08 octobre, 2010

Four Start-Up Tips From 'The Social Network'


While taking in the Sorkinian rapid-fire dialogue, we couldn't help charting the path of the main characters, Mark Zuckerberg and Co., as they rose to prominence.

The movie is a fictionalized account of how Facebook started and aside from its entertainment value there are a few important lessons from the film that can help you succeed in your tech career -- especially if you're living the start-up life.

Look for Inspiration in the Smallest Moments

According to the movie, a fight with his girlfriend prompted Zuckerberg to take to his blog and draw up a prototype of "FaceMash," which allowed users to rank Harvard students' attractiveness. This form of interactive media was the foundation for Facebook's birth. If you're frustrated with something, use that spark as a propeller for creating your own version or designing a new product.

Ask Your Family and Friends for Seed Money

In the film, Zuckerberg teams up with Eduardo Saverin, a wealthy classmate from a Brazilian family with resources. Saverin initially funds the venture and provides ample bank to help the project off the ground. When the two get into a massive fight, however, Zuckerberg is forced to ask his family for a loan to keep the servers running (this part isn't depicted in the movie). Big-time angels may come later in the process, but in the beginning, start with those nearest and dearest to you. Don't Be Afraid to Dream Bigger

There's a point where Zuckberg realizes that he and his team have to move to Palo Alto in order to get Facebook the attention it deserves. He drops out of Harvard to pursue the venture, lured in part by Napster founder Sean Parker's words of advice. "A million dollars isn't cool," Parker says. "You know what's cool? A billion dollars." It's that encouragement that enables Zuckerberg to realize that Facebook can be stretch across continents as a behemoth in its own right. Some call it deluded self-confidence, but without it, no start-up can succeed.

Make Sure You're on the Same Page as Your Coworkers

Saverin becomes obsessed with putting ads on Facebook pages, an idea that doesn't thrill Zuckerberg in the beginning. Ultimately, their outlooks diverge so drastically that Saverin is forced out and his shares are massively diluted. Creative differences are an important part of the start-up process insofar as they force founders to examine things from all angles, but don't be so unyielding that you're forced out at the outset. Saverin sued Zuckerberg and eventually settled, but after that spat he wasn't able to be a part of one of the most exciting business launches of its era. David Fincher's "The Social Network" blew into theaters last weekend and the film is already generating Oscar buzz.

Police et justice se donnent la main


Le jeudi 7 octobre 2010 s’est ouvert à Ouagadougou le deuxième atelier national sur la coopération judiciaire et policière sur le thème « Lutte contre la criminalité et respect des droits de l’homme ». Pendant 48 heures, policiers et praticiens du droit travailleront à recadrer les actions de lutte contre le phénomène de criminalité dans le respect des droits fondamentaux de l’homme.

Le Burkina Faso connaît ces dernières années une forte recrudescence du grand banditisme, avec usage d’armes à feu, spoliation de biens et de sommes d’argent. En effet il ne se passe pas un jour sans que l’on ait vent d’agression de populations par des bandes armées dans telle localité ou telle autre. Cette situation d’insécurité régulière et aggravée a conduit les autorités à prendre un certain nombre de mesures visant à préserver la sécurité des personnes et des biens sur tout le territoire burkinabè. Parallèlement à ces mesures, le gouvernement a institué depuis 2009 une rencontre annuelle de convergence entre justice et police judiciaire.

En instruisant une telle rencontre, dira Zakalia Koté, ministre de la Justice, Garde des Sceaux, « le chef du gouvernement a compris la nécessité d’une politique pénale sûre, efficace et pragmatique ; d’une coopération et d’une collaboration renforcée des différents acteurs de la lutte ». Ainsi, après la rencontre d’avril 2009, qui jetait les bases de la coopération policière et judiciaire dans ce contexte de grande criminalité, les départements de la gendarmerie, de la police et de la justice se retrouvent cette année encore pour échanger pendant 2 jours sur le thème « Lutte contre la criminalité et respect des droits de l’homme ».

En effet, comme le dit l’Ambassadeur de France, François Goldbaltt, dont l’Etat soutient le Burkina Faso dans sa politique nationale de lutte contre l’insécurité, « la sauvegarde de l’Etat de droit impose qu’une réponse mesurée mais effective, aux incivilités chroniques, quel que soit leur degré de gravité, soit apportée, et ce, dans le respect des droits fondamentaux de la personne ». Pendant longtemps, les méthodes des forces de l’ordre dans les opérations de riposte contre l’insécurité et le grand banditisme ont été critiquées par les organismes de défense des droits de l’homme ; cette situation à long terme a fini par instaurer une atmosphère de méfiance entre les différents acteurs de la lutte.

Dans un tel contexte, le deuxième atelier de coopération judiciaire et policière se présente donc comme une opportunité pour les agents des deux corps d’établir un bilan sans complaisance de l’état des lieux au sein de chaque structure pour mieux organiser leur action commune en tenant compte des engagements internationaux souscrits par le Burkina en matière de respect des droits de l’homme. Pendant 48 heures, il sera donc question du traitement en temps réel des procédures pénales dans le respect des droits fondamentaux reconnus à tout être humain.

Etalons, écrasez ces Scorpions !


Demain samedi 9 octobre, les Etalons du Burkina retrouvent le stade du 4-Août après Angola 2010. Un retour qui entre dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2012. Leurs adversaires du jour, ce sont les Scorpions de la Gambie qui avaient battu les Warriors de la Namibie par 3 buts à 1 lors de la première journée à Banjul. Etalons, ne vous faites pas piquer par ces Scorpions et écrasez les pour les rejoindre au classement !

C’est certain, il y aura du beau monde demain au stade du 4-Août pour ce match qui est très important pour les Etalons. N’ayant pas joué lors de la première journée en raison du forfait des Mourabitounes de la Mauritanie, les joueurs de Paulo Duarte se doivent de tout mettre en œuvre pour être à la hauteur. Ils savent que La Gambie a pris 3 points chez elle et est pour le moment en tête du groupe F.

On attend donc du onze national une victoire qui confirmerait ses ambitions pour la CAN 2012 coorganisée par le Gabon et la Guinée Equatoriale. Une victoire, elle est non seulement impérative mais il faut gagner largement pour être leader.

Et cela passe par des buts qu’il ne faut pas mettre sous les crampons. Hier jeudi 7 octobre 2010, à Joly hôtel, le sélectionneur national, lors d’une conférence de presse, a déclaré que son équipe est prête à livrer bataille. « Nous jouons sur notre terrain et nous avons le devoir de faire une bonne prestation, a-t-il ajouté.

Selon Paulo Duarte, qu’il soit dans un groupe de 3 ou 4 équipes, l’essentiel est de prendre des points. Il a vu la Gambie à l’œuvre et bien qu’elle n’ait pas une histoire en CAN, cela ne veut pas dire qu’il faut la sous-estimer. Duarte reste convaincu que son équipe va se battre comme par le passé et le groupe est conscient de la tâche qui l’attend.

Demain, le public sera là pour soutenir son équipe et il ne reste plus qu’aux Etalons de faire le jeu et signer une victoire qui donne l’espoir.

Justin Daboné

Pitroipa indisponible

Pour ce match Burkina # Gambie, tous les joueurs sélectionnés ont répondu à l’appel et hier à Joly hôtel, on sentait une certaine confiance en eux. Mais l’Etalon qui pourrait être absent sur la pelouse, c’est Jonathan Pitroipa qui souffre d’une contracture. Selon lui, lors de son dernier match en championnat en Allemagne, il avait fait une accélération et au cours du jeu, il ressentait des douleurs à la cuisse.

Il a été aussitôt remplacé et il n’a pu faire des examens parce qu’il devait rejoindre l’équipe nationale. Ses dirigeants, nous a-t-il dit, ne voulait pas le laisser venir mais il leur a fait comprendre que son absence serait interprétée autrement.

Depuis que Pitroipa est là, il ne s’est pas entraîné et l’échographie qu’il a eue à faire n’a rien révélé. Mais il pense que c’est une élongation et ce n’est pas sûr qu’il prenne part à la rencontre. Toutefois, il est de cœur avec ses partenaires et il compte sur eux pour gagner ce match.

Alliances et mésalliances présidentialistes


En attendant le coup de sifflet de la Cour constitutionnelle qui doit décider quel lapin sera dans la course à l'élection présidentielle avec quelle carpe, le lion fait profil bas, le chat miaule, tandis que l'œuf ne craint pas l'arbalète. Des alliances se défont au gré des humeurs et les présidentiables du Fasopoliticus affûtent leurs arguments...

Après l'épisode de l'Union des démocrates pour le progrès social (UDPS), où le soutien à l'homme de Dori s'est transformé en crise politique interne, voici que l'Union panafricaine sankariste/Mouvement progressiste (UPS/MP) n'a plus foi en la candidature de son lion pour briguer la magistrature suprême. Un peu plus de quatre mois après l'avoir investi en grandes pompes à Koudougou, le 22 mai 2010, cette formation politique constate simplement que «les intérêts de notre peuple ne sont plus une priorité dans cette candidature». Aussi, réunie «chaud-chaud» le 30 septembre dernier, l'UPS/MP décide-t-elle de ne plus caresser la crinière du «Lion du Bulkiemdé», auquel il ne fait plus confiance. Les militants sont priés de se «démarquer de cette candidature». Point à la ligne.
L'enfant terrible de Ziniaré peut donc dormir tranquille, la campagne pour sa succession à Kosyam ne sera pas troublée par les rugissements du «lion», toujours en course certes, mais certainement moins en jambes que le lièvre, dont tout le monde reconnaît qu'il court vite, et même très vite. D'ailleurs, il a été le tout premier à présenter ses papiers à l'arbitre constitutionnel, tandis que ses poursuivants se chamaillaient encore pour trouver la bonne combinaison pour prendre notre lièvre national de vitesse. Malgré les... carottes semées sur sa route pour l'occuper et le ralentir, il a pris une bonne longueur d'avance sur ses challengers, dans cette jungle politique où les carpes se marient volontiers aux lapins, pour ensuite annoncer leur divorce à coups de trompettes tonitruantes et discordantes.
Chaque camp y va donc de son petit cinéma, en route vers l'élection présidentielle du 21 novembre 2010. Et, semble-t-il, il y a déjà un match dans le ''pas match'' annoncé depuis plusieurs harmattans. Un match pour la deuxième place, entre l'homme-à-la-barbichette-qui-tient-l'œuf et l'homme-à-la-barbichette-qui-brandit-l'arbalette. On aura ainsi réussi à trouver un enjeu à cette élection, qui tutoyait, il y a encore quelques semaines, la placidité et le désintérêt des populations. En montrant chacun ses biceps, plutôt que de s'entendre sur leurs différences pour faire front commun pour l'alternance, ces deux bretteurs mettent un peu de piment dans cette élection et la campagne devrait nous indiquer si le match en vaut la peine. On attend donc de savoir si le deuxième de la précédente course maintiendra son rang, ou si au contraire, dans la pluralité des candidatures, le «presque candidat unique» de l'opposition établira un nouvel ordre politique national.
D'autant que les envolées endiablées du chantre du tercérisme manqueront beaucoup à la campagne. A quelques heures de la clôture du dépôt des candidatures en effet, le parti du «presque candidat» Laurent Bado a décidé de faire machine arrière et de prôner le boycott. Le Parti pour la renaissance nationale (Paren) évoque, pour justifier cette décision, «le manque d'engouement des électeurs» et «la mauvaise politique d'établissement et de distribution de la Carte nationale d'identité burkinabè (CNIB)». Mais ce n'est pas tout. Il y a aussi et surtout «les intentions du CDP de réviser l'article 37 de la Constitution» et la volonté du Paren de ne participer, selon son président, Tahirou Barry, «ni de près ni de loin à l'étranglement de la démocratie burkinabè». Alors, c'est décidé, Laurent Bado, qui refuse «de servir de faire-valoir» à une élection courue d'avance avec un score stalinien, ne sera pas là pour «éduquer les Burkinabè».
Tant pis! On se consolera avec les miaulements du «chat noir du Nayala» qui prône «un Burkina Faso renaissant et progressiste», la voix engageante du PDP/PS portée par François Kaboré, la sirène indépendante de Maxime Kaboré, l'élan politique de Harouna Dicko... Après, on verra bien.

BONJOUR

Un pays producteur d’oignons comme le Burkina qui en importe. C’est à la limite inadmissible. En effet, il n’est pas rare de voir, vers la fin de la saison pluvieuse, un type nouveau d’oignons envahir le marché burkinabè. Pourquoi le Burkina importe-t-il des oignons quand on sait qu’il devrait être en mesure d’en produire suffisamment pour sa propre consommation ? Le problème est-il lié aux difficultés de conservation des oignons ou à une mauvaise organisation des producteurs ? Ce sont autant de questions que l’on est en droit de se poser. Et, tout compte fait, un réel problème existe et il faudrait y trouver une solution car le consommateur ignore la nature de ces oignons importés et les conséquences sur sa santé en les consommant. Les cultures de contre-saison devraient pourtant pallier le manque d’oignons sur nos marchés à une période donnée de l’année. Mais encore faut-il que la filière soit bien organisée.

Gouvernance en Afrique : Le Burkina progresse de 9 places


L’indice Ibrahim publié par la Fondation Mo Ibrahim sur la gouvernance africaine classe le Burkina 18e sur 53 pays dans sa dernière évaluation dont les résultats ont été publiés hier 4 octobre. Notre pays affiche ainsi l’une des meilleures performances en matière de progression en passant de la 27e place en 2009 à la 18e cette année avec un score de 53/100, au dessus de la moyenne régionale de 50 et de la moyenne continentale de 49.

Classé 7e sur les 16 pays de l’Afrique de l’Ouest, le Burkina Faso a ses meilleures performances dans la catégorie « Environnement et Secteur agricole » et les moins bonne dans la catégorie « Infrastructures ». Si le Cap-Vert s’affiche comme le plus performant de la région pour la qualité globale de sa gouvernance, c’est la Guinée qui ferme la marche.

De façon générale, l’Indice Ibrahim 2010 de la gouvernance africaine montre que les performances de gouvernance en Afrique s’améliorent en matière de développement économique et de développement humain, mais souffrent d’un recul démocratique.

Financé par une institution africaine, la Fondation Mo Ibrahim, l’indice Ibrahim, selon ses auteurs, a été créé pour répondre au besoin d’un outil solide, complet et précis pour les citoyens et les gouvernements afin d’évaluer la gouvernance en Afrique. Il utilise 88 indicateurs, regroupés sous quatre catégories principales : Sécurité et Souveraineté du Droit ; Participation et Droits de l’Homme ; Développement Economique Durable ; Développement humain, visant à évaluer à la fois la qualité des processus et les résultats obtenus.