09 octobre, 2010

La délivrance L'équipe de France de football


L'équipe de France s'est fait peur devant la Roumanie au Stade de France. Les Bleus ont attendu la fin de la rencontre pour faire la différence grâce à Loïc Rémy et Yoann Gourcuff, deux joueurs remplaçants au coup d'envoi. Vainqueur 2 à 0 de la Roumanie, la France prend la tête du groupe D.
La délivrance est venue de Loïc Rémy, premier buteur du match. Lancé dans le dos de la défense roumaine par Alou Diarra, le Marseillais a gagné son duel à la course avec Chivu avant de tromper le gardien Pantilimon, irréprochable jusqu'ici, d'une frappe croisée à ras de terre (83e). Avant lui, Karim Benzema, Florent Malouda, Samir Nasri et Mathieu Valbuena avaient tous buté sur le gardien roumain, secondé à deux reprises par ses montants.

Dans les arrêts de jeu, Yoann Gourcuff imitera Rémy en transformant en but un passe en retrait du Stéphanois Dimitri Payet. Les trois remplaçants se retrouvent impliqués sur les deux buts marqués. Du 100% gagnant.

Mais avant de faire la différence, la France a peiné. Il faudra attendre la 40e minute pour assister au premier tir cadré de l'équipe de France. La frappe en pivot de Mathieu Valbuena est captée par le gardien Costel Pantilimon. Depuis la demi-heure, le quatuor Samir Nasri-Karm Benzema-Valbuena-Florent Malouda a pris le dessus sur la défense roumaine. Après Valbuna, Benzema enroule un ballon de l'angle de la surface, mais touche le poteau (41e). La meilleure action du Madrilène qui agace profondément par sa nonchalance. En début de seconde période, Hugo Lloris sauve les Bleus d'une manchette sur une frappe croisée de George Florescu (48e). La France a la maîtrise du ballon. Valbuena de l'entrée de la surface frappe et d'une manchette Pantilimon détourne sur sa transversale (58e). Après des débuts timides, Samir Nasri, chargé d'apporter une touche plus technique, frappe en angle fermé. Le gardien de Timisoara détournait en corner (59e). Les deux équipes sont alors au bord de la rupture. Lloris est sauvé à son tour par son montant droit quand Cristian Sapunaru reprend un ballon en retrait (71e). La France tremble mais la délivrance arrivera quelques minutes plus tard.

Grâce à cette victoire, qui met fin à près d'un an sans victoire au Stade de France, la France (6 points) prend la tête du classement du groupe D, avec un point d'avance sur l'Albanie et la Biélorussie.

CAN 2012: Le Burkina Faso démarre par une victoire


Le Burkina Faso a démarré ses éliminatoires de la CAN 2012 par une victoire 3-1 face à la Gambie. Les Etalons prennent ainsi la première place de la poule F.

Bon début pour le Burkina Faso en éliminatoires de la CAN 2012. Les Etalons ont battu la Gambie 3-1 ce samedi 8 octobre 2010. Ils avaient été exemptés de la 1ère journée suite au forfait de la Mauritanie.



Ce résultat permet ainsi aux Burkinabè de passer à la première place de la poule F devant les Gambiens, grâce à une meilleure différence de buts.

Lors de la 3e journée qui se déroulera du 25 au 27 mars 2011, le Burkina Faso accueillera la Namibie, actuelle 3e du groupe.

Euro2012: la France en position favorable sans jouer


La France a l'occasion samedi de prendre seule la tête de son groupe D de qualification à l'Euro 2012 en cas de victoire face à la Roumanie à Saint-Denis après les résultats nuls de ses autres adversaires vendredi soir.La Biélorussie, qui avait infligé une défaite d'entrée aux Bleus en septembre, n'a pu trouver l'ouverture sur le terrain du Luxembourg, concédant un match nul et vierge face à l'adversaire a priori le plus modeste du groupe.

De son côté, la Bosnie n'a pas su rebondir après sa défaite face aux Français à Sarajevo le mois dernier et elle n'a pu faire mieux que match nul 1-1 en Albanie.

L'Albanie et la Biélorussie sont ainsi co-leaders avec cinq points chacune. La France n'est qu'à deux longueurs et prendrait la tête du groupe D avec six points en cas de succès samedi soir.

Deux des derniers mondialistes européens, la Serbie et la Suisse, ont pour leur part confirmé leurs débuts difficiles dans ces qualifications pour l'Euro 2012.

Les Helvètes, qui ferment la marche dans le groupe G avec un bilan comptable vierge après deux rencontres, ont subi une nouvelle défaite au Monténégro (0-1). La jeune et surprenante république balkanique s'empare de la tête de la poule avant d'aller défier l'Angleterre chez elle mardi. Dans le même groupe, la Bulgarie a décroché sa première victoire en battant le Pays de Galles à Cardiff (1-0).

Si le Monténégro est à la fête, la Serbie voisine grimace. A domicile, les Serbes ont abandonné vendredi la deuxième place du groupe C au profit de leurs vainqueurs du jour, l'Estonie (3-1). L'Italie, leader de la poule, concède le match nul en Irlande du Nord (0-0), alors que la Slovénie assure face aux modestes Iles Féroé (5-1).

Le choc de la soirée, qui mettait aux prises dans le groupe A les Allemands et les Turcs à Berlin, a tourné largement en faveur des premiers.

L'Allemagne s'est en effet imposée nettement, 3-0, avec des buts de deux des têtes d'affiche de la dernière Coupe du monde: Miroslav Klose (42e, 87e), et Mesut Özil (79e).

TROIS SUR TROIS POUR LES PAYS-BAS

Un peu plus tôt, les Belges avaient disposé du Kazakhstan 2-0 et l'Autriche n'avait pas fait de détail face à l'Azerbaïdjan (3-0).

A Dublin, les Irlandais, confiants après leurs deux premières victoires, ont déjoué face à une Russie retrouvée et victorieuse 3-2.

Dans ce même groupe B, la Slovaquie a manqué l'occasion de prendre seule les commandes en s'inclinant en Arménie, face à un adversaire pourtant réputé faible (3-1). La Macédoine a, elle, gagné en Andorre (2-0).

Dans le groupe E, les Pays-Bas reviennent de Moldavie avec une victoire (1-0), tandis que la Hongrie, grâce notamment au triplé d'Adam Szalai, son jeune avant-centre évoluant à Mayence, leader infernal du championnat d'Allemagne, a écrasé Saint-Marin 8-0.

Dans le groupe F, la Géorgie bat Malte 1-0 et la Grèce écarte la Lettonie sur le même score.

Dans la poule H, le Portugal, sous pression, s'est rassuré devant le Danemark (3-1), alors que la Norvège s'était imposée à Chypre (2-1) en début de soirée.

Les champions du monde espagnols ont doublé leur nombre de points dans le groupe I en battant la Lituanie sans souffrir (3-1), en s'appuyant notamment sur un doublé du Basque Fernando Llorente. L'Espagne compte deux victoires en deux matches.

La République tchèque a disposé à Prague de l'Ecosse sur la plus petite des marges (1-0).

Rémi Vorano, édité par Jean-Philippe Lefief

Gangan télévision : la première chaîne de télévision privée lancée à Conakry…..

Gangan télévison, la première chaine de télévision privée en Guinée, a été lancée à Conakry cette semaine, a appris Guinéenews© de source proche de la direction générale.

Émettant à partir de Koloma et ayant le studios à Matoto, cette première chaine de télé privée appartient à Ibrahima Abe Sylla, leader de la Nouvelle Génération pour la République (NGR) et allié inconditionnelle de l’UFDG de Cellou Dalein Diallo. Elle emploie pour l’instant 25 personnes et ce nombre sera augmenté dans les prochaines semaines, apprend-on.

Dirigé provisoirement par Ousmane Diangolo Barry, « Gangan télévison peut être capté à travers Soditev ou sur la chaine publique UHF et a déjà 3000 à 4000 accès », ajoute un technicien de la boîte.

Interrogé pour connaître les objectifs d’un tel investissement en Guinée, Abe Sylla a déclaré : « j’ai lancé cette chaine de télé avec la radio qui est déjà opérationnelle depuis plusieurs mois pour participer au développement socio-économique de mon pays par le biais de l’information et l’éducation des populations guinéennes. Les objectifs spécifiques s’élargissent dans tous les domaines, notamment le renforcement de la démocratie en Guinée, la santé, l’agriculture, les infrastructures, etc…….

« Nous allons investir dans un avenir proche dans le domaine du tourisme en l’occurrence la construction de grands hôtels dont a besoin notre pays qui en manque cruellement », a ajouté en substance le leader de la NGR.

Diplômé en ingénierie des universités de Maryland et de Pennsylvanie (USA), Ibrahima Abe Sylla est fondateur AIS Engineering, la deuxième compagnie de télécommunication de l’État de Maryland, aux États-Unis d’Amérique. Il investit déjà en Guinée dans l’humanitaire, notamment la construction des écoles et autres centres de santé.

Côte d`Ivoire: "Si je suis élu, ce sera mon dernier mandat", confie Bédié

PDCI-RDA:Samedi 31 juillet 2010. Abidjan, Maison du PDCI-RDA à Cocody. Le Président Henri Konan Bédié rencontre la jeunesse du parti, conduite par son président Kouadio Konan Bertin (ककब PARIS - L'ancien président ivoirien Henri Konan Bédié assure que s'il est élu au scrutin présidentiel prévu le 31 octobre en Côte d'Ivoire, il effectuera le "dernier mandat" de sa carrière, dans un entretien
à l'hebdomadaire Jeune Afrique à paraître lundi.

"Si je suis élu, ce sera mon dernier mandat", dit sans détour l'ancien chef de l'Etat (1993-1999), assurant être "l'un des meilleurs candidats" parce qu'il a, à 76 ans, "l'expérience de l'âge" et a déjà "occupé tous les postes" importants à la tête du pays.

En cas de défaite, l'opposant au président Laurent Gbagbo promet de se retirer des affaires publiques: "Je trouverai une autre forme d'existence. Mais pas dans l'arène publique".

Sans cesse repoussée depuis la fin du mandat du président Laurent Gbagbo en 2005, la présidentielle est destinée à clore la crise née du putsch manqué de 2002, qui a coupé le pays en un sud loyaliste et un nord occupé par l'ex-rébellion des Forces nouvelles.

Arrivé à la tête de l'Etat à la mort du "père de la nation" Félix Houphouët-Boigny en 1993, Henri Konan Bédié a été élu président en 1995 et été renversé quatre ans plus tard lors d'un coup d'Etat militaire.

De nombreux observateurs lui attribuent la paternité du concept aux relents xénophobes d'"ivoirité", qui a contribué en 2000 à écarter la candidature de l'ancien Premier ministre Alassane Ouattara, devenu depuis son allié au sein d'une coalition d'opposants à Gbagbo, le Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP).

En cas de victoire à la présidentielle d'octobre, il n'exclut pas de nommer M. Ouattara à la tête du gouvernement: "Je crois que c'est tout à fait possible", dit-il.

Jugeant désastreux le bilan de Laurent Gbagbo, Henri Konan Bédié "pronostique plutôt un second tour entre le PDCI (son parti) et le RDR (celui de Ouattara)".

Enfin, il juge primordial la sécurisation de l'élection et "demande un renforcement de l'Onuci (la mission de l'ONU en Côte d'Ivoire) sur une base temporaire", ainsi que le déploiement massif d'observateurs pour garantir la crédibilité du vote.

Election ivoirienne: sécurité "pas idéale", selon le parti de Gbagbo

Front
© Partis Politiques par DR
Vendredi 08 octobre 2010. Abidjan, Golf Hôtel. Importante conférence de presse du Porte-parole de la Majorité Présidentielle, président du comité des experts et président du parti, Pascal Aff
ABIDJAN - Le Front populaire ivoirien (FPI), parti du président Laurent Gbagbo, a jugé vendredi qu`il fallait que la présidentielle se tienne bien le 31 octobre même si les conditions de sécurité ne sont pas
"idéales".

"Il faut reconnaître que cette élection ne va pas se passer dans les conditions idéales, en terme de sécurisation", a affirmé le président du FPI, Pascal Affi N`Guessan, lors d`une conférence de presse.

"Mais nous devons aller aux élections parce que nous ne pouvons attendre plus longtemps pour des conditions idéales", a-t-il poursuivi, saluant le climat de paix régnant dans le nord, contrôlé par l`ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) depuis le putsch manqué de 2002.

"Les acteurs politiques circulent et battent campagne librement dans cette zone. On ne nous a pas signalé de menaces et de tracasseries", s`est-il félicité, en "espérant que cela va continuer".

La sécurisation du scrutin reste entourée d`interrogations à environ trois semaines du vote dont 8.000 policiers et gendarmes sont censés en assurer le bon déroulement au sein d`unités mixtes loyalistes et ex-rebelles.

Le cantonnement des éléments FN promis à terme à l`armée reste par ailleurs limité. Le camp Gbagbo a exigé pendant des années que le "désarmement" de l`ex-rébellion soit réalisé avant l`élection.

JPEG - 21.7 ko Les travaux se poursuivaient sur le siège du CFOP En principe, c’est ce samedi 9 octobre 2010 que sera dévoilé au public le siège du C

JPEG - 21.7 ko
Les travaux se poursuivaient sur le siège du CFOP

En principe, c’est ce samedi 9 octobre 2010 que sera dévoilé au public le siège du Chef de file de l’opposition. A quelques heures de la cérémonie inaugurale, à laquelle sont attendues d’éminentes personnalités dont le Premier ministre et le Président de l’Assemblée nationale, nous avons fait un tour, ce 8 octobre dans les locaux du porte-drapeau de l’opposition politique burkinabè. Le constat est qu’il restait en encore des travaux de finition à parachever. Conscient de cela, le futur locataire des lieux, à savoir Me Bénéwendé Stanislas Sankara, s’est déplacé en personne pour s’enquérir de l’état d’avancement des travaux.

A notre passage ce 8 octobre aux environs de 11 h, le moins que l’on pouvait dire du siège du Chef de file de l’opposition dont l’inauguration est en principe attendue ce 9 octobre 2010 à 10 h, c’est qu’il n’était pas encore prêt de recevoir des invités. Les travaux de finition se poursuivaient. A divers niveaux, les uns et les autres s’activaient en vue du respect du rendez-vous. La plaque de la devanture était en train d’être fixée.

JPEG - 16.8 ko
Le locataire des lieux, Me Bénéwendé Sankara, optimiste quant au respect du rendez-vous inaugural

Ainsi, l’on pouvait y lire « Siège du Chef de file de l’opposition politique du Burkina Faso (CFOP). Tout près, un camion était garé, chargé de matériaux destinés au pavage. Tout autour, c’était des matériaux, des outils manipulés par des ouvriers : sables, briques pour pavage, gravillons, pelles, etc. Bref, il restait encore du travail pour parachever la finition du bâtiment. Pour encourager les hommes sur le chantier et s’enquérir de visu de l’état d’avancement des activités, le futur locataire des lieux, Me Bénéwendé Sankara, s’y était déplacé.

A L’écouter, pas question de reporter de nouveau la date d’inauguration de l’édifice. Il semblait optimiste quant à l’achèvement dans le délai des travaux en cours. Les locaux du siège du CFOP est la propriété d’une famille LOMPO qui les loue au locataire. Le siège de CFOP est situé à proximité de la CARFO (Caisse autonome de retraite des fonctionnaires de Ouagadougou), dans le quartier Koulouba. Il n’est pas non plus éloigné du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération régionale (MAE-CR). En effet, entre les 2 institutions il n’y a que l’Avenue du Président Maurice Yaméogo qui les sépare.

Comment le bouclier fiscal va être supprimé?

Nicolas Sarkozy et François Fillon, le 24 juin 2010 à l'Elysée.

Nicolas Sarkozy et François Fillon, le 24 juin 2010 à l'Elysée. B.LANGLOIS/AFP

POLITIQUE - Après le coup de boutoir des députés UMP contre le bouclier fiscal, la majorité s'organise pour trouver une porte de sortie honorable à ce symbole de la politique de Nicolas Sarkozy...

Sus au bouclier fiscal et à l’ISF! Jeudi une centaine de députés de la majorité, dont Louis Giscard d’Estaing, Patrick Balkany ou Axel Poniatowski, ont soutenu un amendement réclamant la suppression de ces deux dispositions dans le projet de loi 2011. Le début du déboulonnage de ce symbole du mandat de Nicolas Sarkozy? Pas si simple. Ce crime de lèse-Elysée a d’abord été immédiatement freiné par Jean-François Copé, le patron des députés UMP, soulignant jeudi que «personne ne peut penser qu'un sujet comme celui-ci puisse être traité en quelques jours» pendant le débat budgétaire qui va commencer en séance le 18 octobre.

Les socialistes, qui réclament la suppression du bouclier fiscal depuis 2007, ont sauté sur l’occasion pour prendre les députés rebelles au mot. «Il y a une majorité à l'Assemblée nationale pour voter la suppression du bouclier fiscal, donc faisons le dès octobre pour que cela soit appliqué dès 2011», a fait mine de proposer Jean-Marc Ayrault, le président des députés socialistes au Palais-Bourbon. Une simple posture puisque les intérêts des deux groupes divergent. «Nous voulons la suppression du bouclier fiscal ET de l’impôt sur la fortune, à la différence des socialistes qui veulent conserver l’impôt sur la fortune», explique à 20minutes.fr le député UMP du Val-d’Oise Axel Poniatowski. Au groupe socialiste, on confirme: «cette proposition ne change rien: notre sommes en décalage complet avec la droite sur la politique fiscale».

«Ne touchez pas au bouclier fiscal!»

De toute façon, le débat a été tranché vendredi par François Baroin. «Nous ne toucherons pas au bouclier fiscal ou à l'ISF dans la loi de finances 2011», a tranché vendredi le ministre du Budget, évacuant le débat à la «réflexion globale sur la fiscalité» qui sera lancée l'an prochain, comme François Fillon dimanche. Preuve que l’exécutif a évolué sur ce point sans le crier sur les toits, puisqu’en mars dernier, Nicolas Sarkozy lançait aux députés UMP: «Ne touchez pas au bouclier fiscal!». Mais pour la majorité, il faut trouver une solution pour se débarrasser de ce boulet, sans donner l’impression de reculer sur un symbole. Il faut donc une stratégie, et gagner du temps, pour la marteler aux Français.

La mise au point de François Baroin a apparemment été entendue par les députés frondeurs puisque Axel Poniatowski, contacté vendredi après-midi, concède qu’il «n’est pas évident que cet amendement aille au bout». «Nous ne passerons pas en force contre l’avis du gouvernement», assure l’élu. Jérôme Chartier, député UMP en charge des questions fiscales, donne la position officielle du parti: «Le tournant de la fiscalité ne peut pas se résumer à un débat sur l’ISF et le bouclier fiscal. La réforme est beaucoup plus vaste: il y a un amoncellement de couches fiscales perçues comme injustes par beaucoup de Français. C’est le genre de discussions qui ne se prennent pas entre la poire et le fromage. Ces sujets doivent être débattus longuement».

«Le vrai problème, c’est l’ISF»

Axel Poniatowski abonde en son sens. «Après les retraites, c’est à mon sens le débat prioritaire. C’est une révolution fiscale qui est à mener», dit-il. Lui refuse de parler de «symbole» à abattre et déplace tactiquement le problème: «le vrai problème, c’est l’impôt sur la fortune. Nous sommes le dernier pays au monde à en avoir un. Tant qu’on a l’ISF, il nous faut un bouclier fiscal pour corriger les effets pervers».

Reste à trouver un calendrier acceptable. Certains évoquent le collectif budgétaire de juin 2011, destiné à rectifier le budget 2011. Une hypothèse balayée par Jérôme Chartier, qui pense que le sujet sera abordé dans la loi de finances 2012 discutée en octobre 2011, après que la cour des comptes aura rendu son rapport sur les convergences fiscales entre la France et l’Allemagne. Soit juste avant la présidentielle. «C’est le temps de la réflexion, justifie Jérôme Chartier, démentant toute visée électorale. «J’aimerais que ce soit fait en 2011. Le problème est à gérer politiquement, reconnaît Axel Poniatowski. Sur le plan idéologique, on a fait en sorte de rendre l’ISF populaire et le bouclier fiscal impopulaire. Ce serait délicat de supprimer l’ISF du jour au lendemain sains faire de la pédagogie».

Une vidéo où Mélenchon traite Pujadas de "larbin" se répand sur le net

La vidéo montre Jean-Luc Mélenchon réagissant virulemment à une séquence du JT de David Pujadas, datant de 2009, dans laquelle ce dernier interroge le leader CGT des "Conti" de Clairoix.
Une vidéo dans laquelle Jean-Luc Mélenchon traite David Pujadas de "salaud" et de "larbin" en réaction à un entretien du journaliste avec un syndicaliste de Continental sur France 2, s'est propagée sur internet vendredi. Dans cet extrait du documentaire "Fin de concession" de Pierre Carles dont la sortie est prévue prochainement, M. Mélenchon réagit à une séquence du journal de 20 heures datant de 2009 dans laquelle M. Pujadas interroge Xavier Mathieu, leader CGT des "Conti" de Clairoix (Oise). Une usine qui a fermé début 2010 après des mois de conflit social mouvementé. Ecoutant les questions posées "est-ce que ça ne va pas trop loin ?", "est-ce que vous regrettez ces violences ?", "pour vous la fin justifie les moyens ?", le président du Parti de gauche lâche : "salaud, va !", suivi de "larbin. Arrête, ça me dégoûte !".

En fin d'après-midi, la vidéo avait déjà été vue plus de 2.000 fois sur DailyMotion et figurait sur des dizaines de sites internet, dont ceux du Figaro et du Nouvel Observateur. La direction des rédactions de France Télévisions a dénoncé dans un communiqué des "propos insultants" à l'égard de David Pujadas, estimant qu'ils "portent atteinte à l'honneur et à l'intégrité professionnelle" de tous les journalistes du groupe public. "Les critiques comme la contradiction nourrissent le débat démocratique, pas l'anathème. Nous rappelons que M. Mathieu a pu s'exprimer dans le cadre du 20h en répondant aux questions de David Pujadas ce qui démontre que France 2 comme toutes les chaînes du service public tient aux principes du pluralisme et de l'équité", ajoute le communiqué.

Ces dernières années, M. Mélenchon a fait du thème des médias un de ses combats de prédilection. Dans l'extrait du documentaire de Pierre Carles, l'eurodéputé critique les journalistes qui deviennent "les laquais" des "puissants". Dans son livre "qu'ils s'en aillent tous!" à paraître mi-octobre (Flammarion), il dénonce "les valeurs dominantes du spectacle médiatique" : "le sanglant, la méfiance de l'autre, le dégoût de soi" et explique qu'il entend "libérer les médias", jugeant que "rares sont les journalistes libres de s'émanciper".

L'Agrif déboutée de ses poursuites pour discrimination contre Anne Lauvergeon

Anne Lauvergeon, présidente du directoire d'Areva, lors de la présentation des résultats annuels du groupe en mars 2010.

Anne Lauvergeon, présidente du directoire d'Areva, lors de la présentation des résultats annuels du groupe en mars 2010. F. MORI/AP/SIPA

JUSTICE - La présidente d'Areva était poursuivi pour des propos sur France 2 en 2009...

L'association de catholiques traditionnalistes, l'Agrif, a été déboutée vendredi par le tribunal correctionnel de Paris des poursuites qu'elle avait engagées contre la présidente d'Areva, Anne Lauvergeon, pour provocation à la discrimination.

L'Alliance générale contre le Racisme et pour le Respect de l'Identité française et chrétienne (Agrif) reprochait à la patronne d'Areva des propos tenus lors du journal télévisé de France 2 le 16 octobre 2009. Anne Lauvergeon était alors intervenue en marge du quatrième «Women's Forum» organisé à Deauville.

«A compétences égales, eh bien désolée, on choisira (...) la femme, ou on choisira (...) autre chose que le mâle blanc pour être clair», avait-elle alors déclaré.

Discrimination anti-blanc

L'Agrif soutenait qu'Anne Lauvergeon avait ainsi démontré son intention de «pratiquer chez Areva une discrimination à l'encontre de ce qu'elle appelle ‘le mâle blanc’, c'est-à-dire sur un critère racial.»

«Si de telles prises de position, aussi brutalement exprimées, peuvent susciter la controverse», reconnaît le tribunal, elles relèvent cependant incontestablement d'un débat public d'intérêt général largement entretenu depuis plusieurs années dans les secteurs d'opinion les plus divers.»

Aux yeux des magistrats, Anne Lauvergeon n'a eu aucune «volonté de stigmatiser un groupe de personnes», ni «l'intention de susciter à leur égard un sentiment d'hostilité ou de rejet». Considérant que l'infraction n'était «pas constituée», le tribunal a relaxé tant France 2 que la patronne d'Areva.

Guantanamo : un ex détenu demande un dédommagement aux USA

C'est une première : un ancien détenu de Guantanamo de nationalité syrienne réclame un dédommagement financier aux Etats-Unis pour les "mauvais traitements" et "tortures" subis pendant plus de sept ans.Guantanamo, l'enfer carcéral

Un ancien détenu de Guantanamo de nationalité syrienne, Abdulrahim al-Ginko, réclame un dédommagement financier aux Etats-Unis pour les "mauvais traitements" et "tortures" subis pendant plus de sept ans, une première depuis l'ouverture de la prison en 2002. Dans une plainte déposée cette semaine devant le tribunal fédéral de Washington, Abdulrahim al-Ginko, 32 ans, rappelle qu'avant d'être accusé d'être un terroriste par les Etats-Unis, il avait été accusé d'être un espion américain par les talibans. En l'innocentant en juin 2009, le juge fédéral Richard Leon, nommé par George W. Bush, avait critiqué l'administration, jugeant qu'en soutenant que M. al-Ginko (surnommé "Janko") devait rester enfermé, elle adoptait "une position qui défie le bon sens". Dans sa plainte, Janko évoque "un cauchemar kafkaïen".

L'ancien détenu, qui a été libéré en octobre dans un pays européen, avait quitté les Emirats arabes Unis où il vivait avec sa famille pour l'Afghanistan fin 1999, avec la volonté d'y trouver un moyen d'immigrer en Europe. Arrêté en 2002 par les Talibans, il avait été maltraité et violemment torturé jusqu'à avouer être un espion américain dans une séquence vidéo. C'est cette même séquence vidéo que l'armée américaine a ensuite pris comme base pour l'accuser d'être un membre d'Al-Qaïda et l'expédier à Guantanamo. Sous l'effet des mauvais traitements et de l'absence de soins médicaux adéquats notamment pour un genou cassé lors d'un interrogatoire ou des calculs rénaux, l'homme a tenté 17 fois de se suicider, selon ses avocats.

Au bout du compte, l'ancien détenu a perdu "plusieurs doigts, l'usage de la main droite" et souffre de graves troubles mentaux et de sommeil, rappellent-ils. Il a "perdu 10 ans de sa vie avec un impact catastrophique dans sa capacité à gagner sa vie, il vit comme un exilé dans un pays dont il ne parle pas la langue". Sans préciser aucun montant, il réclame aux Etats-Unis des indemnités compensatoires pour ses frais médicaux et l'argent non gagné pendant sa détention, ainsi qu'une "amende pour l'exemple" au titre du préjudice subi. Son dossier a à nouveau été confié au même juge Leon.

Le journal des midterms: Meg Whitman et sa femme de ménage sans papiers, le chômage stagne...

Nicky Diaz Santillan, lors d'une conférence de presse le 29 septembre 2010

Nicky Diaz Santillan, lors d'une conférence de presse le 29 septembre 2010 REUTERS/M.ANZUONI

Belgique : 10 jours et un homme pour dénouer la crise belge

Le roi belge a décidé de confier à celui qui avait pris l'initiative de la crise le soin de la dénouer : le chef du parti indépendantiste flamand N-VA, Bart De Wever, a 10 jours pour rétablir le dialogue rompu entre les sept partis autour de la table.
Belgique : Bart de Wever, leader des séparatistes flamands (13 juin 2010)Belgique : Bart de Wever, leader des séparatistes flamands (13 juin 2010)

Le roi des Belges Albert II a chargé le chef du parti indépendantiste flamand N-VA, Bart De Wever, de tenter de rétablir en 10 jours le dialogue rompu lundi dernier entre partis flamands et francophones en vue de former un gouvernement, a annoncé vendredi le Palais. "Le roi a demandé" à Bart De Wever "de mener une mission de clarification de 10 jours avec les sept partis qui étaient autour de la table pour rapprocher les points de vues sur" quatre points importants de divergence entre Flamands et francophones, selon un communiqué. Ces points sont le statut des francophones en banlieue flamande de Bruxelles, le refinancement de Bruxelles, les transferts de compétences du pouvoir fédéral aux régions et le futur budget, avec là aussi une "clarification" de ses conséquences. M. De Wever devra rendre compte de sa mission au souverain le 18 octobre, ajoute le communiqué du Palais.

Près de quatre mois après les législatives du 13 juin, M. De Wever, chef de la Nouvelle Alliance Flamande (N-VA), première formation politique en Flandre (nord) et partisane de son indépendance à terme, avait mis fin lundi à 113 jours de tractations. Il estimait qu'elles ne pouvaient déboucher sur l'autonomie accrue que sa formation demande dans l'immédiat. Il avait notamment exigé que les régions de Flandre (nord), Bruxelles (centre) et Wallonie (sud), puissent lever elles-mêmes une fraction appréciable des impôts sur le revenu à la place du pouvoir fédéral. Cette revendication avait été jugée excessive par les partis francophones, dont le plus important d'entre eux, le Parti socialiste, qui redoutent un délitement de la Belgique et à plus long terme son éclatement. Pour sortir de l'impasse, le roi confie donc à celui-là même qui avait pris l'initiative de la crise le soin de la dénouer.

médias pour diffamation

Alberto Contador lors de l'arrivée du Tour de France, le 27 juillet 2010

Alberto Contador lors de l'arrivée du Tour de France, le 27 juillet 2010 JAVIER LIZON/EFE/SIPA

CYCLISME - Le triple vainqueur du Tour de France est suspendu à titre provisoire après un contrôle «anormal»...

Alberto Contador va porter plainte contre plusieurs médias et sites internet ayant diffusé des informations diffamatoires contre lui, a annoncé vendredi le porte-parole du coureur soupçonné de dopage après un résultat «anormal» à un contrôle.

«L'équipe juridique d'Alberto Contador entamera des poursuites judiciaires contre toute information diffamatoire publiée jusqu'à présent par divers médias et sites internet», a indiqué le porte-parole dans un communiqué, précisant qu'il en serait de même pour les éventuelles publications à venir.

Contador est suspendu à titre provisoire après la révélation d'un résultat «anormal», avec des traces minimes d'un produit interdit, le clenbutérol (un bêta-stimulant), lors d'un contrôle antidopage pendant le Tour de France qu'il a remporté cet été pour la troisième fois.

Transfusion entre le Dauphiné et le Tour?

Plusieurs médias ont avancé depuis que des résidus plastiques typiques des poches de transfusions sanguines auraient été retrouvés dans les urines du coureur espagnol.

Le magazine belge Humo, citant une source anonyme «proche de l'équipe Astana» de Contador, a accusé vendredi le coureur d'avoir prélevé son sang en vue d'une transfusion entre le Dauphiné Libéré (mi-juin) et le Tour de France (juillet), et d'avoir utilisé le clenbutérol pour perdre du poids.

«Alberto Contador dément catégoriquement la véracité des informations publiées par certains médias et réaffirme son innocence, comme l'ont prouvé les rapports scientifiques fournis à l'UCI et rendus publics, et comme le confirme son passeport biologique», poursuit le communiqué de son porte-parole.

«Le coureur demande aux autorités sportives et particulièrement à l'UCI (Union cycliste internationale) de résoudre de manière rapide cette affaire, puisque c'est la meilleure manière de mettre fin aux spéculations et aux informations fausses et diffamatoires», conclut-il.

Le dissident Liu Xiaobo prix Nobel de la Paix, la Chine furieuse

Pékin avait fait pression sur le Comité Nobel pour qu'il ne récompense pas ce professeur de littérature, ancien de Tienanmen, et actuellement en prison.

Après la polémique qui avait suivi l'attribution du prix Nobel de la Paix 2009 à Barack Obama, le choix du Comité Nobel pour 2010 fait une nouvelle fois des vagues, mais pour une toute autre raison. C'est en effet le Chinois Liu Xiaobo qui a été récompensé ce vendredi à Oslo. Ce dissident du régime communiste a joué un rôle central dans la rédaction de la Charte 08, un manifeste publié par des intellectuels et des militants chinois réclamant la liberté d'expression et des élections pluralistes. Condamné en décembre dernier pour "activités subversives", il purge actuellement une peine de onze ans de prison. Cet ancien professeur de littérature était également l'un des leaders des manifestations d'étudiants de la place Tiananmen en 1989. Il avait notamment suivi une grève de la faim.

"Une obscénité" pour la Chine

Le Comité Nobel explique son choix en raison du "long combat" et des "efforts durables et non-violents en faveur des droits de l'Homme en Chine" menés par Liu Xiaobo. Il souligne aussi "le lien étroit entre les droits de l'homme et la paix". Le statut de la Chine, devenue "la deuxième économie mondiale", "lui impose plus de responsabilités", ajoute le président du comité Nobel, Thorbjoern Jagland. L'épouse de Liu Xiaobo s'est dit "tellement ravie" et a demandé "avec insistance" à la Chine de libérer son mari.

Dès qu'elle a su qu'il était l'un des favoris pour obtenir le célèbre prix, la Chine avait fait pression sur le Comité Nobel pour qu'il ne soit pas récompensé. Bien que le Comité soit indépendant du gouvernement norvégien, elle a même indiqué que sa désignation conduirait à une dégradation des relations avec la Norvège. On peut donc désormais s'attendre à une crise diplomatique entre les deux pays, qui mènent des pourparlers sur un accord commercial bilatéral qui pourrait servir par la suite de modèle à un accord plus large entre Pékin et l'Union européenne. La Chine a d'ailleurs rapidement réagi en critiquant vivement un choix qu'elle considère comme une "obscénité", "contraire aux principes du Nobel" et qui va "nuire aux relations" entre elle et la Norvège. L'ambassadeur norvégien à Pékin a d'ailleurs été convoqué.

Féliciations norvégiennes

Malgré ces risques de représailles, la Norvège a félicité Liu Xiaobo pour son prix. "La Norvège a une coopération étroite et vaste avec la Chine. Nos liens sont anciens et continus, et couvrent tous les secteurs qui lient nos deux pays l'un à l'autre. Les discussions sur les droits de l'Homme font partie de ces liens", souligne le Premier ministre norvégien Jens Stoltenberg. Le chef du gouvernement a fait cette déclaration depuis son lieu de vacances à l'étranger vendredi. Certains médias norvégiens s'interrogent sur cette absence du pays étant donné la situation.

La scène internationale n'a pas tardé à réagir à l'attribution du Nobel à Xiaobo, s'en félicitant et réclamant sa libération

Retraites : le report à 62 ans définitivement voté, la gauche n'y croit pas

Le report de 60 à 62 ans de l'âge légal de départ à la retraite a été définitivement adopté vendredi par le vote au Sénat de cette mesure phare de la réforme des retraites. La gauche veut croire que ce n'est pas définitif.
C'est fait. Vendredi soir, le Sénat a approuvé le report de l'âge légal de la retraite de 60 à 62 ans, mesure phare de la réforme voulue par Nicolas Sarkozy et mesure vivement contestée par les syndicats et l'opposition. A l'issue d'un long débat, par 186 voix contre 153, le Sénat a voté l'article 5 du projet de réforme des retraites, sans le modifier par rapport à la version adoptée par l'Assemblée nationale en septembre, rendant ce vote définitif. Les sénateurs doivent encore se pencher sur le report de l'âge de la retraite à taux plein de 65 à 67 ans, sur lequel le gouvernement a fait cette semaine des concessions en faveur des mères de familles nombreuses et d'enfants handicapés.Dénonçant la fin de la retraite à 60 ans instituée en 1982 par François Mitterrand, les sénateurs de gauche ont appelé à une forte mobilisation mardi lors de la journée d'action syndicale. "Lorsque nous sommes arrivés au pouvoir, nous avons tout de suite proposé la retraite à 60 ans. Cela a été un immense espoir. De toutes les revendications ouvrières, cela a été la plus importante. Cela restera dans l'histoire sociale de la France", avait plaidé pendant le débat le sénateur PS Pierre Mauroy, Premier ministre de François Mitterrand en 1982.

La gauche mise sur la rue

"Monsieur le Premier ministre, vous défendez le texte de l'époque. Vous dites vous-même que les choses ont évolué. Le devoir, c'est bien de faire évoluer le système de retraite. Nous voulons qu'il soit pérenne", a répondu le ministre du Travail, Eric Woerth. "Je porte ce texte pour le gouvernement, ce texte est une avancée pour la France parce qu'il consolide notre système de retraite et donc les articles qui sont au coeur de ce texte, quand ils sont votés, je m'en réjouis", a-t-il dit plus tard dans les couloirs du Palais Luxembourg. "C'est une étape importante pour le texte, c'est un article qui est définitif, c'est le coeur de la réforme qui était proposée par le président de la République", a-t-il ajouté.

Tandis que Frédéric Lefebvre, porte-parole de l'UMP, estimait que les retraites étaient "maintenant sauvées", le groupe communiste et du parti de gauche (CRC-SPG) déclarait que le vote de l'article "ne règlait rien" car "la loi est loin d'être votée". "La loi, dans son ensemble, n'est toujours pas votée." A son tour, le sénateur PS David Assouline a jugé "exagéré" de dire que le report de l'âge légal avait été "définitivement adopté" vendredi, voulant laisser une marge aux discussions et aux mobilisations syndicales. "Est-ce que vous pouvez me confirmer, Monsieur le président, qu'à tout moment d'ici la fin du vote des 33 articles, le gouvernement peut demander une deuxième lecture de cet article parce qu'il jugerait que la situation l'exige", a-t-il demandé au président de séance, Bernard Frimat (PS), en évoquant un scénario envisageable dans l'absolu mais guère dans les faits. Ségolène Royal considère de son côté que les différentes modifications annoncées par Nicolas Sarkozy sur la réforme des retraites constituent "une réponse" qui "n'est pas à la hauteur de la tension sociale", dans une interview au Figaro de samedi. Le report de 60 à 62 ans de l'âge légal de départ à la retraite a été définitivement adopté vendredi par le vote au Sénat de cette mesure phare de la réforme des retraites. La gauche veut croire que ce n'est pas définitif.