19 octobre, 2010

Le représentant de l'ONU en Irak échappe à un attentat

Le diplomate néerlandais est sorti indemne de cet attentat.
REUTERS/ALI ABU SHISH
Le diplomate néerlandais est sorti indemne de cet attentat.

Un attentat a visé mardi 19 octobre le convoi qui avait emmené le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU en Irak, Ad Melkert, à l'aéroport de Najaf (centre), tuant un policier et blessant trois autres, a affirmé la police. Le diplomate est toutefois sorti indemne de l'attaque. "M. Melkert va bien", a confirmé la porte-parole de l'ONU, Randa Jamal.

"Une bombe placée sur le bord de la route a explosé vers 13 h 30 (heure locale) au passage du convoi (...) qui venait de raccompagner à l'aéroport Ad Melkert", a affirmé le lieutenant Moqdad al-Moussawi, porte-parole de la police de la ville.

Le chef de la mission de l'ONU en Irak (UNAMI) avait indiqué lors d'une conférence de presse après une rencontre avec le guide spirituel de la communauté chiite, le Grand ayatollah Ali Sistani, être venu à Najaf pour discuter avec lui de la formation du gouvernement irakien.

L'Irak lance des enchères pour développer son secteur gazier

L'Irak lance des enchères pour développer son secteur gazier

La capacité des trois champs gaziers irakien est d'environ 11.000 milliards de pieds cubes © AP/Sipa

L'Irak organise mercredi des enchères pour attribuer trois champs gaziers, avec l'espoir d'attirer des investissements internationaux et devenir un acteur majeur dans la production de gaz, un pari qui s'annonce plus difficile que pour le pétrole. "Les enchères visent à accroître la production de gaz pour les besoins domestiques, alimenter les stations électriques et les entreprises, et faire de l'Irak un acteur régional et international dans la production et l'exportation de gaz", a affirmé le porte-parole du ministère du Pétrole Assem Jihad. Le français Total, le japonais Mitsubishi et des concurrents de Russie, de Corée du Sud, de Turquie et d'Inde figurent parmi les 13 postulants à cet appel d'offres repoussé deux fois.

L'Irak espère réussir aussi bien qu'il l'a fait pour son pétrole. L'an dernier, il a signé des accords avec des majors pour développer dix champs pétroliers et porter sa capacité de production à 12 millions de barils par jour (mb/j) en 2017 contre 2,5 mb/j actuellement. La capacité des trois champs gaziers est d'environ 11.000 milliards de pieds cubes (317 milliards de m3).

Trois champs gaziers

Celui d'Akkaz, découvert en 1992 dans la province occidentale d'Al-Anbar, s'étend sur 50 km de long et 18 km de large. Sa capacité est estimée à 5.600 milliards de pieds cubes (158 milliards de m3) et six puits ont déjà été forés. Le champ de Mansouriya, dans la province de Diyala, se trouve à 100 km au nord-est de Bagdad. Découvert en 1979, il compte quatre puits et sa capacité est de 4.500 milliards de pieds cubes (127,4 milliards de m3). Akkaz et Mansouriya avaient déjà été soumis à un appel d'offres dans le cadre d'une mise aux enchères de champs pétroliers, mais les concessions n'avaient pas été accordées. Le troisième est celui de Siba, dans le sud, près de la frontière avec l'Iran et le Koweït. Ce champ de 25 km sur 6 km, découvert en 1968, n'a jamais été développé. Sa capacité est de 1.100 milliards de pieds cubes (31,1 milliards de m3).

Comme pour le pétrole, il s'agit de contrats de service et non de partage des profits, c'est-à-dire que Bagdad paiera aux compagnies un prix fixe. "Les enchères pour le pétrole étaient plus faciles car il existe des oléoducs. Pour le gaz, il faut construire à partir de rien, ce qui requiert d'importants investissements", souligne Ruba Husari, fondatrice d'iraqoilforum.com. Les coûts concernent, selon elle, la construction de gazoducs vers des stations électriques, des usines ou des terminaux pour l'exportation. "Réussir à vendre ces contrats est un sacré défi pour l'Irak car aucune compagnie ne va se suicider pour gagner ces champs. Le gaz est différent du pétrole", juge-t-elle.

Retraits

Aucune société américaine ne participe ainsi à l'appel d'offres. Selon une source proche du dossier, le norvégien Statoil et l'italien Edison, en lice initialement, ont décidé de se retirer. "Il y a un certain intérêt, notamment parmi les sociétés opérant déjà au Moyen-Orient. Mais l'important pour les majors, c'est le retour sur investissements et cela est plus rapide et plus direct avec le pétrole qu'avec le gaz", explique Richard Quin, principal analyste de Wood Mackenzie, basé à Edimbourg.

Pour Alexander Poegl de JBC Energy, à Vienne, les compagnies du Koweït et de Turquie sont intéressées par des champs proches de leurs frontières, mais le fait que l'Irak veuille utiliser une partie de son gaz pour des besoins internes et une autre pour l'exportation, complique la donne. "Les réserves sont importantes mais pas suffisantes pour justifier la construction d'un réseau à partir de rien", estime Alexander Poegl.

USA : seuls 2/3 des électeurs d'Obama voteront démocrate

Parmi ses électeurs de 2008, 8% disent qu'ils vont voter républicain cette année et 21% sont encore indécis.


Barack Obama (AFP) Barack Obama

Ils avaient voté pour Barack Obama lors de l'élection présidentielle américaine de 2008. Mais, parmi cet électorat, seuls deux-tiers d'entre eux (67%) envisageraient de voter à nouveau pour les démocrates lors des élections parlementaires de mi-mandat du 2 novembre, à en croire un sondage publié mardi 19 octo

8% disent qu'ils vont voter républicain cette année et 21% sont indécis, selon cette étude, réalisé pour la chaîne CBS et le groupe d'experts Knowledge Networks,

Cote de popularité à 82% d'Obama chez les électeurs de 2008

En revanche, le sondage souligne aussi que la cote de popularité du président lui-même reste très forte (82%), parmi ceux qui ont voté pour lui en 2008.

Du côté de l'électorat centriste ou indépendant (ni républicain, ni démocrate), la popularité de Barack Obama s'est effritée : 42% seulement des indépendants qui ont voté pour Barack Obama en 2008 vont à nouveau voter démocrate cette année.

Mais 12% disent qu'ils vont voter pour des candidats républicains et 38% restent indécis, ce qui constitue une bonne nouvelle pour les démocrates face à des conservateurs annoncés comme les grands vainqueurs du scrutin.

Les républicains, qui surfent sur une vague de mécontentement des électeurs en raison d'un taux de chômage obstinément élevé, pourraient en effet reprendre la majorité à la Chambre des représentants, voire au Sénat.

- Le sondage a été réalisé dans tout le pays sur un échantillon de 1.077 Américains disant avoir voté pour Barack Obama en 2008. La marge d'erreur est de plus ou moins 3%.

Alstom dépose une plainte contre Eurostar

Alstom dépose une plainte contre Eurostar

La commande passée par Eurostar au constructeur allemand Siemens est une très mauvaise nouvelle pour le français Alstom, qui peine à s'imposer sur ce marché stratégique

Alstom a annoncé mardi avoir déposé une plainte contre Eurostar après la décision de l'opérateur du tunnel sous la Manche de choisir des trains construits par l'allemand Siemens, mettant ainsi à exécution les menaces évoquées plus tôt dans la journée par Richard Brown, le président d'Eurostar. "Alstom a déposé une plainte contre Eurostar devant la Cour de justice de Londres au sujet de l'appel d'offres", a dit un porte-parole du spécialiste dans les infrastructures d'énergie et de transport.

Richard Brown avait évoqué le même jour la perspective d'une plainte du groupe français lors de la présentation par la Deutsche Bahn de son projet de service de trains à grande vitesse reliant la Grande-Bretagne, l'Allemagne et les Pays-Bas.

Eurostar se défend

Eurostar, qui assure des liaisons commerciales entre Paris, Bruxelles et Londres depuis l'ouverture du tunnel sous la Manche en 1994, a annoncé le 7 octobre son intention d'acheter des rames à grande vitesse Siemens au détriment du fournisseur historique Alstom pour quelque 800 millions d'euros, une décision qui a provoqué la colère des pouvoirs publics français. Le secrétaire d'État français aux Transports Dominique Bussereau avait fait valoir que les trains proposés par Siemens n'étaient pas suffisamment longs et posaient des risques en termes de sécurité, notamment en cas d'incendie. "Il n'y a pas de problème de sécurité. Nous avons respecté un processus minutieux et exhaustif conformément à la législation européenne et avec le soutien du conseil d'administration", a assuré Richard Brown.

Lundi, la Commission européenne, réagissant à une lettre reçue de la part d'Alstom Transports, avait estimé que l'appel d'offres réalisé par Eurostar ne posait, pour l'instant du moins, aucun problème au regard des règles européennes en la matière. L'exécutif européen avait ajouté que le volet lié aux règles de sécurité dans le tunnel et à leur modification n'était pas de son ressort.


Entre 1,1 et 3,5 millions de manifestants à travers la France

Si les syndicats considèrent que la mobilisation ne faiblit pas, le ministère de l'Intérieur affirme que la participation a baissé par rapport au 12 octobre.


60.000 personnes ont manifesté mardi à Paris selon la police, 330.000 selon la CGT (AFP) 60.000 personnes ont manifesté mardi à Paris selon la police, 330.000 selon la CGT

3,5 millions de Français sont descendus dans la rue mardi 19 octobre pour marquer leur opposition à la réforme des retraites, selon la CGT, tandis que le ministère de l'Intérieur avance le chiffre de 1,1 million de manifestants, soit 130.000 de moins que le 12 octobre. Le syndicat annonce un chiffre équ

A Paris, la préfecture de police a dénombré 67.000 manifestants. Ce chiffre représente une nette diminution par rapport aux 89.000 manifestants comptés par la police le 12 octobre. Cependant la CGT a compté 330.000 manifestants à Paris, comme le 12 octobre.

Les syndicats relèvent une hausse de la contestation dans les principales villes.

A Toulouse, le cortège a fait le plein de manifestants : 155.000 personnes ont défilé selon les syndicats, 35.000 selon la préfecture. Il s'agit d'un nouveau record de mobilisation depuis le début du mouvement, selon ces deux sources.

A Marseille, la police a dénombré 23.000 manifestants, dont 800 étudiants, tandis que les syndicats en ont compté 240.000, un record de participation selon eux.

A Bordeaux, il y avait 34.000 manifestants selon la police, et 140.000 selon les syndicats, qui estiment là aussi qu'il s'agit d'un record.

A Rennes, la CFDT et la police s'accordent pour dire que la participation est un record également, avec 50.000 manifestants selon le syndicat et 26.000 personnes selon la police.

On ignore pour l'instant les chiffres de la mobilisation dans les autres villes. 266 manifestations étaient prévues à travers la France pour cette sixième journée d'action depuis la rentrée de septembre.

Approbation de l'opinion publique

Cette nouvelle journée d'action survient alors que la tension est montée d'un cran avec des stations-service à sec et des incidents lors de rassemblements lycéens. "Nous ne pouvons pas longtemps nous permettre de grandes perturbations", a prévenu Laurence Parisot, la présidente du Medef.

Pendant ce temps, l'examen du texte se poursuit au Sénat, où les débats pourraient durer encore plusieurs jours.

La mobilisation recueille toujours l'approbation de l'opinion publique. Lundi, dans un sondage CSA, 71% des Français exprimaient soutien et sympathie à la journée de mardi. Les perturbations sont importantes, notamment à la SNCF, dans les aéroports et sur les routes (> le point complet sur les perturbations).

Le Conseil de Paris vote pour l'ouverture d'une salle de consommation de drogue

Le Conseil de Paris vote pour l'ouverture d'une salle de consommation de drogue

Le Conseil de Paris a voté mardi en faveur de l'ouverture d'"au moins" un centre de consommation de drogue dans la capitale, souhaitée par le maire PS, Bertrand Delanoë, et rejetée par l'UMP dans la droite ligne de la politique du gouvernement sur le sujet.

Le Conseil de Paris a voté mardi en faveur de l'ouverture d'"au moins" un centre de consommation de drogue dans la capitale, souhaitée par le maire PS, Bertrand Delanoë, et rejetée par l'UMP dans la droite ligne de la politique du gouvernement sur le sujet.

"La réalité, c'est l'ampleur de plus en plus considérable de la consommation de drogue à ciel ouvert dans Paris. L'an dernier, plus de 10.000 personnes ont été prises en charge dans la capitale, par des dispositifs médico-sociaux spécialisés", avait rappelé le maire de Paris en début de débat.

Il a souligné que la ville "agissait" déjà depuis neuf ans pour la prévention des toxicomanies, "mais", "pour efficaces qu'elles soient, ces actions ne suffisent pas à traiter un phénomène d'une telle ampleur. Il faut innover, adopter de nouvelles méthodes".

Il veut donc "en relayant une demande constante du monde associatif, l'ouverture à titre expérimental en collaboration avec l'Etat, d'au moins un centre de consommation à moindres risques à Paris".

Véronique Dubarry, élue Verte, a "insisté" sur le fait que "plusieurs salles sont nécessaires à Paris", soulignant que la capitale compte plus de 2 millions d'habitants et la petite couronne 6 millions. Elle redoute qu'"une seule et unique salle ouverte à Paris soit vite submergée par l'afflux des demandes".

Le Nouveau Centre s'est abstenu, comme il l'avait annoncé. L'élue NC Catherine Bruno a toutefois rappelé qu'"il ne saurait y avoir de laissés-pour-compte de la santé publique".

L'UMP n'a pas varié dans ses positions : Philippe Goujon, patron de la fédération de Paris, a estimé que "sortir de la drogue ce n'est sûrement pas accompagner (les toxicomanes) dans la drogue".

Appelés "centres de consommation supervisés", "centres d'injection supervisés" ou encore "salles de consommation à moindre risque", voire "salles de shoot", ces lieux accueillent des usagers de drogues dures sous la supervision de personnels qualifiés.

L'ouverture éventuelle de tels lieux est en débat en France alors qu'il en existe déjà, parfois depuis une quinzaine d'années, dans plus de 45 villes de huit pays, essentiellement européens : Allemagne, Pays-Bas, Luxembourg, Espagne, Norvège, Suisse, Canada et Australie.

Cet été, le Premier ministre, François Fillon, avait affirmé que les salles de consommation de drogues, sous surveillance médicale, ne sont "ni utiles, ni souhaitables", alors que sa ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, avait souhaité une "concertation" sur le sujet.

College Humor Parodies Katy Perry and Sesame Street (VIDEO)

Katy Perry's chest may have been too much for Sesame Street, but it's fodder for funny for the folks over at College Humor.

The video features a reimagined version of "Teenage Dream," guiding us through a lesson in "addition.

Check out the video below.

Ben Laden vit sous protection au Pakistan selon CNN, Islamabad dément

Ben Laden vit sous protection au Pakistan selon CNN, Islamabad dément

Plusieurs experts d'Al-Qaïda ont estimé qu'il se trouvait au Waziristan du Nord, une de ces districts montagneux considéré comme l'un des principaux refuges des talibans afghans et pakistanais et de leurs alliés d'Al-Qaïda.


Le chef d'Al-Qaïda Oussama ben Laden et le numéro deux du réseau, Ayman al-Zawahiri, vivent dans le nord-ouest du Pakistan, sous la protection de certains agents des services de renseignement locaux, selon un haut responsable de l'Otan cité lundi par la chaîne CNN.

Le Pakistan a aussitôt "catégoriquement démenti" cette affirmation, par la voix de son ministre de l'Intérieur Rehman Malik.

Le responsable de l'Otan, dont le nom n'est pas cité, affirme également que le chef des talibans afghans, le mollah Omar, s'est déplacé ces derniers mois entre les villes pakistanaises de Quetta (sud-ouest) et Karachi.

Selon lui, le chef saoudien d'Al Qaïda, recherché par les Etats-Unis pour avoir commandité les attentats du 11 septembre 2001, vit dans de bonnes conditions dans une des zones tribales frontalières de l'Afghanistan, "sous la protection des habitants et de certains membres des services de renseignement pakistanais".

L'Egyptien Ayman al-Zawahiri se trouve dans la même région, mais pas au même endroit, ajoute ce responsable qui souligne que "personne (parmi les dirigeants d'Al Qaïda) ne vit dans une grotte", manière de dire que les deux chefs du réseau vivent dans de bonnes conditions.

"Je déments catégoriquement les informations sur la présence d'Oussama ben Laden, d'Ayman Al-Zawahiri ou même du mollah Omar au Pakistan", a réagi Rehman Malik, interrogé sur le sujet lors d'une conférence de presse à Karachi (sud).

"Nous avons toujours dit que si quelqu'un avait quelque information à nous donner, nous prendrions des mesures. Oussama ben Laden, (le chef des talibans pakistanais) Hakimullah Mehsud, (le chef rebelle islamiste) Ilyas Kashmiri et tous les autres terroristes sont des agents anti-islam et anti-Pakistan et des mercenaires assassins. Si nous avons des informations, nous agirons contre eux. Oussama ben Laden n'est pas au Pakistan", a martelé M. Malik.

Le porte-parole de la Maison blanche, Tommy Vietor, a minimisé pour sa part la portée des déclarations du responsable de l'Otan à CNN. "Nous continuons de rechercher Oussama ben Laden et Al-Qaïda où qu'ils soient pour qu'ils ne puissent plus attaquer le peuple américain et les Etats-Unis", a-t-il assuré depuis Washington.

Plusieurs responsables américains, dont récemment la secrétaire d'Etat Hillary Clinton, ont eux aussi affirmé ces dernières années qu'Oussama ben Laden se trouvait dans les zones tribales isolées du nord-ouest pakistanais.

Plusieurs experts d'Al-Qaïda ont estimé qu'il se trouvait au Waziristan du Nord, une de ces districts montagneux considéré comme l'un des principaux refuges des talibans afghans et pakistanais et de leurs alliés d'Al-Qaïda.

Mais aucune preuve n'est venue étayer ces différentes allégations, la trace d'Oussama ben Laden ayant été perdue après les attaques du 11 septembre 2001.

Plusieurs dizaines de cadres d'Al-Qaïda ont été arrêtés ces dernières années par les forces pakistanaises, mais les Etats-Unis, qui en ont également tué plusieurs dizaines par des tirs de drones sur les zones tribales, poussent régulièrement Islamabad à en faire plus contre les réseaux islamistes.

Washington reproche notamment au Pakistan de ne pas en faire assez contre certains alliés d'Al-Qaïda, notamment les talibans qui vont mener des attaques contre les forces américaines et de l'Otan dans l'Afghanistan voisin.

Israël: Netanyahu veut un serment d'allégeance pour juifs comme non-juifs

Israël: Netanyahu veut un serment d'allégeance pour juifs comme non-juifs

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu veut modifier un amendement controversé exigeant un serment d'allégeance de "tous ceux qui demanderont la citoyenneté israélienne", afin qu'il concerne juifs et non juifs, a annoncé son bureau lundi soir.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu veut modifier un amendement controversé exigeant un serment d'allégeance de "tous ceux qui demanderont la citoyenneté israélienne", afin qu'il concerne juifs et non juifs, a annoncé son bureau lundi soir.

"Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a demandé au ministre de la Justice de préparer un nouveau projet de loi sur le serment d'allégeance qui concernera toutes les personnes qui demanderont la citoyenneté israélienne", affirme le communiqué de son bureau.

Le projet de texte voté le 10 octobre par le gouvernement israélien amendait la loi actuelle sur la citoyenneté en ajoutant le paragraphe suivant: "Je jure de respecter les lois de l'Etat d'Israël comme Etat juif et démocratique".

Très critiqué, en particulier à gauche, mais aussi dans le monde, il ne devait s'appliquer qu'à des non-juifs, les juifs obtenant la nationalité en vertu de la Loi du retour et non de la Loi de citoyenneté. La loi dite du Retour offre automatiquement la citoyenneté israélienne à tout juif de la diaspora qui désire s'installer en Israël.

L'amendement n'est encore qu'une ébauche et sa rédaction définitive devrait prendre encore plusieurs mois.

Un porte-parole du Premier ministre a confirmé à l'AFP que le nouveau projet de loi serait destiné "aux personnes concernées par la Loi sur la citoyenneté et par la Loi du retour".

Plusieurs milliers d'Israéliens, juifs et arabes, ont manifesté samedi soir à Tel-Aviv aux cris de "Non au fascisme, oui à la démocratie".

Près de deux Israéliens sur trois (63 %) sont favorables à cet amendement, selon un sondage publié vendredi.

La chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton a appelé le 12 octobre Israël à "garantir pleinement l'égalité de tous ses citoyens", selon sa porte-parole Maja Kocijancik, qui a précisé, "cela veut dire qu'ils soient juifs ou pas".

Lundi, le metteur en scène britannique Mike Leigh a annulé une visite prévue en Israël pour protester contre le projet d'amendement, expliquant qu'il s'agissait de "la goutte d'eau qui fait déborder le vase", après une série d'actes du gouvernement israélien auxquels il s'opposait.

"Je ne peux pas venir, je ne veux pas venir, je ne viens pas", écrit-il dans une lettre adressée à l'école israélienne de cinéma et de télévision qui devait l'accueillir à Jérusalem.

ON EN PARLE Koulpélogo : un imam tué lors d’un affrontement

Rourga, localité située à 25 km de Ouargaye et relevant de la commune de Sanga dans la province du Koulpelogo, a été le théâtre d’un affrontement sanglant entre des membres de deux communautés islamiques, dans l’après-midi du dimanche 17 octobre 2010. L’imam qui appartient à une des communautés, poursuivi, s’est refugié dans une maison. Ses poursuivants y ont alors mis le feu, le brûlant vif. Du côté de l’autre communauté, un homme, haché à la tête, a été interné au centre hospitalier de Tenkodogo. Cet affrontement serait l’aboutissement d’une crise latente qui a débuté depuis l’année dernière. Auparavant, les deux communautés priaient ensemble dans la même mosquée jusqu’au jour où l’une d’elles a décidé de construire son propre lieu de prière à proximité de celui commun. Mais les autres s’y sont opposés et ont indiqué un lieu plus éloigné. Refusant cet emplacement à leur tour, les premiers ont construit malgré tout leur mosquée cette année. La prière du vendredi s’y déroulait, dirigée par l’imam qui vient d’être tué. Mais leurs adversaires ont saccagé la mosquée. Le hangar qui s’est élevé à la place a subi le même sort. La médiation du haut-commissaire, à l’époque, n’aura apparemment pas réussi à calmer les esprits. Un couvre-feu de 72 heures a été décrété le jour du drame. Hier lundi, les autorités se sont rendues sur les lieux et la police a ouvert une enquête. Quant au défunt imam, sa famille a décidé de l’inhumer à Cinkansé craignant ainsi des actes de profanation si elle le faisait à Rourga.

Blaise arrive déjà premier


Le tirage au sort qui a eu lieu dans la soirée du 18 octobre 2010 dans la salle de conférences des Affaires étrangères annonce-t-il déjà le tiercé gagnant de la course à la Présidence du Faso le 21 novembre prochain ? Occuperont en effet les trois premières places sur le bulletin unique Blaise Compaoré, Arba Hama Diallo et Bénéwendé Stanislas Sankara. Toujours est-il qu’après la cérémonie les conjectures allaient bon train sur le choix fait par Jérôme Bougouma qui consacrait Blaise Compaoré premier sur le bulletin unique.

Il est des hasards qui laissent pantois plus d’un cartésien. C’était le cas hier soir dans la salle de conférences du ministère des Affaires étrangères, qui a abrité le tirage au sort pour le positionnement sur le bulletin unique des sept candidats à la prochaine présidentielle. Trois candidats ont effectué le déplacement :

il s’agissait de Maxime Ouédraogo, d’Emile Paré et de François Kaboré. Les autres que sont Blaise Compaoré, Me Bénéwendé Stanislas Sankara, Arba Hama Diallo et Boukary Kaboré, dit le Lion, se sont fait représenter. Dans un pays où la majorité de l’électorat est analphabète, nul doute que figurer à une place stratégique sur le bulletin permet d’éviter des confusions bien fâcheuses pour le candidat.

Et ça, les candidats ou leurs représentants le savent. L’ordre de passage institué par le Conseil constitutionnel pour les besoins du tirage au sort était le suivant : Blaise Compaoré, Hama Arba Diallo, Maxime Kaboré, Bénéwendé Stanislas Sankara, Boukary Kaboré, Pargui Emile Paré et Ouampoussoga François Kaboré.

Et il n’était pas besoin d’être grand clerc pour deviner que la première place, en haut et à gauche du bulletin, était la plus convoitée. Avant les passages, des candidats, en l’occurrence Emile Kaboré et François Kaboré, ont d’abord exigé que l’on présente à l’assistance les différents numéros contenus dans les sept enveloppes.

Ce qui fut fait et le tirage pouvait commencer. Sur la feuille de cote, l’ordre à considérer est de haut en bas et de la gauche vers la droite jusqu’à épuisement du tirage.

Surprise, surprise ! Jérôme Bougouma qui représentait Blaise Compaoré s’avança, prit une enveloppe et offrit au président sortant la première place. Dans celle-ci, se trouvait en effet le numéro « 1 ». Un murmure se fit entendre dans la salle. Certains se surprirent même à applaudir.

La meilleure place étant déjà prise, une bonne partie du suspense est tombée. Successivement, chaque candidat ou son représentant choisira une enveloppe et les différents passages ont donné les résultats suivants.

Colonne de gauche, du haut vers le bas : Blaise Compaoré, Hama Arba Diallo, Bénéwendé Sankara, Emile Paré. Colonne de droite, du haut vers le bas, les « Kaboré » se disputent les trois places : Maxime Kaboré, François Kaboré et Boukary Kaboré.

En pareilles circonstances, on imagine bien qu’il y en a qui étaient satisfaits. D’autres, moins. Peuvent se recruter parmi les comblés Blaise Compaoré, bien sûr, Maxime Kaboré et Boukary Kaboré, dit le Lion. Le candidat indépendant, Maxime Kaboré : « Je suis en haut et à droite.

Je suis visible. Et sa proximité avec Blaise Compaoré n’en tire-t-il pas un certain avantage ? « Pourquoi ce ne serait pas Blaise Compaoré qui est plutôt à côté de moi », a-t-il répondu avec le sens de la répartie. Mamadou Kabré, qui a choisi pour le Lion, s’est dit également satisfait :

« Nous ne sommes pas confinés entre plusieurs candidats. Nous sommes carrément en bas, donc pas besoin de beaucoup fouiner pour nous retrouver ». Ceux qui auraient aimé se trouver à une autre place ont pour nom François Kaboré et Adama Dera (représentant de Me Bénéwendé Stanislas Sankara). Le premier a confessé :

« On aurait préféré mieux. Par exemple, celui qui est en 4e position est plus facile à retrouver ». Même états d’âme chez le second :

« J’aurais préféré soit la première place, soit le numéro 4. L’indication allait être plus aisée ». Par contre, s’il y avait un acteur politique qui ne croyait ni aux vertus d’une position précise ni au fétichisme des numéros, c’était bien Emile Paré. Pour le Chat noir, il n’y a pas de quoi fouetter …un chat.

« C’est un tirage au sort et le hasard a voulu que je sois en 4e position. Tout le monde me connaît et quelle que soit la position que j’occupe, l’électeur saura me reconnaître ».

Le Maroc démantèle un réseau de drogue lié à AQMI

Le ministre marocain de l'Intérieur a invoqué une responsabilité spéciale des Etats du Maghreb pour lutter contre la menace terroriste et renforcer la coopération.

Par Siham Ali pour Magharebia à Rabat – 18/10/10

[Siham Ali] Le ministre marocain de l'Intérieur Moulay Taieb Cherkaoui a annoncé de nouveaux efforts pour lutter contre le terrorisme au Sahel-Sahara et le trafic de drogues.

Un tribunal marocain a condamné samedi 16 octobre 34 membres présumés d'un réseau de trafic de drogues lié aux cartels colombiens de la drogue et à al-Qaida au Maghreb islamique.

S'exprimant vendredi lors d'une conférence de presse, le ministre de l'Intérieur Moulay Taieb Cherkaoui a souligné que le cerveau de la cellule démantelée la semaine dernière, un ressortissant espagnol arrêté au Maroc, travaillait avec un autre Espagnol récemment appréhendé à Bamako.

"A ce stade, nous pouvons confirmer sans équivoque la relation existant entre le terrorisme et le trafic de drogues. Les deux réseaux travaillent ensemble pour sauvegarder leurs intérêts", a déclaré le ministre, ajoutant que les terroristes d'al-Qaida utilisent tous les moyens pour assurer le financement de leurs opérations criminelles.

Selon Cherkaoui, la drogue arrive d'Amérique latine, plus spécialement de Colombie et du Venezuela, pour être entreposée dans le nord du Mali, où les cellules terroristes sont particulièrement actives.

Ce trafic de drogues implique des trafiquants de chira (résine de cannabis) marocains, qui transportent la drogue par bateau ou avions légers, en ayant violé l'espace aérien marocain à vingt reprises cette année.

Les terroristes assurent le transport à travers le désert du Mali et de l'Algérie jusqu'à la frontière marocaine ; une partie est revendue sur le marché local, le reste part pour l'Europe.

Les enquêtes ont montré qu'entre mars et août de cette année, ce réseau avait procédé à huit opérations, permettant de faire entrer 600 kg de cocaïne au Maroc via les frontières algérienne et mauritanienne.

Le ministre à précisé qu'al-Qaida apporte un soutien logistique et assure le transport de la drogue dans la région. Selon les chiffres du ministère de l'Intérieur, en novembre 2009, des éléments d'al-Qaida ont amené un camion de carburant vers un Boeing à l'arrêt, qui a été utilisé pour transférer plusieurs tonnes de cocaïne en provenance du Venezuela via le nord du Mali dans une zone sous le contrôle d'al-Qaida. Les terroristes ont fait démarrer l'appareil, mais n'ont pu décoller du fait de la mauvaise qualité du carburant.

Le ministre marocain a appelé les pays concernés à rester vigilants, à établir des passerelles de coopération et à renforcer les partenariats en matière de sécurité. Il a également souligné l'importance d'élaborer une stratégie préventive pour répondre à tous les risques que connaît la région, rappelant à son auditoire les menaces d'enlèvement et les assassinats auxquels sont exposés les touristes étrangers.

"Les rançons demandées servent aux armements d’al-Qaida et au financement des opérations terroristes", a-t-il indiqué.

Le ministre a conclu que le Maroc est parfaitement conscient de ses responsabilités, dans la mesure où le pays participe aux activités de maintien de la sécurité au niveau tant régional qu'international. Il a salué le partenariat entre le Maroc et l'Espagne dans ce domaine, et a exprimé son espoir de voir les efforts conjoints mettre un terme au terrorisme à l'avenir.

Ahmed Chtimi, spécialiste en relations internationales, a expliqué à Magharebia que les Etats du Maghreb doivent oublier leurs différends politiques et se consacrer à ce problème. Il a mis en garde contre une menace persistante au Sahel, devenu une région où les réseaux terroristes et les barons de la drogue font leurs affaires.

"Le Maroc et l’Algérie particulièrement sont appelés à unifier leurs efforts. Nécessité oblige ! On ne badine pas avec des terroristes qui n’ont pas de scrupules", a-t-il conclu.

Compte-rendu du Conseil extraordinaire des ministres du 18 octobre 2010

Une séance extraordinaire du Conseil des ministres a eu lieu aujourd’hui 18 octobre sous la présidence du Premier ministre Tertius Zongo. Le Conseil a adopté un projet de loi modifiant l’article 53 du Code électoral portant sur la carte d’électeur. L’intégralité du compte-rendu.

Le conseil des ministres s’est tenu le lundi 18 octobre 2010 en séance extraordinaire à partir de 09 heures 00 sous la présidence de Son Excellence, Monsieur Tertius ZONGO, Premier ministre, Président du conseil des ministres par délégation suivant décret présidentiel n°2010-638/PRES du 15 octobre 2010.

Il a délibéré sur un seul dossier inscrit à son ordre du jour.

DELIBERATION

AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA DECENTRALISATION

Le Conseil a examiné et adopté un projet de loi visant la modification de l’article 53 de la loi n°014-2001/AN du 03 juillet 2001 portant Code électoral, ensemble ses modificatifs, notamment dans ses dispositions relatives au contenu de la carte d’électeur.

Les modifications opérées à travers le présent projet de loi concernent les dispositions de l’article 53 et consacrent la suppression de la filiation de la carte d’électeur. Il s’agit essentiellement de conformer les dispositions dudit article aux spécifications des différentes pièces autorisées par l’article 52 pour l’établissement des listes électorales et dont la filiation contenue dans le code barre n’est pas apparente sur certaines de ces pièces.

L’adoption du présent projet de loi modificatif permettra la délivrance des cartes d’électeur à tous les inscrits sur la liste électorale, à charge pour eux de présenter le jour des élections l’une des pièces d’identification autorisées par la loi.

Le conseil a levé sa séance à 11 H 00.

Le ministre de la Culture, du tourisme et de la communication Porte-parole du gouvernement,
Filippe SAVADOGO
Commandeur de l’Ordre national