processus électoraux et de paix. C’est une démonstration qui a été faite par votre pays même », poursuit M Kouchner, arguant qu’il faut plus de moyens pour renforcer la présence du français dans le monde. Même si le contexte économique est loin d’être faste.
Environ 220 millions de francophones dans le monde
Les délégués de l’Organisation internationale de la Francophonie ont ouvert ce mercredi, leurs débats à Montreux, avec néanmoins une bonne nouvelle. Un rapport publié par l’Observatoire de la langue française indique que le nombre de francophones dans le monde est en hausse passant depuis 2007, de 200 à 220 millions de locuteurs.
C’est donc avec un sourire un peu crispé que les délégués se mettront au chevet de la langue française. La conférence ministérielle de la Francophonie,ouverte hier mercredi, a fait le bilan du secrétariat général de l’OIF. Les ministres ont porté leur regard sur une Francophonie rénovée, dynamique, dotée d’une vision. Ils ont également discuté des crises, de la bonne gouvernance et de la reconstruction d’Haïti, dévasté par un séisme en janvier dernier. « Toute ces questions dénotent d’une Francophonie plus solidaire, à la croisée des chemins certes, mais qui doit œuvrer à ce que les pays membres arrivent à sortir de la pauvreté.
Nous avons écouté le bilan du secrétaire général et plusieurs pays dont le Burkina ont demandé que le président Diouf puisse poursuivre la réforme entreprise et l’ambition qu’il se donne pour une Francophonie du XXIe siècle », explique le ministre de la Culture, du tourisme et de la communication du Burkina Faso Filippe Savodogo. Selon toute vraisemblance, Abdou Diouf devrait être reconduit pour un 3e mandat. La décision finale sera connue samedi à l’issue du XIIIe Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement.
Des inquiétudes planent sérieusement sur son avenir en Europe. En dehors de la France, de la Belgique et de la Suisse, la part de jeunes apprenant la langue de Molière (célèbre poète français) est en net recul. En Italie, les chercheurs observent les effets d’un changement de pratique en matière de 2e langue étrangère ; ce qui a conduit à une réduction drastique de l’allemand, mais aussi du français.
L’OIF qui se bat pour briser l’image d’une langue difficile est parfois confrontée à la désunion des francophones, notamment dans les instances internationales comme l’ONU. Le défi est d’autant plus grand aujourd’hui que le français au plan mondial, enregistre plutôt un succès fragile. Selon des projections faites par l’OIF, il y aura en 2050, plus de 85% des francophones en Afrique.
L’Afrique sauve le français
C’est donc du continent noir que vient le salut, notamment sa partie subsaharienne. Avec l ’océan Indien, elle compte 44% des jeunes apprenant le français. Et on estime que d’ici à 40 ans, l’Afrique accueillera plus de 500 millions de francophones. Au Burkina Faso par exemple, l’essor du français est spectaculaire. De 1996 à 2006, le nombre de gens parlant le français ou se déclarant l’avoir comme 1re langue a triplé.
« C’est lié à l’évolution de la situation de la scolarisation, de l’éducation. C’est aussi la jeunesse d’un continent qui se ressent au Burkina avec les grands efforts consentis en faveur de l’éducation. Le français, disons-le, est une langue transversale », commente le ministre burkinabè en charge de la Culture, Filippe Savadogo, ajoutant que le français décline en Europe et paradoxalement évolue en Afrique.
S Nadoun COULIBALY
PRESIDENTIELLE 2010 La presse internationale s’accorde avec le CSC
Le Conseil supérieur de la communication (CSC) continue sa chevauchée pour une campagne électorale apaisée. Après la presse locale, c’est à celle internationale que Béatrice Damiba et ses collaborateurs se sont adressés, le mercredi 20 octobre 2010. En effet, dans ses propres locaux, l’institution a lancé aux correspondants des médias internationaux au Burkina, un appel à la retenue et à la responsabilité dans le traitement de l’information électorale.
Pas d’offense, pas de diffamation ni de partialité. Rien que respect, éthique, déontologie, professionnalisme, pluralisme et équilibre dans le traitement de l’information. Ce sont les mots clés qui forment l’armature de la recommandation n°2010-0002/CSC que le CSC a faite à l’endroit des correspondants des médias audio-visuels internationaux émettant au Burkina. Et ce sont des recommandations que la présidente de l’institution, Béatrice Damiba, a tenu à communiquer de vive voix à ces relais internationaux. Elle reconnaît que ces correspondants n’ont pas le monopole des orientations générales des médias pour lesquels ils travaillent. Mais la présidente considère qu’à travers eux, son instituion s’adresse aux maisons mères. "Il ne s’agit pas de museler", a tenu à préciser Béatrice Damiba.
Pas de musellement mais tenir compte des valeurs culturelles
"La liberté de la presse est une réalité au Burkina, a-t-elle continué. Mais il faut tenir compte du contexte socioculturel de notre pays. Il y a un certain nombre de valeurs dont il faut tenir compte". Voilà pourquoi elle a appelé à la retenue, au respect, en somme, à leur sens de responsabilité dans la couverture médiatique de cette campagne qui s’annonce. Les correspondants ont dit avoir entendu et qu’ils s’efforceront autant que faire se peut de ne pas transgresser ces dispositions. Ce qu’a approuvé Béatrice Damiba : "A l’impossible, nul n’est tenu". La question des brouillages et autres interférences sur les fréquences qui rendent difficile l’accès aux stations audiovisuelles au Burkina est revenue sur le tapis. La présidente du CSC a répondu que son institution y pensait et que des ébauches de solution sont déjà au four. Dans la bonne humeur, le CSC a aussi rappelé aux uns et autres leurs devoirs financiers vis-à-vis de l’Etat burkinabè. La suspension de la fréquence de la chaîne panafricaine, Africa n°1, il y a de cela 9 mois, a, en dernière position, fait l’objet de discussions. Il est ressorti que des tractations se mènent pour que cette suspension soit levée dans un proche avenir.
Abdou ZOURE
Production d’énergie électrique SOPAM comble le Mali d’une centrale de 60 MW
Les difficultés criantes éprouvées par les pays ouest africains pour satisfaire les besoins énergétiques ont suscité la nécessité de l’appel à contribution du secteur privé dans ce domaine si stratégique. Dans le cadre de l’expansion de ses activités dans la sous région, le groupe burkinabé, SOPAM a construit et mis en exploitation en partenariat avec « Energie du Mali » (EDM), une centrale thermique d’une capacité installée de soixante Mégawatts (MW) à Sirakoro à quelques encablures de Bamako, la capitale. Cette infrastructure a été accueillie à sa juste valeur par les plus hautes autorités maliennes dont le président Amadou Toumani Touré en personne.
La section « Energie » du groupe « Sogli Pangueba Mohamed » (SOPAM) présidé et dirigé par l’homme d’affaires burkinabé du même nom vient de frapper un grand coup dans son domaine de prédilection hors des frontières nationales. La rampe de son ambition de conquérir la sous-région ouest africaine a été lancée au Mali.
L’expansion des activités de la société s’affiche grandement à Sirakoro, commune de Kalabancoro, cercle de Kati, région de Koulikoro, à une dizaine de kilomètres de Bamako. Le fruit du partenariat entre l’Etat malien et SOPAM Energie se dresse là à travers une centrale thermique de soixante (60) mégawatts (MW) dont le lancement de la production est intervenu, jeudi 14 octobre dernier dans une ambiance emportée par une prise d’élan nationale pour une croissance économique soutenue sur les bords du fleuve Niger.
L’inauguration de cette installation de haute importance a mobilisé les plus hautes personnalités maliennes et une importante délégation burkinabé. D’un côté, le président Amadou Toumani Touré, les ministres Igor Mamadou Diarra de l’Eau et de l’Energie, Ahmed Diané Semega des Transports et de l’Equipement. De l’autre, l’ambassadeur Mohamed Sané Topan, le roi du Yatenga Naba Kiba, l’archevêque émérite de Ouagadougou Mgr Utani Jean Marie Compaoré, le président du Conseil présidentiel pour l’investissement Djibrina Barry, le président du Cercle des jeunes chefs d’entreprises, Mamadi Sawadogo dit « Kadaffi ».
Le bon voisinage entre le Mali et le Burkina Faso s’est encore trouvé désormais magnifier à Sirakoro, cette fois-ci, sur un socle économique. La première Centrale thermique construite au Mali sur investissement privé s’inscrit dans les réalisations exprimées par le président Amadou Toumani Touré dans son Programme quinquennal (2007-2012) « Projet de développement économique et social » (PDES) à savoir « Le renforcement et l’accroissement de l’offre en matière d’énergie électrique ». Son ouverture a été doublement rangée à l’actif du bilan du Chef de l’Etat actuel et dans les acquis du Cinquantenaire d’indépendance.
Le processus d’érection de cette infrastructure commence en 2007 lorsque le Président-Directeur Général (PDG) de SOPAM, Mohamed Pangueba Sogli, présente aux autorités maliennes un projet de concession. Même si cela séduit d’emblée le chef de l’Etat et son gouvernement, l’initiative du Burkinabé ne manque pas d’être traitée d’irréalisable par une race d’économistes animés d’un scepticisme et d’un pessimisme béats. Guidé par le bon flair que cette proposition peut être une bonne issue à la résolution durable de la crise énergétique, le président de la République charge néanmoins ses plus proches collaborateurs de baliser le terrain pour la faisabilité du projet.
La franche collaboration entre l’Etat malien déterminé à surmonter ses problèmes énergétiques et un homme d’affaires en quête d’expression réussit à venir à bout de toutes embûches pour embarquer dans ce défi toutes les autres parties prenantes dont un pool bancaire (BIM SA, BOA SA Mali, ECOBANK SA Mali, BNDA SA, BMS SA, BURKINA BAIL) qui a mobilisé à lui seul 18,482 milliards F CFA.
Le processus est enclenché pour être irréversible. Sous l’appellation « SOPAM Energie-Mali » dont le directeur Général, Jean Marie Sangaré, un jeune malien rompu des réalités du secteur électrique national, le groupe burkinabé signe successivement le 03 janvier 2007, une convention de concession avec le gouvernement malien représenté par le ministère de l’Eau et de l’Energie, le 19 janvier 2007 un contrat d’achat d’énergie avec EDM, le 14 février 2007 la convention de crédit avec le pool bancaire. « Les banques sont fières d’avoir participé à cette bonne aventure d’affaires.
C’est un projet structurant qui s’inscrit dans la stratégie de croissance du Mali. Elles se réjouissent du financement de cet ouvrage dont tous les tests en grandeur nature ont été concluant et confortent leur intervention dans le partenariat entre les secteurs public et privé », se réjouit Mohamed Krisni, PDG de la Banque internationale du Mali (BIM), chef de file des bailleurs.
Audace entrepreneuriale, vision d’Etat, bouffée d’énergie
Les travaux de Génie Civil démarrent en juillet 2007, les premiers équipements arrivent en février 2008 et le premier groupe des cinq de onze MW chacun est mis en marche en septembre 2010. L’Etat malien et le groupe SOPAM ont gagné le challenge dans les délais impartis de trente-six mois pour la réalisation de la Centrale avec une durée de concession de cinq ans.
Une quinzaine d’entreprises africaines, chinoises et européennes ont redoublé d’ardeur, de technicité et d’ingéniosité pour rassembler toutes les pièces de la Centrale de dix mille tonnes achetée en Chine populaire et transportée à quinze mille kilomètres pour être montée. D’un coût global de vingt-deux milliards F CFA avec une participation du promoteur (SOPAM) à hauteur de 1,6 milliard F CFA et une contre-garantie de quatre milliards F CFA de la Banque internationale du Burkina (BIB), la Centrale thermique de Sirakoro est un système d’évacuation d’énergie fonctionnant au fioul lourd.
L’Etat malien a fourni le terrain d’implantation, accordé des facilités fiscales et douanières. EDM a aussi mis la main à la pâte avec quatre milliards F CFA. Bâtie sur 3,1 hectares, l’infrastructure est constituée d’équipements et de bâtiments annexes abritant le stockage de carburant, la centrale, le système de refroidissement et le système d’évacuation du carburant.
La puissance garantie de la centrale est de quarante MW avec une productibilité annuelle de 350.4 Gigawatt/heure (Gwh). « Cette unité industrielle traduit la confiance du Chef de l’Etat au rôle primordial des opérateurs économiques dans le développement. Elle va apporter une réponse durable aux problèmes d’énergie auxquels de nombreux pays sont confrontés. Premier du genre, cette infrastructure traduit à la fois la vitalité de l’intégration sous régionale et la valorisation de l’expertise des différents pays qui peut être mise à contribution pour réaliser le progrès dans tous les sens », a indiqué Pangueba Mohamed Sogli, PDG du Groupe SOPAM.
Il a rendu un vibrant hommage au président Amadou Toumani Touré qui place une confiance au secteur privé et œuvre à lui donner les moyens de sa réelle expression dans l’économie nationale. Le Chef de l’Etat malien a pesé de tout son poids dans la bonne exécution du projet. Pour son ministre de l’Eau et de l’Energie, Igor Mamadou Diarra, la construction de la centrale thermique de Sirakoro est la résultante d’une somme de défis à relever pour donner au Mali les gages de son actuelle pleine croissance économique.
Ne disposant pas d’assez de ressources propres pour investir pleinement le secteur si stratégique de l’énergie dont la demande dans tous les sens et l’importance dans le développement ne cessent d’accroître, l’Etat malien a opté pour des investissements privés axés sur des contrats de type BOT « Build, Operate, Transfer » ou « Construire, Exploiter, Transférer » comme celui de l’homme d’affaires burkinabé, Pangueba Mohamed Sogli. Au terme de la concession, la centrale peut devenir donc la propriété du pays à la suite d’une négociation.
Tout en donnant une caution à l’investissement privé dans ce domaine, le gouvernement et son partenaire ont convaincu les banques à les accompagner dans un chantier de grande portée. Il pourra susciter le bien-être, favoriser les installations des unités industrielles, attirer les investissements et amoindrir les coûts de l’énergie. « Notre pays pose là un jalon de plus dans la quête de souveraineté énergétique.
Le renforcement de la capacité énergétique est désormais une réalité », soutient le ministre Diarra. Les infrastructures dans le domaine de l’Energie ont occupé une place importante parmi les réalisations marquant la commémoration du Cinquantenaire de son indépendance du Mali. Quatre (4) nouvelles centrales thermiques, deux (2) barrages hydroélectriques et un projet d’interconnexion avec la Côte-d’Ivoire sont classés dans le lot de ce jubilé d’or.
Ce sont plus de cent (100) nouveaux mégawatts qui ont été injectés dans le réseau de EDM dont l’inauguration de la Centrale thermique de Sirakoro, jeudi 14 octobre 2010 coïncide avec les cinquante (50) de création. A elle seule cette installation intervient pour 30% dans l’amélioration de l’offre en énergie électrique. La formule « BOT » imaginée, proposée et réussie par le PDG de SOPAM est déjà suivie par d’autres investisseurs. Avec la bénédiction de l’Etat malien qui entend ainsi ouvrir une voie royale à la multiplication de ce type de partenariat novateur dans un secteur si stratégique pour le développement.
Jolivet Emmaüs