25 septembre, 2010

Professeur Filiga Michel Sawadogo, directeur général des Impôts : « L’impôt doit être supportable pour les entreprises »


Il est l’un des meilleurs fiscalistes du Burkina. Auteur et enseignant s’appuyant sur la pratique fiscale, le Pr Filiga Michel Sawadogo a sans conteste une large connaissance et une grande expérience de la fiscalité burkinabè et comparée. Nommé à la tête de la direction générale des Impôts, il nous explique dans cette interview sa vision d’ensemble de l’impôt qui doit être, selon lui, juste, équitable et supportable aussi bien pour l’entreprise que pour le contribuable ordinaire.

Sidwaya (S) : Vous venez d’être porté à la tête de la direction générale des Impôts. Vous êtes Professeur titulaire de Droit à l’Université de Ouagadougou mais aussi et surtout, auteur de plusieurs publications sur la fiscalité burkinabè. A ce titre, vous avez une large connaissance de l’administration fiscale. En quoi ce riche et brillant parcours constitue un atout pour la réussite de votre mission ?

Pr Filiga Michel Sawadogo : Je suis un peu un touche-à-tout en matière de droit : non seulement le droit privé dont je suis le premier et unique agrégé jusqu’à présent (j’espère que ça va changer bientôt), le droit des affaires et surtout la fiscalité que l’on définit comme une matière de droit public baignant dans le droit privé. Je m’intéresse aussi à des matières relevant purement du droit public comme le droit constitutionnel. Dans l’enseignement de la fiscalité, j’étais régulièrement en contact avec certains cadres de l’administration fiscale.

La fiscalité est une matière technique et complexe. Sur les bancs de l’université, beaucoup d’étudiants s’en détournent du fait des calculs à faire bien que tous s’en émerveillent. Du côté des enseignants, très peu s’y risquent. Enseigner la fiscalité, ou précisément le droit fiscal, ce n’est pas seulement parler de l’impôt, le critiquer…, c’est aussi calculer le montant de l’impôt dû dans différentes situations, ce qui fait appel bien sûr au droit, particulièrement au droit des affaires, mais aussi souvent à la comptabilité. Les défis qui se présentent à nous sont de deux ordres.

Premièrement, il s’agit de faire assurer à l’impôt ses trois fonctions : la fonction financière qui est d’assurer des ressources à l’Etat, ce qui passe par l’accroissement des recouvrements ; elle est certainement la plus importante ; la fonction économique qui implique que l’impôt ne nuise pas à la création et à la croissance des entreprises et que, bien au contraire, elle les promeuve ; la fonction sociale qui est de contribuer à réduire les inégalités sociales, de sorte que l’écart après impôt soit moins important que celui avant impôt.

Deuxièmement, il s’agit de la gestion des ressources humaines. Il faut travailler à instaurer une unité de corps au sein de la maison DGI pour réaliser ensemble les objectifs qui lui sont assignés. Comme dans toute activité, le rôle des hommes est premier. Il faut leur donner un moral de gagnant mais cela doit s’accompagner de l’amélioration des conditions de travail et d’intéressement.

Quelles sont vos priorités à la tête de l’administration fiscale ?

L’on peut dire que la priorité est de faire croître les recouvrements d’au moins 10% par an et plus si les conditions le permettent. Pour cela, il faut réussir à mobiliser tous les agents des impôts mais aussi les contribuables. Vis-à-vis de ces derniers, il y a lieu d’œuvrer à ce que les impôts soient bien compris, acceptés et payés par tous, ce qui en facilitera grandement le recouvrement.

Les contribuables ne semblent pas satisfaits de leur système fiscal. Faut-il le réformer en profondeur ?

Dans l’ensemble, le système fiscal burkinabè, après les grandes réformes de janvier et d’avril 2010, est satisfaisant, même s’il ne faut pas dormir sur ses lauriers, des améliorations étant toujours possibles. Il faut absolument éviter le changement incessant des textes qui créent une sorte d’insécurité juridique.

Dans presque tous les pays du monde, les citoyens considèrent que le système fiscal en vigueur est mauvais ; généralement on le trouve écrasant, inutilement complexe et coûteux, inique, inefficace… Selon MM. Lucien Mehl et Pierre Beltrame, auteurs célèbres, ces reproches sont, le plus souvent largement exagérés. Ils considèrent que « l’idée qu’un système fiscal pourrait être simple, parfaitement équitable, aisément supportable, tout en étant de rendement élevé est une pure chimère ».

Cette perception négative de l’impôt fait espérer au public une réforme fiscale miracle, une réforme qui viendrait guérir la fiscalité de tous ses maux. Or, selon les mêmes auteurs, dont l’opinion est loin d’être isolée au sein de la doctrine, « en dehors de circonstances tout à fait exceptionnelles, une réforme fiscale générale, substituant sans transition un système fiscal profondément différent au système en vigueur, n’est ni possible ni souhaitable ».

Quelle est votre stratégie pour l’amélioration de la collecte de l’impôt et des taxes et surtout pour instaurer un civisme fiscal ?

La stratégie en la matière implique la communication en direction de tous les contribuables et redevables, entreprises comme particuliers, et pour cela la presse constitue un vecteur essentiel. Des actions dans ce sens ont été conduites au début de l’année 2010. Il s’agit par les actions de communication, qui doivent être régulières, de faire connaître pour chaque impôt, les règles et mécanismes fiscaux, les personnes imposables, les produits imposables, le taux, le barème ou le tarif applicables, les délais de recouvrement, les sanctions applicables en cas de défaillances, etc.

Nous allons sensibiliser les contribuables sur le caractère nécessaire et inévitable de l’impôt : nécessaire parce que l’Etat moderne ne peut se passer de l’impôt ; inévitable parce que si l’administration fiscale est bien organisée, elle doit pouvoir mettre la main sur les contribuables qui, volontairement ou non, ne remplissent pas leurs obligations fiscales.

Il est indéniable que les seules actions de sensibilisation ne suffiront pas à instaurer le civisme fiscal, qui est la qualité morale du contribuable qui, volontairement et dans les délais, s’acquitte de ses obligations fiscales. Il faut associer à la sensibilisation, les actions coercitives prévues par la loi, en l’occurrence les sanctions comme les pénalités dont le montant s’ajoute à celui de l’impôt, la fermeture de l’entreprise ou même l’emprisonnement du contribuable en cas de fraude caractérisée.

Mais, il faut dire que nous utilisons ces moyens avec beaucoup de modération. Il ne s’agit pas de passer par la contrainte mais d’amener progressivement le contribuable à comprendre l’importance de l’impôt. Il s’agit aussi de faciliter la réinsertion fiscale des contribuables qui sont en situation irrégulière et qui souhaitent rejoindre le « droit chemin » fiscal et y rester.

Quelle est la nomenclature des contribuables ?

On peut dire qu’il y a trois grands types de contribuables : d’un côté, les grandes entreprises, au nombre de 600 actuellement ; elles fournissent environ 85% des recettes fiscales ; de l’autre, les moyennes entreprises ; enfin, le secteur informel et les simples particuliers. Deux directions spécialisées s’occupent l’une des grandes entreprises, l’autre des moyennes entreprises. C’est surtout du côté de ces dernières et du secteur informel qu’il reste des marges de progression.

Justement, les acteurs du secteur informel et certains citoyens considèrent que le fisc les piétine, que l’impôt les étouffe... Que répondez-vous à ces détracteurs de l’impôt et de l’administration fiscale ?

Les impôts n’ont pas été établis pour étouffer les contribuables comme ceux qui mènent de petites activités. Ce serait tuer la poule aux œufs d’or. Bien au contraire, la fiscalité veut les aider à grandir et à se formaliser, ce qui est plus rentable pour le fisc. Tout le monde gagnerait à mieux intégrer la dimension fiscale : l’impôt est une charge pour l’entreprise et non une simple faculté dont on s’acquitte quand il reste de l’argent après toutes les dépenses.

Le secteur informel est assez dense mais très difficile à taxer. C’est l’un des grands problèmes de l’administration fiscale. Comment améliorer le comportement des contribuables qui perçoivent très mal l’impôt ?

C’est une tâche délicate. Il s’agit véritablement d’un défi à relever. Pour identifier les personnes imposables et la matière imposable, il faut sillonner l’ensemble du pays, principalement les quartiers des grandes villes. Techniquement, on parle de recensement. Ces opérations doivent être régulières et suivies de contrôles pour connaître l’évolution de la situation. Peut-être que la petite entreprise est devenue une moyenne, voire une grande entreprise. Il faut que les contrôles soient réguliers.

On peut toujours sensibiliser sur la nécessité de payer l’impôt, mais on ne peut pas compter que les citoyens aient de la joie à payer leurs impôts. L’impôt, c’est la « chirurgie du portefeuille », une chirurgie sans anesthésie. Pour illustrer ce phénomène de l’impôt mal aimé, un auteur donne l’image suivante : en France, au 17e siècle, quand payer ses impôts était un signe d’honorabilité et conférait le droit de vote, le contribuable mettait son habit du dimanche pour aller payer ses impôts alors que celui du 21e siècle mettrait plutôt sa tenue de combat, s’il ne disparaît purement et simplement.

Quelles mesures proposez-vous pour inciter les acteurs du secteur informel à se formaliser ?

Des réflexions sont en cours pour réformer la contribution du secteur informel. Si elle aboutit, chaque acteur du secteur devra tenir une comptabilité minimale mentionnant les encaissements et les décaissements.

Cela permettra de connaître le chiffre d’affaires réalisé et l’évolution du montant de l’impôt en fonction de l’évolution des affaires, ce qui préparerait les intéressés à évoluer vers le secteur formel et accroîtrait les ressources fiscales au bénéfice des collectivités territoriales. Mais toute la question sera de faire tenir effectivement cette comptabilité minimale et qu’elle soit fiable.

Oui mais, il n’empêche que certains opérateurs ne présentent pas le même chiffre d’affaires au service des Impôts et dans les banques. Lorsqu’ils doivent négocier un prêt, c’est plutôt un chiffre d’affaires mirobolant mais dès qu’il s’agit des Impôts, ils disent que leurs affaires ne marchent pas... Comment comptez-vous combattre de tels comportements anti-impôts ?

Vous avez raison, c’est une réalité malheureusement. On présente une situation financière reluisante à la banque pour avoir des crédits, mais aux impôts, même « quand tout baigne », on dit que rien ne va, pour ne rien payer ou payer un petit forfait.

La technique fiscale dans ce cas permet de faire des recoupements avec la situation d’entreprises similaires et de recourir à tout moyen d’information : avec la douane, on peut avoir des données sur les importations de l’opérateur économique ; on peut avoir également les marchés conclus avec l’Etat ou des entreprises et établissements publics parce qu’ils sont communiqués au fisc.

Il y a d’autres sources d’information. Quand la situation est grave, la loi permet de recourir aux signes extérieurs de richesses qui vont servir de base à l’établissement de l’impôt du contribuable fraudeur : valeur locative des villas, voitures, aéronefs, voyages à l’étranger, etc.

Comment justement changer la mauvaise image que certains commerçants ont à l’endroit des impôts ?

Il faut simplement que l’impôt soit économiquement sain et socialement juste et accepté comme tel par les contribuables et que le gouvernement veille, et il le fait effectivement, à ce que le produit de l’impôt soit utilisé à bon escient.

Quel partenariat entretient la DGI avec la douane et d’autres services de l’Etat ?

La douane et les impôts en tant que régies de recettes s’occupent des mêmes réalités. Il s’agit d’opérer des prélèvements d’argent au profit de l’État. Les impôts s’occupent de la fiscalité intérieure et la douane de la fiscalité de porte. C’est tout à fait normal que l’on collabore. Lors des importations, la douane perçoit non seulement les droits et taxes de douane mais également les impôts y afférents tels que la TVA.

D’ailleurs, notre collaboration a donné lieu à la création d’une brigade mixte de contrôle (BMC) composée d’agents des impôts et de la douane. Si cette Brigade constate lors de ces contrôles qu’il y a des marchandises qui n’ont pas été dédouanées et qui n’ont pas subi d’impôts, elle a toutes les compétences techniques pour traiter le problème.

La collaboration existe également avec la Coordination nationale de lutte contre la fraude, le Trésor, la Direction générale des marchés publics et les autres directions du ministère de l’Economie et des Finances. La collaboration revêt une grande importance en ce qu’elle permet d’avoir des informations utiles à l’établissement et la gestion de l’impôt.

L’UEMOA impose ou recommande que les Etats membres fassent monter la pression fiscale à un taux de 17%. Actuellement le Burkina n’en est pas là. Dans votre politique, qu’est-ce que vous prévoyez pour atteindre ce taux ?

Notre pression fiscale tourne autour de 12% alors que l’UEMOA recommande d’atteindre un taux de 17%. Cela fait des années que l’on est à ce taux. Peut-être que tous les éléments entrant dans la détermination de ce taux ne sont pas pris en compte. C’est là une préoccupation du gouvernement et particulièrement du ministère de l’Economie et des Finances.

Pourquoi cette stagnation au taux de 12% ?

Parce que tous ceux qui doivent payer les impôts ne le font pas. Si on calculait le taux de pression fiscale par rapport aux seules grandes entreprises, la situation serait largement meilleure. Nous devons consentir encore des efforts pour convaincre les contribuables de mauvaise volonté, notamment les particuliers et le secteur informel, à s’acquitter de leurs impôts. C’est une tâche de longue haleine.

Il faudrait adopter des mesures incitatives pour que chacun reconnaisse le bien- fondé de l’impôt. La tendance justement depuis une dizaine d’années est de diminuer les taux. La diminution des taux doit s’accompagner de l’élargissement de l’assiette, ce qui n’est pas encore le cas.

Pour ce qui est de l’accompagnement de la décentralisation qui passe par la déconcentration des services, il faut que la déconcentration réalisée soit financièrement rentable : par exemple, placer un agent des impôts dans chaque village coûterait nettement plus cher que ce que ça va rapporter.

Disposer d’une représentation au bon endroit permet de couvrir le terrain, de découvrir et d’appréhender de nouvelles matières imposables. À l’heure actuelle, on a les directions régionales qui ont été mises en place depuis longtemps dans sept régions. Les six autres régions seront pourvues prochainement d’une équipe de direction. Au niveau des provinces, il y a des divisions fiscales. Pour une question d’adaptation, ces divisions fiscales deviendront des directions provinciales des impôts dans toutes les 45 provinces.

Quels sont les impôts ou les taxes les plus mal recouvrés ?

C’est une question délicate : si l’impôt n’est pas recouvré, c’est en général parce que l’on ignore l’existence de la matière imposable. En recourant à certaines méthodes, on peut penser à la taxe de résidence, à l’impôt sur le revenu foncier, à la taxe de jouissance, à la taxe de développement communal... On remarque que la plupart sont des impôts locaux.

Avec la crise économique, beaucoup de pays donateurs annoncent un gel de leur Aide publique au développement (APD) sur la période de 2011 à 2013. C’est le cas de la France, confirmant les incertitudes sur les APD émises par les organismes de recherche comme l’OCDE. Cette conjoncture pose l’épineux problème de la mobilisation des ressources internes pour financer le développement. De quel moyen de pressions dispose la DGI pour collecter l’impôt auprès d’un large éventail d’agents économiques ?

Le principal moyen dont dispose la DGI, c’est son personnel. Celui-ci se compose d’inspecteurs, de contrôleurs, d’agents d’assiette... en plus des personnels d’appui (secrétaires et chauffeurs principalement) ainsi que les moyens juridiques que sont les prérogatives que la loi reconnaît aux agents et responsables des impôts. Elle dispose aussi de moyens de locomotion (véhicules automobiles, motos) en nombre insuffisant. L’impôt ne se trouve pas à la DGI, il est sur le terrain.

Les communes nous soutiennent dans la collecte des impôts locaux. A Ouagadougou, une cinquantaine d’agents recrutés par le maire sont mis à disposition de la DGI. Il faut reconnaître que les moyens de travail (carburant, véhicules, consommables, ordinateurs, connexions Internet, etc.) sont insuffisants mais le ministre de l’Economie et des Finances a promis de faire un effort pour booster les recouvrements. Les actions seront dynamisées.

Nous avons effectué la visite des différents services de Ouagadougou pour galvaniser les agents. Par la suite, ce sera le tour des autres localités. Concernant les partenaires au développement, couramment appelés les bailleurs de fonds, leur exigence est que les populations elles-mêmes contribuent à leur développement. On ne peut pas vous aider pendant que vous-même, vous ne fournissez pas d’efforts significatifs. C’est dire que plus les impôts rentrent, plus on a de chance de recevoir de l’aide.

Quelles sont vos stratégies pour mettre la main sur les fraudeurs ?

La fraude fiscale est contraire à la loi, interdite et de ce fait sanctionnée. Il faut que l’on arrive à convaincre les gens qu’ils n’ont pas intérêt à frauder, car on travaillerait contre soi-même et contre son pays. Sans l’État, sans la sécurité, sans l’éducation, peut-être que l’entreprise elle même n’existerait pas. De toute façon, tôt ou tard, l’on découvrira que vous fraudez. Et si on se fait prendre, on est « cuit ».

Les fraudes volontaires seront sévèrement sanctionnées et les contribuables le savent puisqu’ils sont prévenus. Il faut que chacun prouve sa disposition à payer les impôts. Ce n’est pas nous qui prévoyons les sanctions. Elles sont prévues par la loi qui est elle-même votée par le Parlement composé de représentants du peuple. La loi s’imposant à tous, nous ne pouvons pas décider de sa non-application, autrement nous serons sanctionnés de n’avoir pas sévi.

En quoi l’élargissement de la base imposable et donc de l’assiette fiscale peut être une réponse au financement du développement pour un pays largement dépendant de l’aide publique comme le Burkina Faso ?

Malgré l’action de la fiscalité, on a toujours besoin de l’aide. Cela donne une plus grande marge au gouvernement pour mener sa politique de développement et d’amélioration de conditions de vie des populations. Pour augmenter le montant résultant de l’impôt, il faut soit augmenter le taux, soit élargir l’assiette, soit faire les deux à la fois. Au niveau de l’UEMOA et du Burkina, on n’augmente pas les taux d’imposition, bien au contraire, ceux-ci ont connu plusieurs baisses successives.

Il ne faut pas perdre de vue que l’impôt doit être supportable pour les entreprises. L’élargissement effectif de l’assiette doit compenser la baisse de recettes qu’entraîne la baisse des taux. Elargir l’assiette, c’est amener chacun à contribuer à un taux qui soit moins élevé. La réunion des recettes recueillies auprès de chacun permet à l’État d’avoir ses moyens d’action. Ce sont les petits marigots qui font les grandes rivières. C’est antiéconomique d’augmenter les taux au point d’anéantir les entreprises car on causerait leur perte. La baisse des taux vise à encourager ceux qui ne contribuent pas jusque-là à le faire.

Il n’est donc pas question d’instituer de nouvelles taxes et impôts ?

Il n’en est pas du tout question. Pour un impôt qui est recouvré à 30% (NDLR : cas de l’IRF ou de la taxe de résidence), élargir l’assiette revient à recouvrer les 70% restants. A ce moment, vous aurez élargi l’assiette dans la pratique. Ce n’est pas en votant une nouvelle assiette, un nouvel impôt, mais en faisant en sorte que l’impôt atteigne son objectif initial. Et c’est cela l’action principale : il faut en quelque sorte démocratiser l’impôt. La création d’un nouvel impôt ou taxe n’est cependant pas à banir si une nouvelle activité apparaît ou si une ancienne activité non imposée se révèle apte à supporter l’impôt sans dommage.

Pour finir, qu’est-ce que la DGI, première régie financière du Burkina, rapporte au budget de l’Etat ?

A titre d’exemple, si on analyse les données de 2009, les réalisations ont augmenté de 40 milliards, soit 17,5% par rapport à 2008. En 2010, les tendances actuelles laissent croire qu’on sera en fin d’année à encore plus de 40 milliards d’accroissement par rapport à 2009, soit 310 milliards, ce qui a priori et objectivement est appréciable. Les agents devraient en être félicités si ces tendances se confirment en fin d’année.

Interview réalisée par Saturnin N. COULIBALY et Elodie TAPSOBA (stagiaire)

Los Angeles : Lindsay Lohan a passé 15 heures en prison


L'actrice américaine Lindsay Lohan, 24 ans, a été libérée sous caution après avoir passé une quinzaine d'heures dans une prison de Los Angeles (Californie) pour consommation de drogue. Un juge de Beverly Hills avait ordonné vendredi sa mise en détention immédiate, alors qu'elle était en liberté conditionnelle depuis sa sortie d'un centre de désintoxication fin août.

Le juge Elden Fox avait refusé de fixer une caution et condamné la jeune actrice à 30 jours de prison. Finalement, une instance judiciaire supérieure a accepté sa libération contre le versement d'une caution fixée à 300.000 dollars (222.000 euros). C'est le site internet TMZ, spécialisé dans l'actualité des célébrités, qui a annoncé sa sortie, vendredi peu avant minuit, de la prison de Lynwood, dans la banlieue de L.A.

Déjà 13 jours en prison en juillet

Lindsay Lohan devra revenir au tribunal le 22 octobre, pour déterminer si sa consommation de drogue s'est faite en violation de son régime de liberté conditionnelle, l'un des tests anti-drogue auxquels elle doit se soumettre chaque semaine s'étant révélé positif à la cocaïne.

En juillet et août derniers, la jeune starlette avait passé 13 jours derrière les barreaux, pour avoir - déjà - violé sa liberté conditionnelle, pour des affaires de conduite en état d'ivresse et possession de cocaïne, en 2007. Elle avait ensuite intégré un centre de désintoxication, dont elle avait pu sortir fin août au prix d'une étroite surveillance psychologique et médicale.

Lindsay Lohan, vue au cinéma dans «The Last Show», «Bobby» ou «La coccinelle revient», est une ex-star des studios Disney. Depuis 2005, sa carrière a connu plus de bas que de hauts, entre ennuis judiciaires, séjours en cures de désintoxication et revers professionnels.

Compte rendu du Conseil des ministres du 24 septembre 2010

Le conseil des ministres s’est tenu le vendredi 24 septembre 2010 en séance ordinaire à partir de 09 heures 00 sous la présidence de Son Excellence, Monsieur Blaise COMPAORE, Président du Faso, Président du conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, autorisé des missions à l’étranger et procédé à des nominations.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DE L’HYDRAULIQUE ET DES RESSOURCES HALIEUTIQUES Le conseil a examiné et adopté deux (02) rapports.

Le premier rapport est relatif à l’examen et à l’adoption d’un décret portant attributions, organisation, composition et fonctionnement du Conseil national de l’eau (CNEau).

Au regard de l’évolution intervenue dans le domaine de l’eau, des réajustements étaient rendus nécessaires pour un meilleur fonctionnement du conseil national de l’eau.

L’adoption du décret améliore les principes de participation et de concertation édictés par la loi d’orientation sur la gestion de l’eau tout en capitalisant l’expérience acquise par le CNEau.

Le second rapport est relatif à l’examen et à l’adoption d’un décret qui nomme les personnes ci-après membres du conseil d’administration de la Maîtrise d’ouvrage de Bagré (MOB) pour un mandat de trois (03) ans.

Administrateurs représentant l’Etat

Au titre du ministère de l’Economie et des finances

Monsieur Karfa FAYAMA, Mle 49 060 E, inspecteur du Trésor.

Au titre du ministère des Ressources animales

Monsieur M’bi Jean Marie KABORE, Mle 18 611 U, docteur vétérinaire.

Administrateurs représentant les exploitants de la plaine de Bagré

- Monsieur Gomsida Isidore SORE, exploitant ;

- Monsieur Kourita Mohamed TARNAGDA, exploitant.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES Le conseil a examiné et adopté quatre (04) rapports.

Le premier rapport est relatif à l’examen et à l’adoption d’un projet de loi portant habilitation du gouvernement à autoriser par voie d’ordonnance la ratification des accords de financement conclus entre le Burkina Faso et les partenaires techniques et financiers.

Le présent projet de loi vise à faciliter la mobilisation de l’ensemble des ressources financières faisant l’objet d’accords ou de conventions.

L’adoption d’une loi d’habilitation permet au gouvernement de disposer d’instruments de ratification dans les délais requis afin de mobiliser les ressources nécessaires aux besoins de financement dans la dynamique de la Stratégie de croissance accélérée pour le développement durable (SCADD).

Le deuxième rapport est relatif à une demande d’autorisation pour la passation de deux marchés par la procédure de gré à gré d’une part pour la fourniture d’équipement et d’autre part pour la réalisation de films de sensibilisation sur la sécurité routière pour le compte de l’Office national de sécurité routière (ONASER).

Au terme de ses délibérations, le conseil a autorisé la passation des marchés avec les sociétés suivantes :
- Société pour l’équipement de l’Afrique-Burkina (SEA-B) pour la fourniture de cinq (05) véhicules pour un montant total de cent vingt millions (120 000 000) F CFA TTC ;

- Films Selmons pour la réalisation d’une série de sensibilisation de cinquante (50) épisodes sur la sécurité routière pour un montant de soixante seize millions sept cent mille (76 700 000) F CFA TTC.

Le financement est assuré par le budget de l’Etat, gestion 2010.

Le troisième rapport est relatif aux résultats de dépouillement de l’appel d’offres national pour la construction du marché de fruits et légumes de Bobo-Dioulasso.

Au terme de ses délibérations, le conseil a autorisé la passation du marché avec les entreprises suivantes :
- Lots 1, 3 et 5 : Groupement OK/KF pour la construction d’un mur de clôture, des voieries et réseaux divers, de deux (02) blocs de latrines, de deux (02) blocs d’étals de types A, de deux (02) blocs d’étals de type A1, de trois (03) blocs d’étals de type B, de deux (02) blocs d’étals de type B1, d’un (01) bloc d’étals de type B2, d’un (01) bloc d’étals de type B3 et de deux (02) aires de restauration, pour un montant total de sept cent trente sept millions deux cent soixante dix sept mille sept cent quarante sept (737 277 747) F CFA TTC avec un délai d’exécution de quatre (04) mois ;

- Lot 2 : Entreprise ECW pour la construction d’un bâtiment administratif, d’une salle polyvalente, d’un poste de police et deux (02) entrepôts pour un montant de deux cent soixante dix huit millions six cent trois mille neuf cent dix sept (278 603 917) F CFA TTC avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;

- Lot 4 : FCS pour la construction de deux (02) blocs d’étals de type A, d’un (01) bloc d’étals de type A1, de quatre (04) blocs d’étals de type B, d’un (01) bloc d’étals de type B1 et d’une (01) aire de restauration pour un montant de deux cent cinquante millions cinq cent cinquante neuf mille six cent soixante un (250 559 661) F CFA TTC avec un délai d’exécution de quatre (04) mois.

Le financement est assuré par les budgets de l’Etat et de la Commune de Bobo-Dioulasso.

Le quatrième rapport est relatif à l’examen et à l’adoption d’un décret portant déclaration d’utilité publique de la zone des travaux d’aménagement, de construction et de bitumage du Boulevard des Tansoba conformément aux dispositions de la loi n°14/96/ADP du 23 mai 1996 portant réorganisation agraire et foncière au Burkina Faso.

L’adoption du présent décret permet le parachèvement des travaux dans les meilleures conditions du Boulevard des Tansoba situé entre l’échangeur de l’Est et la RN3 route de Kaya sur une longueur de 2,054 km.

Le conseil a donné instructions aux ministres en charge du dossier pour un traitement diligent.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DES ENSEIGNEMENTS SECONDAIRE, SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

Le conseil a examiné et adopté un décret portant adoption du Plan d’action de la Politique nationale d’Enseignement et de formation techniques et professionnels (PN/EFTP).

Le Plan d’action a été élaboré suivant une approche participative ayant impliqué les départements ministériels, les organisations professionnelles, la société civile et les partenaires techniques et financiers.

L’adoption du présent Plan d’action couvrant la période 2011-2015 finalise le processus de formulation de la Politique nationale d’enseignement et de formation techniques et professionnels et consacre son opérationnalisation.

Avant de lever sa séance à 14 H 50, le conseil a entendu des communications orales et procédé à des nominations.

II - COMMUNICATIONS ORALES

II.1 : Le Secrétaire général du gouvernement et du conseil des ministres a fait au conseil le bilan du séjour du Président du Faso, S. Exc. M. Blaise COMPAORE au Mali les 21 et 22 septembre 2010.

Il a pris part aux côtés de ses pairs africains à la célébration du cinquantenaire de l’indépendance de la République du Mali.

Au cours de son séjour, le Président du Faso a rencontré la communauté burkinabè vivant au Mali à qui il a prodigué des conseils et encouragements.

La participation du Burkina Faso à cette commémoration témoigne de l’excellence des relations qui lient nos deux pays.

II.2. Le ministre de l’Agriculture, de l’hydraulique et des ressources halieutiques a informé le conseil de la tenue du forum africain sur les rôles et responsabilités des petits exploitants dans les mesures d’atténuation et d’adaptation aux changements climatiques.

Cette rencontre se déroulera du 04 au 08 octobre 2010 à Ouagadougou sous l’égide du NEPAD (Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique).

II.3. Le ministre de la Santé a rendu compte au conseil des résultats de l’appel à candidature pour le recrutement du directeur général de l’hôpital moderne de Ouagadougou / Tengandogo.

A l’issue du processus de sélection, monsieur Alexandre SANFO, Mle 51 324 M, administrateur des hôpitaux, 1ère classe, 6e échelon, est nommé directeur général de l’hôpital de Tengandogo.

En conséquence, le conseil a instruit le ministre en charge du dossier de signer un contrat de travail assorti d’un contrat d’objectifs pour la première année avec l’intéressé.

III - NOMINATIONS

III.1. MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

- Madame Claudine NANA, Mle 91 230 U, administrateur des services financiers, 1ère classe, 3e échelon, est nommée spécialiste en passation des marchés de la région du Centre-Ouest (Koudougou) ;

- Monsieur Bakary DRABO, Mle 104 264 D, administrateur des services financiers, 1ère classe, 2e échelon, est nommé spécialiste en passation des marchés de la région du Sud-Ouest (Gaoua) ;

- Madame Cécile MEDA/SOME, Mle 70 579 K, administrateur des services financiers, 1ère classe, 4e échelon, est nommée spécialiste en passation des marchés de la région du Centre (Ouagadougou) ;

- Monsieur Bernard KABRE, Mle 111 130 N, administrateur des services financiers, 1ère classe, 1er échelon, est nommé spécialiste en passation des marchés de la région des Cascades (Banfora) ;

- Monsieur Brice SIB, Mle 111 150 K, administrateur des services financiers, 1ère classe, 1er échelon, est nommé spécialiste en passation des marchés du ministère de la Santé ;

- Monsieur Sidbéwindé Joël OUEDRAOGO, Mle 111 143 B, administrateur des services financiers, 1ère classe, 1er échelon, est nommé spécialiste en passation des marchés du ministère de l’Agriculture, de l’hydraulique et des ressources halieutiques ;
- Monsieur Sinaly COULIBALY, Mle 91 229 G, administrateur des services financiers, 1ère classe, 2e échelon, est nommé spécialiste en passation des marchés du ministère de l’Enseignement de base et de l’alphabétisation ;

- Madame Hélène OUEDRAOGO/OUEDRAOGO, Mle 28 440 R, administrateur des services financiers, 1ère classe, 10e échelon, est nommée spécialiste en passation des marchés du ministère des Enseignements secondaire, supérieur et de la recherche scientifique ;

- Monsieur Adama OUIYA, Mle 32 014 K, administrateur des services financiers, est nommé spécialiste en passation des marchés du ministère de la Défense ;

- Monsieur Salifou OUEDRAOGO, Mle 111 142 N, administrateur des services financiers, 1ère classe, 1er échelon, est nommé spécialiste en passation des marchés du ministère de l’Economie et des finances ;

- Monsieur Raphaël KABORE, Mle 111 129 B, administrateur des services financiers, 1ère classe, 1er échelon, est nommé spécialiste en passation des marchés du ministère de l’Habitat et de l’urbanisme.

III.2. MINISTERE DE LA JEUNESSE ET DE L’EMPLOI

Monsieur Eric Roland Sidnoma YAMEOGO, Mle ANPE 233, ingénieur de génie industriel, 1ère classe, 9e échelon, est nommé directeur général du Centre de formation professionnelle de référence de Ziniaré.

Le ministre de la Culture, du tourisme et de la communication Porte-parole du gouvernement

Le PDG de Google condamné pour diffamation au TGI de Paris


Le tribunal de grande instance de Paris a condamné, mercredi 8 septembre, Eric Schmidt, directeur de la publication de Google.fr et Google Inc "pour diffamation publique envers un particulier", a révélé le site spécialisé Legalis.net, jeudi 23 septembre.M. X., qui a été condamné dans une affaire de corruption de mineure — condamnation dont il a fait appel, a constaté que les fonctionnalités "Google Suggest" et "recherches associées" du moteur de recherche proposaient aux internautes qui tapaient son nom et prénom des expressions telles que "M. X. viol", "M. X. condamné", "M. X. sataniste", "M. X. prison" et "M. X. violeur". Google devra donc supprimer ces "suggestions et propositions litigieuses sous une astreinte de 500 euros par manquement constaté et par jour, dans un délai d'un mois".

Depuis septembre 2008, le service "Google Suggest", propose un affichage de mots-clés dans la barre de recherche, à partir des premières lettres tapées par l'utilisateur. "Recherches associées" propose pour sa part de signaler d'autres requêtes, supposées proches de leur recherche initiale. Au début du mois de septembre, le groupe américain a également lancé un nouveau service, baptisé "Instant", modifiant les résultats au fur et à mesure que l'utilisateur tape sa recherche.

SYSTÈME AUTOMATISÉ

Google a fait valoir, rapporte Legalis, "que les suggestions de recherche proposées aux internautes résultaient d'un système automatisé depuis une base de données recensant les libellés de recherche les plus fréquemment utilisés par les internautes". Le groupe américain a aussi expliqué "que l'affichage des expressions litigieuses ne saurait caractériser une allégation diffamatoire n'étant pas le fait de la pensée consciente mais un résultat d'algorithme". Mais le tribunal a notamment rappelé que dans certains cas, Google avait modifié ses résultats, quand cela concernait "la pornographie, la violence et la haine".

La 17e chambre a aussi rappelé une affaire similaire, de décembre 2009, où Google avait été mis en cause pour avoir suggéré une association entre centre de formation à distance, et le mot "arnaque".

la Rochefoucauld : Belote des anciens combattants


Les anciens combattants UNC-AFN organisent un concours de belote vendredi 1er octobre à partir de 14h à l'Espace d'Animation à côté de la gare de La Rochefoucauld. Quant à la permanence mensuelle, elle se tiendra samedi 9 octobre de 9h30 à 11h à la salle des associations rue Thibaud.
SM

13:14 Publié dans Anciens combattants | Lien permanent | Commentaires (0) | Envoyer cette note | Tags : belote, permanence, anciens combattants
La Rochefoucauld-Saint-Projet : Repas de la mer des chasseurs

Les chasseurs de La Rochefoucauld et de Saint-Projet organisent une soirée fruits de mer, samedi 9 octobre à 20h, à la salle polyvalente de Saint-Projet (possibilité de livraison à 2 km maximum). Le prix du repas est fixé à 26 euros pour les adultes, 13 euros pour les moins de 10 ans. Réservations avant le 4 octobre (règlement à l'inscription) auprès de Alain Bigaud au 05. 45. 62. 31. 74, Jean-Louis Mayoux au 05. 45. 62. 02. 36, Guy Pagnucco au 05. 45. 62. 22. 96 ou à la mairie de Saint-Projet au 05. 45. 62. 02. 51.
SM

Atterrissage réussi d'un vaisseau Soyouz de l'ISS avec ses trois passagers


Un vaisseau russe Soyouz, transportant trois spationautes, a atterri avec succès samedi après des problèmes qui avaient retardé de 24 heures son désarrimage de la Station spatiale internationale (ISS), selon le Centre de contrôle des vols spatiaux (Tsoup).

La capsule, avec à son bord l'astronaute américaine Tracy Caldwell-Dyson et les cosmonautes russes Alexandre Skvortsov et Mikhaïl Kornienko, s'est posée dans les steppes du Kazakhstan (Asie centrale, où la Russie dispose du cosmodrome de Baïkonour) à 05H23 GMT, a indiqué l'agence spatiale russe Roskosmos.

"L'atterrissage s'est déroulé sans incident. L'équipage se sent en bonne forme", a indiqué un porte-parole du Tsoup.

Les trois passagers étaient en mission dans l'espace depuis six mois.

Les premières images de la télévision russe ont montré les trois spationautes encore à bord de l'ISS se réjouir de l'atterrissage réussi de leurs camarades.

"C'était superbe jusqu'à la dernière minute, l'atterrissage. Je me sens en pleine forme", a déclaré le chef de mission, Alexandre Skvortsov, premier à s'extraire du vaisseau, souriant, enveloppé dans une couverture thermique bleue après un voyage fatigant, selon les images de la télévision. Il a croqué dans une pomme, premier aliment donné traditionnellement aux équipages qui viennent d'atterrir.
"Nous devons changer cette tradition, j'ai envie d'un concombre! Je n'ai pas eu de concombre depuis six mois" a plaisanté Mikhaïl Kornienko devant les caméras de télévision.

L'astronaute de la Nasa Tracy Caldwell-Dyson était montrée parlant avec ses proches par téléphone satellite immédiatement après avoir débarqué sur le site, situé à quelque 35 kilomètres de la ville d'Arkalyk.

La capsule Soyouz n'avait pu se détacher de l'ISS vendredi, à la suite d'un problème technique qui avait contraint les responsables de la mission à interrompre et à reporter de 24 heures la manoeuvre de désarrimage. Selon les officiels russes, il s'agit du premier incident du genre affectant Soyouz en une décennie de vols vers la Station.

Le chef de l'agence spatiale russe Roskosmos Anatoli Perminov avait indiqué vendredi que l'ordinateur de bord avait reçu un mauvais signal concernant un manque d'étanchéité après la fermeture des soupapes du vaisseau et de la station.

"Nous confirmons que le signal indiquant une baisse de pression était une erreur. Nous avons découvert que le problème était purement mécanique. Un boulon était cassé. Le plus important est que nous ayons pu résoudre tous les problèmes en peu de temps", a déclaré samedi M. Perminov.

L'incident de vendredi est toutefois le troisième incident d'arrimage à la station internationale en quatre mois, après des problèmes concernant le vaisseau cargo Progress, sans humain à bord.

Or l'acheminement d'équipages vers l'ISS, en orbite à 350 km de la Terre, dépendra uniquement des Soyouz russes après le dernier lancement d'une navette spatiale américaine prévu début 2011, jusqu'à ce qu'un lanceur commercial américain soit prêt à prendre la relève vers 2015.

L'ISS est un projet de cent milliards de dollars débuté en 1998, auquel participent seize pays, mais surtout financé par les Etats-Unis. Atterrissage réussi d'un vaisseau Soyouz de l'ISS avec ses trois passagers

[L'astronaute américaine Tracy Caldwell Dyson après son atterissage à bord du Soyuz TMA-18 au Kazakhstan le 25 septembre 2010. - © 2010 AFP - Maxim Shipenkov]

Un vaisseau russe Soyouz, transportant trois spationautes, a atterri avec succès samedi après des problèmes qui avaient retardé de 24 heures son désarrimage de la Station spatiale internationale (ISS), selon le Centre de contrôle des vols spatiaux (Tsoup).

La capsule, avec à son bord l'astronaute américaine Tracy Caldwell-Dyson et les cosmonautes russes Alexandre Skvortsov et Mikhaïl Kornienko, s'est posée dans les steppes du Kazakhstan (Asie centrale, où la Russie dispose du cosmodrome de Baïkonour) à 05H23 GMT, a indiqué l'agence spatiale russe Roskosmos.

"L'atterrissage s'est déroulé sans incident. L'équipage se sent en bonne forme", a indiqué un porte-parole du Tsoup.

Les trois passagers étaient en mission dans l'espace depuis six mois.

Les premières images de la télévision russe ont montré les trois spationautes encore à bord de l'ISS se réjouir de l'atterrissage réussi de leurs camarades.

"C'était superbe jusqu'à la dernière minute, l'atterrissage. Je me sens en pleine forme", a déclaré le chef de mission, Alexandre Skvortsov, premier à s'extraire du vaisseau, souriant, enveloppé dans une couverture thermique bleue après un voyage fatigant, selon les images de la télévision. Il a croqué dans une pomme, premier aliment donné traditionnellement aux équipages qui viennent d'atterrir.Un vaisseau russe Soyouz, transportant trois spationautes, a atterri avec succès samedi après des problèmes qui avaient retardé de 24 heures son désarrimage de la Station spatiale internationale (ISS), selon le Centre de contrôle des vols spatiaux (Tsoup).

La capsule, avec à son bord l'astronaute américaine Tracy Caldwell-Dyson et les cosmonautes russes Alexandre Skvortsov et Mikhaïl Kornienko, s'est posée dans les steppes du Kazakhstan (Asie centrale, où la Russie dispose du cosmodrome de Baïkonour) à 05H23 GMT, a indiqué l'agence spatiale russe Roskosmos.

"L'atterrissage s'est déroulé sans incident. L'équipage se sent en bonne forme", a indiqué un porte-parole du Tsoup.

Les trois passagers étaient en mission dans l'espace depuis six mois.

Les premières images de la télévision russe ont montré les trois spationautes encore à bord de l'ISS se réjouir de l'atterrissage réussi de leurs camarades.

"C'était superbe jusqu'à la dernière minute, l'atterrissage. Je me sens en pleine forme", a déclaré le chef de mission, Alexandre Skvortsov, premier à s'extraire du vaisseau, souriant, enveloppé dans une couverture thermique bleue après un voyage fatigant, selon les images de la télévision. Il a croqué dans une pomme, premier aliment donné traditionnellement aux équipages qui viennent d'atterrir.

Les négociations suspendues au moratoire


Les Américains tentaient samedi d'arracher un compromis aux Israéliens et aux Palestiniens

A quelques heures de la fin du moratoire sur la colonisation israélienne en Cisjordanie, la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton devait revoir le président palestinien Mahmoud Abbas, après un entretien vendredi soir qui n'a rien donné.

Pour sauver les négociations, la communauté internationale a demandé à Israël de prolonger le moratoire.


Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a demandé à son ministre de la Défense Ehud Barak de prolonger sa visite à New York pour tenter de trouver un arrangement.

Benjamin Netanyahu, soumis aux pressions de l'aile droite de son parti le Likoud et du lobby des colons, a exclu de prolonger le moratoire au-delà de la date prévue à la fin du mois. Israël s'est toutefois dit prêt vendredi à un "compromis", "étant entendu qu'il ne peut y avoir zéro construction" dans les colonies.

Les Palestiniens menacent de rompre les négociations qui ont repris au début du mois, si le moratoire n'est pas prolongé. A New York, Mahmoud Abbas a fait savoir qu'il ne se contenterait pas d'une "solution partielle" et d'un compromis qui ne garantirait pas un "arrêt total" de la colonisation.

Le président de l'Autorité palestinienne a reçu le soutien de la Ligue arabe, pour laquelle la prolongation du moratoire est "une obligation". "S'ils (les Israéliens) continuent à éroder l'intégrité territoriale de la terre palestinienne, à changer la composition démographique de ces territoires et leur caractère géographique, pourquoi perdons-nous notre temps ?", a affirmé le secrétaire général de la Ligue, Amr Moussa.

Le moratoire
Annoncé le 25 novembre 2009 pour une durée de dix mois, le moratoire porte sur les nouvelles constructions dans les colonies de Cisjordanie. Il ne concerne pas les milliers de chantiers déjà engagés ni la construction de bâtiments publics dans les colonies ni sur la partie orientale de Jérusalem, annexée par Israël en 1967. Quelque 300.000 colons israéliens vivent en Cisjordanie.

En juin, le mouvement israélien La Paix Maintenant indiquait dans un rapport que le moratoire n'aurait eu aucun effet réel s'il s'arrêtait comme prévu au bout de 10 mois, en raison des nombreuses constructions lancées par les colons en prévision de cette décision.

Les statistiques officielles montrent une hausse de 33% des mises en chantier dans les colonies au quatrième trimestre 2009 par rapport au troisième trimestre (de 447 à 593), selon ce rapport.

Au moins 2.000 logements peuvent être construits dans les colonies dès l'expiration du moratoire sans autre approbation du gouvernement, selon des sources gouvernementales, voire 13.000 selon La Paix Maintenant.

Du point de vue du droit international, la colonisation de la Cisjordanie, territoire occupé, est illégale (Conventions de Genève).

Alerte à bord d'un avion pakistanais, un passager arrêté

La police suédoise a arrêté le passager suspect d'un avion de ligne pakistanais qui s'est posé en urgence samedi matin à Stockholm à la suite d'une alerte à la bombe, a annoncé un porte-parole des services de sécurité.

La police suédoise a arrêté le passager suspect d'un avion de ligne pakistanais qui s'est posé en urgence samedi matin à Stockholm à la suite d'une alerte à la bombe. (Reuters/Bob Strong)

Aucun explosif n'a été retrouvé sur cet homme, un Canadien d'une trentaine d'années, mais les bagages et la carlingue sont encore en cours d'inspection, a précisé Janne Hedlund, porte-parole de la police de Stockholm. Les autres passagers ont été évacués.
"Aucune substance dangereuse n'a été découverte à ce stade", a déclaré la mi-journée, Kjell Lindgren, un porte-parole de la police suédoise.
Le Boeing 777 des Pakistan International Airlines avait décollé du Canada à destination du Pakistan. L'alerte a été donnée après le décollage du vol PK782, lorsqu'une femme a appelé la police canadienne pour l'informer qu'un passager avait embarqué avec des explosifs.
Contacté par les policiers canadiens alors que l'avion se trouvait dans l'espace aérien suédois, le commandant de bord s'est posé en urgence à Stockholm-Arlanda, le principal aéroport de la capitale. Aucun commentaire n'a pu être obtenu dans l'immédiat auprès de la Gendarmerie royale du Canada.
Le suspect a été emmené en détention par les forces spéciales de police. Les enquêteurs ont également interrogé les membres d'équipage et les autres passagers, qui ont été évacués dans le calme à bord de cars stationnés au bout de la piste où l'avion s'était immobilisé dans la matinée, à 2.000 mètres environ du terminal.
La police suédoise parle de 273 passagers. Un porte-parole des Pakistan International Airlines a déclaré à Reuters que 243 passagers avaient embarqué; il n'a pas précisé le nombre de membres d'équipage.
L'avion effectuait la liaison entre Toronto et Karachi, a dit un porte-parole de l'aéroport de Stockholm, démentant les informations du quotidien Expressen qui, sur son site internet, écrivait que le Boeing avait décollé de Calgary.
Aucun problème n'avait été signalé aux contrôles de sécurité à l'enregistrement des passagers à Toronto, a précisé la police suédoise.
L'incident n'a pas perturbé l'activité à l'aéroport de Stockholm-Arlanda.
Avec Faisal Aziz à Karachi, Henri-Pierre André pour le service français

Un Canadien arrêté en Suède après une alerte dans un Boeing pakistanais

La police suédoise a arrêté samedi matin un Canadien d'origine pakistanaise suspecté d'avoir voulu faire exploser un Boeing 777 pakistanais en provenance du Canada, qui a été contraint de se poser d'urgence à l'aéroport de Stockholm.

"Nous détenons un homme suspecté d'avoir eu des explosifs à bord de l'avion entre le Canada et le Pakistan", a déclaré aux journalistes le chef de l'enquête, le commissaire Stefan Raadman, lors d'une brève déclaration à la presse à l'aéroport international d'Arlanda au nord de la capitale suédoise.

Il est arrêté "pour préparation de sabotage d'avion, selon les termes de la loi suédoise", a-t-il dit, précisant qu'il s'agissait d'un citoyen canadien d'"environ 30 ans".

Selon un porte-parole de la compagnie Pakistan International Airlines (PIA), citant la police, il s'agit d'un homme d'origine pakistanaise.

Aucun explosif n'a néanmoins été trouvé dans l'immédiat, selon la police.

L'avion de la PIA, qui a décollé de Toronto et devait se rendre à Karachi, s'est posé sans problème sur la piste d'Arlanda peu après 07H30 GMT, et s'est garé dans une zone à l'écart des bâtiments et des autres avions.

Quelque 243 passagers, dont le suspect, et 18 membres d'équipage se trouvaient à bord, selon un porte-parole de PIA.

Les passagers de l'avion ont été évacués et le suspect a été conduit au poste de police de l'aéroport pour être interrogé, a indiqué à l'AFP Kjell Lindgren, un porte-parole de la police de Stockholm.

Vers 11H45 (09H45 GMT), aucun explosif n'avait été trouvé, ni sur le suspect, ni à bord, mais les fouilles se poursuivaient, selon M. Lindgren.

"La priorité est de fouiller l'avion", a-t-il dit. "Nous n'avons pas trouvé d'explosif pour l'instant".

Plusieurs véhicules de police se trouvaient autour de l'appareil sur le tarmac samedi midi, tandis que des officiers inspectaient l'avion, a constaté un photographe de l'AFP.

Après l'arrestation du suspect, les passagers ont été conduits dans un terminal de l'aéroport où on leur a offert de la nourriture et une assistance psychologique, selon un porte-parole de l'aéroport.

C'est l'équipage de l'avion qui a été alerté de la présence d'un possible poseur de bombe et a décidé de l'atterrissage d'urgence.

"Une femme a contacté la police canadienne et dit qu'il y avait un homme à bord qui pourrait éventuellement avoir des explosifs sur lui. On ne sait pas pour l'instant qui est cette femme", a déclaré à l'agence TT Janne Hedlund, un des porte-paroles de la police de Stockholm.

"Au moment où l'avion est rentré dans l'espace aérien européen, la tour de contrôle lui a demandé d'atterrir à Stockholm parce qu'il y avait une menace", a expliqué à l'AFP Syed Sultan Hassan, un porte-parole de la compagnie pakistanaise PIA.

"Le pilote a informé notre centre de commande qu'il se posait" à l'aéroport de la capitale suédoise.

Selon les autorités suédoises et PIA, l'objectif est de permettre au vol PK 782 de rejoindre Karachi avec le moins de retard possible.

"Cela se fera probablement demain. L'équipage a travaillé depuis trop longtemps maintenant et doit soit être remplacé, soit se reposer", a expliqué Jan Lindqvist, un porte-parole de l'aéroport.

Pour le suspect, conformément à la loi suédoise, un procureur doit se prononcer sur une possible inculpation, un maintien en détention ou une libération.