21 septembre, 2010

Corinne Lowa, unique femme stagiaire à la nouvelle école militaire du Congo


Manches de tenue militaire retroussées, cheveux disciplinés sous un béret noir, la Camerounaise Corinne Lowa se dit "pionnière": elle est "l'unique femme" du 1er groupe des stagiaires de l'Ecole nationale à vocation régionale (ENVR) inaugurée lundi près de Brazzaville.






Officier de marine, la jeune stagiaire, au teint légèrement clair, mariée sans enfant, aucun maquillage et, pour tous bijoux apparents, deux petits points dorés vissés aux oreilles, affiche une forte détermination.

A l'issue de sa formation, l'enseigne de vaisseau de première classe, âgée de 29 ans, affirme qu'elle sera "prête à aller servir partout où on en aura besoin".

L'ENVR, bâtie dans l'enceinte de l'Académie militaire Marien Ngouabi à Makabandilou, à 18 km au nord de Brazzaville a été financée par le Congo et la France. Elle a pour "vocation de former des officiers et des sous-officiers dans le domaine du génie et des travaux".

Elle assure qu'elle ne se sent pas du tout "isolée" parmi ses 29 collègues stagiaires hommes.

Les 30 stagiaires sont venus de 16 pays au total dans lesquels ils ont passé un test pour entrer à l'ENVR. Au niveau des officiers, ils auront des stages de génie et d'application et les sous-officiers apprendront différents métiers du bâtiment : maçonnerie, plomberie, menuiserie, soudure, électricité, explique à l'AFP le commandant de l'école, le colonel Jean Brice Malonga.

La formation des officiers "est prévue pour neuf mois", celle des sous-officiers "pour trois mois", avec des encadreurs congolais, français "et des coopérants permanents", poursuit le colonel Malonga.

De lourds engins estampillés ENVR sont visibles dans la cour. Les bâtiments sont flambant neufs: dortoir, restaurant, réfectoire ou encore ateliers de mécanique et autres...

L'ENVR est appelée à grandir et elle "va atteindre une centaine de stagiaires dès que le second bâtiment d'hébergement sera construit", indique à l'AFP le général Bruno Clément-Bollée, directeur de la Coopération de sécurité et de défense au ministère français des Affaires étrangères.

"Les stages seront ouverts à toutes catégories des militaires, mais aussi à des civils", précise-t-il.

Officiellement, le projet de réalisation de l'ENVR a duré trois ans. Mais, selon le ministère français des Affaires étrangères, il a été initié en 1998 par la coopération française de sécurité et de défense en Afrique subsaharienne.

L'école "commence à rayonner dès sa première promotion", se félicite le général Clément-Bollée, en soulignant: "Le succès de cette première promotion appellera d'autres candidatures".

Pour Corinne Lowa, issue de la 32e promotion de l'Ecole militaire interarmées du Cameroun en 2006, le stage à l'ENVR est une aubaine mais aussi une certaine responsabilité.

"J'ai eu la chance d'être sélectionnée pour cette formation. Je souhaite que tout se passe bien, pour que les candidatures féminines (à l'avenir) soient possibles", déclare-t-elle.

Discours du Président du Faso à l'occasion de la 7ème réunion du Cadre Permanent de Concertation (Ouagadougou, 21 septembre 2010)

Distingués membres du Cadre Permanent de Concertation ;
Mesdames, Messieurs ;

Après plusieurs mois de travail inlassable et fructueux pour bâtir la réconciliation et rétablir la démocratie en Côte d’Ivoire, la tenue des présentes assises traduit à nouveau notre ferme volonté de servir avec abnégation l’enracinement durable de la paix au bénéfice du peuple ivoirien.

Messieurs les membres du CPC ;
Mesdames, Messieurs ;

L’adoption consensuelle de la liste électorale définitive, la signature du décret autorisant la délivrance de la carte nationale d’identité aux inscrits, l’établissement par la Commission Electorale Indépendante d’un chronogramme des étapes-clés du processus électoral constituent des acquis substantiels vers la tenue effective du premier tour de l’élection présidentielle le 31 octobre 2010.

Les progrès notables enregistrés dans la mise en place du dispositif final du Plan de sécurisation des élections, l’achèvement des opérations de désarmement avec l’encasernement des éléments des Forces Armées des Forces Nouvelles, le rétablissement de l’unicité de caisse de l’Etat et la mobilisation de ressources budgétaires indiquent l’immensité des tâches accomplies par l’ensemble des acteurs politiques pour assurer la normalisation de la situation politique et sociale.

Messieurs les membres du CPC ;
Mesdames, Messieurs ;

Les concertations franches et permanentes que nous avons entretenues depuis la signature de l’Accord politique de Ouagadougou illustrent notre ferme attachement au retour de la stabilité en République de Côte d’Ivoire.

J’adresse mes vives félicitations au Président Laurent GBAGBO, et au Premier Ministre Guillaume SORO qui, par leur détermination dans la mise en œuvre de l’Accord politique de Ouagadougou, ont su redonner espoir au peuple ivoirien.

J’exprime ma gratitude au Président du PDCI-RDA, Monsieur Henri Konan BEDIE, et au Président du RDR, Monsieur Alassane Dramane OUATTARA pour leurs multiples actions en faveur de la paix et de la stabilité.

Les résultats importants auxquels nous sommes parvenus sont le fruit du dialogue fécond et de la confiance établie entre les leaders politiques au sein du Cadre permanent de concertation.

Je les exhorte à maintenir cette disponibilité afin de contribuer à valoriser l’image de la Côte d’Ivoire sur le plan international.

Mes remerciements et mes encouragements vont également à Monsieur Youssouf BAKAYOKO et à tout le personnel de la Commission électorale indépendante qui assument avec conviction la haute mission d’organiser un scrutin présidentiel ouvert, libre, démocratique et transparent.
Le travail remarquable réalisé avec compétence et dévouement par les structures techniques, en particulier la Commission Nationale de Supervision de l’Identification, l’Office National d’Identification, l’Institut National des Statistiques et la SAGEM, mérite d’être salué.
Je renouvelle ma gratitude aux leaders des communautés religieuses, traditionnelles et à l’ensemble de la société civile pour la densité des messages de paix et de réconciliation qu’ils ont utilement prodigués.

Je rends hommage à la communauté internationale, en particulier aux Nations Unies, à l’Union africaine, à la CEDEAO et à l’Union européenne pour le soutien constant à la réconciliation nationale.
Messieurs les membres du CPC ;

Les motifs de satisfaction ne doivent pas nous faire perdre de vue les défis qui restent à relever en termes organisationnel et sécuritaire avant le scrutin présidentiel du 31 octobre.

C’est pourquoi, j’invite tous les acteurs ivoiriens ainsi que tous les partenaires techniques et financiers à s’investir davantage dans le franchissement des ultimes étapes de sortie de crise.

Messieurs les membres du CPC ;
Mesdames, Messieurs ;
En souhaitant que notre engagement déterminé pour une Côte d’Ivoire démocratique, prospère et rayonnante oriente nos réflexions de ce jour, je déclare ouverte la Septième Réunion du Cadre Permanent de Concertation.

Je vous remercie.

Le Président Blaise COMPAORE est toujours déterminé à aider les Guinéens à surmonter leurs difficultés, selon le Groupe international de contact sur l


Le Président du Faso s’est entretenu le 21 septembre 2010 avec le Groupe de contact international sur la Guinée (GIC-G) composé des représentants de l’Union africaine, de la CEDEAO et des Nations Unies.
Messieurs Ibrahima FALL de l’Union Africaine et Saïd DJINNIT, Représentant spécial de l’ONU en Afrique de l’Ouest, qui ont effectué le déplacement de Ouagadougou, ont déclaré à la presse être venus rendre compte au Président du Faso des entretiens que le groupe a eus avec tous les acteurs du processus électoral guinéen et « recueillir ses directives puisque le Groupe international de contact travaille en étroite coopération avec le Médiateur », a précisé Ibrahima FALL.
Saïd DJINNIT a ajouté que la délégation a donné suffisamment d’éléments au Médiateur pour aider les parties prenantes à surmonter les divergences. « Le Médiateur nous a réitéré toute sa détermination et il aura des consultations, des contacts très prochainement pour aider les Guinéens à s’en sortir », a-t-il ajouté.

La 7è réunion du CPC s’est tenue à Ouagadougou autour du Facilitateur Blaise COMPAORE


Les principaux acteurs politiques ivoiriens se sont réunis le 21 septembre 2010 à Ouagadougou autour du Facilitateur Blaise COMPAORE dans le cadre du 7è Cadre permanent de concertation (CPC).
Cette réunion qui intervient à quelque quarante jours du premier tour de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire fixé au 31 octobre 2010 s’est penchée essentiellement sur les derniers préparatifs de cette élection après la validation de la liste électorale définitive par la Commission électorale indépendante (CEI) et la signature par le président de la République de Côte d’Ivoire du décret autorisant la délivrance de la carte nationale d’identité aux 5 725 720 personnes inscrites sur ladite liste.
Les principaux acteurs politiques ivoiriens, le président Laurent GBAGBO, le président Henri Konan BEDIE, les premiers ministres Alassane Dramane OUATTARA et Guillaume SORO ont tous rendu un hommage appuyé au président Blaise COMPAORE pour « l’action constante, efficace et déterminante qu’il n’a de cesse de mener dans le cadre de son mandat en vue d’une sortie de crise réussie en Côte d’Ivoire, à travers l’organisation d’élections justes, libres et transparentes ».
Le Facilitateur, tout en reconnaissant les progrès enregistrés dans la sortie de crise, a appelé toutes les parties impliquées dans la crise en Côte d’Ivoire à ne pas « perdre de vue les défis qui restent à relever en termes organisationnel et sécuritaire avant le scrutin présidentiel du 31 octobre 2010 ». C’est pourquoi il a invité tous les acteurs ivoiriens ainsi que les partenaires techniques et financiers à « s’investir davantage dans le franchissement des ultimes étapes de sortie de crise ».
La 7è réunion du CPC a été sanctionnée par un communiqué final dans lequel « les membres du CPC invitent les partis politiques et les candidats au strict respect du Code de bonne conduite signé le 24 avril 2008 » dans un souci de bon déroulement de l’élection présidentielle le 31 octobre 2010.
Pour ce qui concerne les questions liées à la réunification de la Côte d’Ivoire, les membres du CPC ont noté avec satisfaction « le bon déroulement, depuis le 15 juin 2010, des opérations d’encasernement des 5000 éléments Forces armées forces nouvelles (FAFN) volontaires pour l’armée nouvelle (VAN) au sein de quatre groupements d’instruction (GI) installés à cet effet, dans les localités de Korhogo, Séguéla, Bouaké et Man ». Toutefois, ils « exhortent les parties signataires à parachever les mesures prévues par le Quatrième accord complémentaire à l’APO afin de consolider davantage la réunification de la Côte d’Ivoire ».
La prochaine réunion du CPC se tiendra en Côte d’Ivoire après l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire pour faire le bilan du processus de sortie de crise.

Entre les supporters et la Coupe de la Ligue ce n'est pas encore le grand amour


Ou alors seulement à partir de la finale…

Dès mardi, la Coupe de la Ligue reprend ses droits avec l’entrée dans la compétition des clubs de Ligue 1. De Sochaux à Nice en passant par Toulouse, les supporters attendent ces 16es de finale avec une impatience toute relative. Créée en 1994, la Coupe de la Ligue peine toujours à soutenir la comparaison avec sa prestigieuse grande sœur: «Gagner la Coupe de France reste prioritaire par rapport à la Coupe de la Ligue», résume Jean François Bonnet président du principal club de supporter du FC Sochaux.

>> Dix bonnes raisons d'aimer la Coupe de la Ligue

Placée en semaine et diffusée sur France Télévisions, la compétition chère au président de la LFP, Frédéric Thiriez, ne mobilise pas les troupes. Surtout quand il s’agit de se déplacer. Président du club des supporters de Nice, José Boetto est bien placé pour en parler: «On a voulu organiser un déplacement à Saint-Etienne, mais on n’a eu aucun inscrit. Pas étonnant pour un match à l’extérieur un mercredi».

«On serait bien content de retourner au Stade de France»

Malgré ce manque de passion palpable, les fans ne crachent pas sur une victoire finale. Pour le constater, il suffit de voir la folie qui s’est emparée de Marseille après la victoire des joueurs de Didier Deschamps en mars dernier. Les Niçois ne seraient pas contre dépoussiérer leur armoire à trophées: «Quand on a perdu en finale en 2006, on avait quand même les yeux rouges, se remémore José Boetto. On serait bien content de retourner au Stade de France cette saison.»

Un sentiment partagé par Nicolas, abonné toulousain de longues dates: «On n’a pas gagné un trophée depuis 1957. Si on peut taper une Coupe de la Ligue, on ne va pas se priver». Sauf qu’avant de rêver au Stade de France, il y a un 16e de finale à gagner à Boulogne-sur-Mer pour le TFC et ses supporters.

L’élucubration pour les nuls

Patience ! Vous les aurez, vos élucubrations. C’est Mardi aujourd’hui, je le sais bien. Mais je dois d’abord faire le ménage sur la toile. Un intrus s’y est introduit par effraction et il faut l’en débusquer. Oh, toi, “Petit bissa mangeur d’arachide“, qui es-tu pour monter sur le 3W l’OBS sans le moindre salamalékoum ?

Crois- tu qu’on a accès comme ça sur ce site comme si on entrait dans le cabaret de Yempoaka ? As-tu reçu le parrainage de Bomborou ? Ou de l’Ancêtre ? Ou de Koro- Yamyélé ? Ou de Sidnoma ? Allez ! Ouste ! Je comprends rien à tes histoires de première épouse et de deuxième épouse. J’ai rien à voir non plus avec la soupe du vieux Wade.

Si la soupe est bonne pourquoi voudrais-tu donc que le vieux Wade quitte la table ? Qu’il en redemande plutôt, pardi ! Allez ! Dehors ! Et sache que je n’ai aucun remède, je ne sais où trouver un remède. Ce que tu veux c’est de me faire expulser. C’est ça n’est- ce pas ?

Mais je préfère plutôt qu’on me coupe la tête au poteau n°5 que de me faire expulser. Parce que moi Toégui, faut pas croire qu’on peut me couper la tête et continuer de dormir tranquille avec son fèfè. Jamais de la vie.

Si on me coupe la tête, chaque nuit, je descendrais de la colline, direction Avenue Kwame- N’Krumah et Ouaga 2000. Et j’entrerais dans les chambres climatisées, pas pour faire rendre gorge aux mogô-puissants, non. J’attraperais seulement leurs pieds et je tirerais. Juste pour les entendre crier.

Alors, tu m’as bien entendu, toi le pseudo-Bissa, le faux frère ? Ne m’écris plus. D’ailleurs, même si tu m’écris je ne te lirai pas. Mais où donc as- tu appris ces mots affreux comme TAZARCHECULOSE ?

Tu veux un conseil, mon type ? Vas donc cultiver tranquillement tes arachides et ne te risque pas dans l’élucubration, l’élucubration c’est pour les élucubreurs. Dégage ! Ouf ! Mais il l’a bien cherché. Si vous aviez lu ce qu’il a écrit !!

Mes chers amis, je vais vous demander quelque chose, mais je vous en prie, dites- moi la vérité et ne cherchez pas à me faire plaisir. Vous savez, je suis élucubreur et fier de l’être, mais je n’aime pas du tout que l’on dise que j’ai l’air d’un élucubreur. Alors dites-moi gentiment : de quoi ai-je l’air quand vous me voyez ?

Ai-je l’air d’un élucubreur ? Si je vous pose cette question, c’est parce que l’autre jour, j’ai croisé un gars sur Charles-de-Gaulle alors que je déambulais comme toujours, cherchant à expurger de ma tête des élucubrations rebelles.

Je n’ai rien compris ;s dès qu’il m’aperçut, le type s’est mis à faire « Hi ! Hi ! Hi ! Ha ! Ha ! Ha ! Ho ! Ho ! Ho ! ». Et, se tordant de rire il disparut dans un six- mètres sans m’adresser un mot. Qui veut parier avec moi ? La mise à 5 briques et sous acte notarié payable cash ?

Voilà : moi Toégui, j’affirme que le Ministre Soungalo OUATTARA sera élu député aux prochaines élections législatives. Qui soutient le contraire ? Non, je ne vais pas être méchant en vous délestant vos 5 millions de francs alors qu’en fait les dés sont pipés. En réalité, pour ce qui est de l’élection de Soungalo OUATTARA, je sais à l’avance. Mon petit doigt m’a parlé et il n’y a absolument pas de doute à ce sujet.

C’est comme pour l’élection de l’honorable député François Xavier KONSEIBO. Avant même la confection des listes, bien avant, j’avais prédit qu’il serait député alors qu’il n’était que Directeur Général de l’Ecole Nationale des Régies Financières, ENAREF.

J’en avais eu la révélation le jour où j’ai aperçu à la télé, le Directeur Général de l’ENAREF à une réunion avec les élèves membres de la cellule CDP de l’établissement. Pour figurer sur la liste des candidats de son parti et pour être élu député, il faut mouiller le maillot, pardi ! Les élèves de l’ENAREF, le DG de l’ENAREF, même parti, même combat.

Il me semble que le Ministre Soungalo OUATTARA également avait participé à une réunion d’élèves CDP d’une école de formation à Bobo. Je n’affirme rien cependant. Mais pour le Directeur Général de l’ENAREF je l’avais bien vu au milieu de ses élèves CDP, et je persiste. Je persiste mais je ne signe rien.

Ce dont je suis sûr en tout cas et pour lequel je donnerais ma tête à couper, c’est qu’il y avait la Télé et à Bobo et à l’ENAREF. Pour ce genre d’événement la Télé ne peut pas ne pas être là. Tchogo ! Tchogo ! Pas de Télé, pas d’évènement, sinon, une Télé, ça servirait à quoi ?

Et lorsque le Ministre Soungalo OUATTARA sera élu député, personne ne pourra dire qu’il ne l’a pas mérité. Qui connaît le nombre d’événements ou de cérémonies parrainés ou présidés par Soungalo OUATTARA depuis qu’il est le patron du CDP des Hauts-Bassins à la place de Thomas SANOU ? Le tout dernier acte de parrainage est celui relatif à une association des chasseurs traditionnels de la région.

J’en connais des choses, n’est-ce pas ? C’est que j’observe beaucoup, moi ! Faut pas croire que j’élucubre comme ça “par wasard“ dè. Je n’élucubre pas à la “Nous aller“. Je suis derrière mais je vois tout. Et j’écoute.

Pour ce qui est d’écouter, j’écoute. Je peux même dire que je ne fais que ça. J’ai l’ouïe toujours aux aguets, prêt à tout capter, même les chuchotements, surtout les chuchotements. Et j’use des TIC à bon escient pour ce faire.

J’élucubre avec mon temps. J’ai 4 petits postes- radio à mon chevet avec un nom pour chacun d’eux. Y a RFI… Y a Bibissi… Y a radio- Karpala … Y a radio – Kilwin. Et ils sont ouverts, non stop, 7 jours sur 7.

Je positive les Chinoiseries et je rends grâce à celui qui a inventé la FM. Savez- vous combien a coûté chacun de mes postes- radio ? 1400 Frs l’unité. Bien, merci aux amis de Zeph. Je connais un type qui avant l’ère des FM avait acheté à Paris une radio SONY à 80 000 Frs.

Il n’arrêtait pas de nous pomper l’air parce qu’il avait RFI dans le même confort d’écoute que la radio nationale. Avec l’arrivée sur le marché des postes à 1400 Frs et l’avènement des multiples FM, excédé, il s’empara un jour de son appareil de 80 000 balles et l’a fracassé par terre ne supportant pas que les autres puissent capter RFI à si bas prix.

Allez, ne vous gênez pas. Dites-le, dites-le donc, que je raconte des conneries. Sauf que moi, quand on me dit que je raconte des sottises, je prends cela pour un compliment. L’article 37. La fièvre monte à Simon- ville.

Ce que j’admire chez les stratèges du CDP, c’est qu’ils font tout de manière scientifique. C’est normal après tout, on est stratège ou on ne l’est pas. Sur l’Article 37 le débat prend une autre tournure.

Ce qui avait été lancé à l’opinion comme une simple probabilité, une simple éventualité, a pris corps à présent. Auparavant, même après la fameuse déclaration du Président du parti, à savoir que la limitation des mandats est antidémocratique, rien ne semblait officiellement joué.

Seuls les partis opposés à la révision donnaient de la voix et de la manière la plus tonitruante. Les barons du CDP restaient toujours aphones au point que parfois ils donnaient l’impression d’avoir renoncé à leur projet.

Voilà que depuis deux semaines le CDP a opté pour le grand jeu et a décidé enfin de prendre l’Article 37 à bras- le- corps et d’en débattre sans fioritures.

C’est dans cet esprit qu’il faut percevoir les deux débats de la semaine dernière : la nouvelle émission de la TNB, “Parti pris “ mettait Philippe Ouédraogo et Augustin Loada face à Basile Guissou et Salvador Yaméogo. Une autre émission de débat a eu lieu sur la Radio nationale et c’est Achille Tapsoba et Dim Salif Sawadogo qui représentaient le CDP. On le voit, le CDP a choisi d’envoyer au charbon des débatteurs très aguerris.

Achille ? Il n’y a pas de débat sans Achille. Basile Guissou ? Qui dit Basile Guissou dit Basile Guissou. Dim ? En ressuscitant Dim c’est bien pour faire savoir que le sujet de l’Article 37 est plus que coriace. Mais c’est du vent ! Du vent tout ça !

On pourra débattre sur l’Article 37 de Falongoutou à Niangologo, ce sera toujours du vent et que du vent. Sinon, les jeux sont faits. Comme je vous ai dit, il y a de gros stratèges sur l’Avenue Kwame-N’Krumah. Des stratèges très malins. Et qui pensent. Et qui cogitent. Vous ne savez pas pourquoi ces débats passés et ces débats à venir ?

C’est parce que le CDP veut faire passer dans l’opinion l’idée selon la quelle il est un parti à l’écoute des autres partis qui sont opposés à son projet de révision.

En organisant les débats, le CDP démontre ainsi qu’il recherche un consensus avec ses adversaires. Il ne voudrait pas qu’on l’accuse d’avoir procédé à une révision de la Constitution sans consulter tout le monde, les membres de la société civile y compris.

Bien entendu, dans les débats, quand l’Opposition avancera un argument, le CDP avancera un argument contraire. Quand le CDP avancera un argument, l’Opposition avancera un argument contraire. Et bien évidemment il n’y aura point de consensus au bout du compte. Et dans une bonne démocratie lorsqu’il n’y a pas de consensus entre les parties, qu’est-ce qu’on fait ?

On demande l’arbitrage du peuple souverain ? Et de quelle façon ? En recourant au référendum. C’est aussi simple que ça. Bon prince, le CDP n’usera pas de la voie parlementaire bien qu’il en ait le droit. Qui pourra dire ensuite que la révision de l’Article 37 n’a pas été faite selon les normes démocratiques ?

Et ce sera bien fait pour l’Opposition. Alors que le Chef de l’Etat lui a demandé de faire des propositions de réformes politiques, elle persiste à ne pas vouloir discuter de mon suffrage universel.

D’ailleurs, je ne dirai plus rien. Bien au contraire je crierai désormais avec tout le monde. « Notre peuple est majeur …Notre peuple est mature… ». Bon Dieu de Bon Dieu !!

De tous les opposants, il n’y a que Laurent BADO qui effleure l’inopportunité du suffrage universel dans notre pays. Mais contrairement à ses habitudes il l’évoque du bout des lèvres… avec prudence, en usant de circonlocutions du genre. « Le peuple … le peuple ... quel peuple ça ?... »

Surtout ne me dites pas que je me répète, je le sais. Pourtant l’autre jour, de par la bouche du professeur BADO, j’ai appris qu’aux Etats-Unis d’Amérique, le Président était élu par quelques électeurs seulement. Si un pays grand comme les Etats-Unis, démocratique comme les Etats- Unis peut user d’un mode d’élection autre que le suffrage universel, pourquoi le Burkina Faso ne peut pas en faire de même ?

Allez, on va boucler. Mais cette bonne nouvelle. C’est avec plaisir que j’ai écouté Dim Salif l’autre jour sur l’Article 37. Dim ne malcause plus. Enfin, presque plus. Il a simplement dit que l’UNIR/PS est “entré dans la brousse“ mais ce n’est pas bien grave.

Comme les années passent ! Qu’il est loin, le temps où Dim avait lancé son “Un gros n’est pas un maigre. “ Dix ans déjà ? Quinze ans peut- être ? Et Dim est toujours là, toujours grand, et moi Toégui j’élucubre toujours. Et il n’ y a toujours pas de pétrole à Koupèla. Et Takéborrossera bien qui Takéborrossera le dernier.

Course contre la montre et les pluies



A quelques mois de la célébration du cinquantenaire de l’indépendance du Burkina Faso, la ville hôte, Bobo-Dioulasso, est un chantier à ciel ouvert. Entre les travaux de renforcement des infrastructures d’accueil et la réfection des voies, c’est à qui finirait le plus tôt. La saison pluvieuse, pourtant annoncée comme propice aux grands travaux, a finalement eu une incidence sur le déroulement des travaux. Une situation qui n’entame en rien l’optimisme des différents chefs de chantiers qui entendent « finir vite et bien dans les délais contractuels ».

A Bobo-Dioulasso, ce sont les chantiers du 11 décembre qui alimentent la conservations. Plus d’un citadin de Sya s’interroge en effet sur les capacités des entreprises à achever les travaux dans les délais requis. Surtout qu’à moins de 2 mois de l’échéance, les fortes pluies perturbent la bonne exécution de ces travaux. Sur le site de la cité des Forces Vives, où 423 villas sont en construction, l’écart des niveaux d’exécution est palpable. Certains promoteurs ont entièrement terminé (ils sont quelques uns) leurs maisons dans la section 450 et sont en mesure de remettre les clefs.

La plupart des villas sont au stade d’achèvement des gros œuvres et les parcelles vides des promoteurs défaillants sapent l’harmonie d’ensemble. L’un d’entre eux a entamé les fondations de sa maison, il y a trois jours (NDLR le reportage a eu lieu le 13 septembre 2010) dans la section 443 attenant au cimetière municipal, celle-là même que certains ont abandonnée pour des problèmes d’accessibilité et de sol trop meuble. Un retard que notre interlocuteur impute à la persistance des pluies.

Il espère néanmoins finir dans deux mois à cause du fait que sa toiture ne sera plus en dalles. Mais le constat est tout autre sur le chantier de l’Hôtel administratif de la région des Hauts-Bassins au centre-ville. S’il n’est pas évident de pouvoir apprécier la qualité des ouvrages, en revanche, leur avancement y est visiblement satisfaisant.

La construction du R+4 confiée à l’entreprise Faso Construction Services est une réalité et les 4 étages du bâtiment, viennent accroitre le nombre bâtiment de 4 niveaux et plus qui se compte du bout des doigts dans la ville de Bobo-Dioulasso. Selon le responsable du chantier, il ne reste plus que le crépissage des parties externes des murs, retardé à cause des pluies. Les villas présidentielles attenantes au pied à terre du Président du Faso présentent aussi la même physionomie.

Là-bas, tout semble marcher comme sur des patins à roulettes et les engins s’attèlent à l’aménagement des voies d’accès. Sur ce chantier peu ordinaire, le visiteur se croirait dans un quartier de haute sécurité : pas de photos, pas un mot à un journaliste. Les instructions du contrôleur aux entreprises sont respectées à la lettre. C’est également le respect des délais qui préoccupe au croisement d’avenue du gouverneur Louveau et du boulevard Châlons-en-Champagne, site du Monument du Cinquantenaire, un des chantiers phare du 11 décembre.

Selon le chef du chantier, Eric Akindès, les choses avancent sans difficultés majeures et le niveau d’avancement a atteint 60% de taux de réalisation. Les ouvriers pointent surtout du doigt les pluies qui les contraignent très souvent à arrêter les travaux pour les reprendre après les flots. « N’eut été la pluie, nous aurions dû finir déjà avec les dalles et être sur les obélisques », regrette M. Akindès.

Il espère, avec un éventuel répit de la pluie, terminer l’ouvrage dans les délais contractuels, c’est-à-dire dans deux mois. Sur ce chantier comme sur les autres, on ne parle pas de retard car, selon Harouna Kanazoé, le PDG de Afrique Circuit, entreprise en charge de l’érection du Monument du Cinquantenaire, si retard il y a, il est lié au démarrage tardif des chantiers et non à leur exécution. C’est ainsi que l’entreprise Oumarou Kanazoé a entamé la réfection de certaines voies avant même leur attribution officielle en Conseil de ministres.

C’est le cas de l’aménagement de l’Avenue du Colonel JAMOT ou route du Mali, longue d’environ 4,78 km, confié au groupement OK/AC/KF pour un délai d’exécution de 4 mois. Selon les techniciens, le taux d’exécution a atteint 50% avec la réalisation de 28 ouvrages d’assainissement et 3, 5 km de caniveaux. Harouna Kanazoé signale néanmoins quelques difficultés relatives aux précipitations, en expliquant que les trombes d’eau provoquent des éboulements de fossés.

Le même taux d’exécution est atteint par le groupement OK/AC/SCD dans l’aménagement des Boulevards Houphouët BOIGNY et Félix EBOUE (De la place de la Femme au pont d’Accart-Ville), longs de 4,78 km. Il ne devrait pas y avoir beaucoup de difficultés sur ce tronçon, car il s’agissait de le rechaper avec une couche de bitume.

Mais une portion importante de la voie est dégradée à 80% et il a fallu la décaper et la recharger. Là-bas, il ne reste plus qu’à rechaper toute la voie. Sur la rue Issa HAYATOU, longue de 1 km seulement et concernée également par les réfections, « il ne reste plus que le revêtement bitumineux » de l’avis des responsables du chantier.

Dans cette course contre les délais, des chantiers attendent encore de démarrer à moins de 3 mois de la célébration du Cinquantenaire. Il s’agit par exemple du centrage du monument de la Place de la Femme, c’est-à-dire son déplacement vers la partie médiane du croisement route de Ouagadougou-Avenue Charles De Gaulle et l’aménagement du parking de l’aéroport international de Bobo-Dioulasso.

Dans l’ensemble, les différents intervenants dans les chantiers disent « mettre le paquet » et « espèrent » terminer les travaux dans les délais. On est loin de l’optimisme à toute épreuve du début des travaux.

Elle verse de l’eau bouillante sur sa mère


De nombreuses familles sont aujourd’hui fragilisées par des crises internes liées, pour la plupart, à des problèmes d’héritage. Ce qui vient de se passer à Colsama, au secteur 21 de Bobo-Dioulasso, dénote surtout la gravité du phénomène aux conséquences souvent incalculables. Une vieille femme aux cheveux grisonnants est encore là à se demander ce qui a bien pu lui arriver après avoir été victime d’une attaque à l’eau bouillante. Son agresseur n’était autre que sa propre fille, Makoura Ouattara.

Qui l’eût cru ? Asperger sa propre mère d’eau bouillante pour ensuite s’emparer d’un couteau et la menacer de mort. Les témoins de cette scène et même la victime que nous avons rencontrée hier, à leur domicile au secteur 21, sont encore sous le choc.

Une histoire qui continue de faire grand bruit à Sya et que des Bobolais ont encore de la peine à croire. Non pas à cause de la gravité de l’acte, mais du fait que son auteur n’est autre que la fille de la victime. Couchée à même le sol au milieu de ses ustensiles de cuisine, la vieille Mabintou Ouattara, âgée de 65 ans, ne cessait de se tordre de douleur au moment où nous prenions place dans sa maison.

Fatiguée et visiblement souffrante, elle s’efforce néanmoins de nous retracer le calvaire qu’elle a vécu le mardi 14 septembre dans l’après-midi. Elle raconte : « J’étais assise au bord de ma terrasse en train de faire mes ablutions. Soudain, j’ai vu ma fille se diriger vers cette marmite au feu contenant de l’eau bouillante après s’être emparée d’un récipient.

Tout en proférant des injures à mon encontre, elle s’approche davantage pour m’asperger une première fois, une deuxième fois et une troisième fois avant que je ne bondisse sur elle. Je l’ai même terrassée et, par la suite, des voisins sont intervenus pour nous séparer.

Nous avons fait ensuite appel à la gendarmerie qui est venue la chercher, mais elle a été libérée dès le lendemain ». Ainsi donc, Makoura Ouattara, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, aurait mis à exécution ses menaces de brûler un membre de sa famille, fût-il sa mère. « Cela fait quelques jours que nous étions sous la menace d’une agression de la part de Makoura.

Mais nous n’avons jamais osé croire qu’elle allait vraiment agir de la sorte. Et c’est dommage que c’est sa mère qu’elle ait choisie pour commettre cet acte odieux », nous raconte cette habitante de la cour et témoin de la scène.

Un crime inqualifiable qui continue de susciter colère et indignation dans tout le secteur et même dans la ville. Car, ils sont encore nombreux, les Bobolais à effectuer le déplacement au secteur 21 pour se convaincre de cette triste réalité. Mais alors, qu’est-ce qui a bien pu pousser Makoura Ouattara, âgée de 48 ans et mère de trois enfants, à une telle extrémité vis-à-vis de sa génitrice ?

Une affaire d’héritage et d’intention de vente d’une parcelle serait à l’origine de cette situation. A ce sujet, Makoura Ouattara serait donc en désaccord avec sa mère Mabintou. Cette sexagénaire, qui tient mordicus à la préservation de ce patrimoine familial. Makoura qui a, du reste, déserté la concession depuis son forfait demeure introuvable.

Nul doute qu’elle fera les frais de cette bavure quand on sait qu’une mère est toujours sacrée et que rien ne pourra justifier son acte. En tout cas, pas pour ces jeunes qui proposent de l’expulser du quartier.

Cocorico

S’approvisionner en gaz butane demeure un casse-tête chinois au « pays des hommes intègres ». Depuis le mois d’août, de nombreux consommateurs ne savent plus à quel saint se vouer. Ils sont obligés de surseoir à leurs activités, pour la quête de la précieuse bonbone de gaz. Devant des stations, des boutiques, des points de revendeurs agréés, on s’aligne, on se bouscule, dès le vent d’un nouvel arrivage.

Certains passent la nuit à attendre parce qu’ayant parcouru la journée, toute la ville en vain. D’autres usent de leurs relations... La pénurie a été durement ressentie pendant le mois de jeûne et la fête de Ramadan. Par ailleurs, de nombreux ménages sont obligés de recourir au charbon de bois ou au bois de chauffe. Selon la loi de l’offre et de la demande, le prix de ces combustibles a connu une inflation, passant par exemple de 4 500 à 7 000 F CFA, pour le sac de charbon de bois. La raison de la pénurie avancée par la Société nationale burkinabè d’hydrocarbures (SONABHY) est la difficulté d’approvisionnement.

Le Bénin, la Côte d’Ivoire et le Ghana constituent les points d’approvisionnement. Depuis début août, le port de Cotonou, principale source, est en travaux. Le vendredi 17 septembre dernier, les responsables de la SONABHY et de la Société ivoirienne de raffinerie (SIR) ont animé un point de presse, dans lequel il est ressorti que le gaz existe sur le marché international, mais il n’y a pas suffisamment de place pour le stocker dans les ports. La capacité des sphères de stockage qui existent actuellement, est limitée.

Aussi, la consommation de gaz butane a considérablement augmenté, du fait surtout de la politique de promotion de ce combustible. En effet pour lutter contre la coupe abusive du bois et la désertification, l’Etat et ses partenaires ont largement fait la promotion du gaz butane. De nombreux ménages et restaurateurs, des vendeuses de poisson, d’attiéké, de galettes et même de dolo, ont alors opté pour le combustible qui préserve l’environnement.

C’est donc dire qu’avec la pénurie actuelle, cette politique de préservation de l’environnement est mise à mal. Comment arriver à convaincre une frange importante de la population, d’abandonner l’utilisation du bois de chauffe et du charbon de bois, quand le gaz est aussi rare qu’une « aiguille dans une botte de foin » ? La SONABHY a avoué être dépassée par l’augmentation fulgurante du nombre de consommateurs.

Pouvait-il en être autrement, quand on veut un succès de la politique de promotion d’utilisation du gaz ? Quelles que soient les excuses, les désagréments sont énormes, surtout en cette période de rentrée scolaire qui cause pas mal de soucis aux parents, élèves, étudiants et à leurs proches.

On a manqué d’anticipation dans cette affaire de pénurie de gaz. Ce n’est pas du jour au lendemain, que les responsables du port de Cotonou se sont décidés à entreprendre les travaux. De même, la croissance de la consommation était prévisible. La société aurait dû sécuriser ses systèmes d’approvisionnement et augmenter ses capacités de stockage.

L’importation des produits énergétiques est hautement stratégique et on ne saurait trop se baser sur un seul pays. De fraîche mémoire, on se rappelle l’expérience de la SONABEL ! A peine sortis d’un cauchemar, on retombe dans un autre. Comme les nombreux délestages, le manque de gaz paralyse des secteurs d’activités.

A sa création, la SONABHY avait pour objectif de conférer au Burkina Faso, une souveraineté énergétique, surtout en matière d’approvisionnement en hydrocarbures. Cette souveraineté doit être constamment une priorité, voire la raison d’être de la structure. Que se serait-il passé si cette pénurie de gaz concernait l’essence ou le gasoil ? Au troisième millénaire et dans un monde globalisé, on ne peut se passer du « carburant » de la modernité et du développement.

A l’heure où on se prépare à célébrer le cinquantenaire de l’indépendance, on constate avec une certaine amertume que des secteurs vitaux, tels que l’énergie ne sont pas parfaitement maîtrisés. On ne peut être réellement indépendant et s’engager dans un développement durable, sans la maîtrise de l’énergie. Certes, la SONABHY fait des efforts pour pallier la pénurie actuelle, qui donne des insomnies à de nombreux consommateurs. Mais, la souveraineté énergétique doit être au cœur des ambitions.

Baisse des tarifs des communications : Un résultat normal trop longtemps attendu selon le MPTIC


Le gouvernement, à travers le Ministère des postes et des technologies de l’information et de la communication (MPTIC), veille à l’exercice d’une concurrence saine dans un cadre juridique équitable et transparent du secteur des télécommunications au Burkina. La baisse des coûts de communication constatée ces derniers temps est un résultat longtemps attendu au regard des actions incitatives du ministère pour booster le secteur.

Le Burkina était cité en exemple pour la cherté des coûts de communication de ses réseaux de téléphonie. Depuis l’annonce de l’arrivée d’un 4e opérateur sur le marché et la reprise de l’opérateur Zain par Barthi Artel, les actions promotionnelles se multiplient de part et d’autre. Chaque opérateur fait des pieds et des mains pour protéger ses parts de marché. Conséquences : les prix dégringolent au grand bonheur du consommateur.

« Ces baisses tarifaires et offres promotionnelles agressives sont le signe évident de bataille concurrentielle entre les opérateurs pour la conquête de part de marché », reconnaît le directeur général des télécommunications au Ministère des Postes et des Technologies de l’information et de la Communication(MPTIC), Saïdou Yanogo. « C’est le résultat normal attendu, peut-être même trop longtemps, par le choix politique de libéralisation du secteur », souligne-t-il. Ce choix politique du gouvernement d’ouvrir le marché à la concurrence doit se poursuivre et emmener ainsi les opérateurs à plus d’efficience et d’innovation dans les prestations. Des facilités sont offertes pour permettre d’étendre leur couverture territoriale. Des actions visant à assainir et fluidifier le secteur des télécoms.

Du monopole d’Etat à la libéralisation totale du secteur (2006) en passant par la libéralisation partielle (1999-2005), le secteur des télécommunications au Burkina a été caractérisé par trois époques majeures. En plus de l’opérateur historique ONATEL et sa filiale TELMOB, deux réseaux de téléphonie mobile (TELECEL et CELTEL) ont obtenu des licences de 10 ans en 2000. Mais la téléphonie fixe, le Télex et l’accès à Internet étaient toujours les produits exclusifs de l’ONATEL.

A partir du 1er janvier 2006, on assiste à la libéralisation totale du secteur. Depuis lors, tous les services du secteur ont été ouverts à une concurrence réglementée. Actuellement, une dizaine de fournisseurs d’accès à Internet dont les opérateurs de réseaux se répartissent le marché. Pour les autres services à valeur ajoutée (jeux, services de renseignement, téléchargements de contenus…), une multitude d’acteurs dont le nombre exact n’est pas connu se disputent les parts de marché. Sous l’œil vigilant du régulateur, l’ARCE (Autorité de Régulation des Communications Electroniques) bien entendu.

Pour mieux règlementer la concurrence, l’ARCE a été dotée de moyens et un pouvoir assez étendu pour lui permettre d’avoir des coudées franches dans sa mission de contrôle. Elle veille, en particulier, au respect par les opérateurs des normes de qualité de service et à la préservation des intérêts du consommateur. En termes de performance, des efforts sont à consentir. En fin 2009, seulement quatre cent (400) localités du Burkina étaient raccordées à la téléphonie fixe, soit un taux de pénétration de 1%. Concernant la téléphonie mobile, plus de 60% du territoire et 80% de la population sont couverts par les réseaux mobiles portant la pénétration à 25%.

Three shot on Army base near El Paso


The FBI is on its way to Fort Bliss in west Texas to investigate a shooting at a convenience store on the base that left a man dead and two women wounded, according to base spokesman Dieter Jester.

The man, who authorities say shot the females, was shot and killed by law enforcement officers on the base.

It's unclear what may have been the motive for the shooting or even if the man or his victims are in the military, or are civilians.

The police officers who killed the alleged gunman responded within three to four minutes because their offices are very near the base shopping area.

Fort Bliss is located close to the Mexican border near El Paso, Texas, but straddles the Texas-New Mexico border. Most of the base is located in New Mexico, but the main headquarters is in Texas.

The base is home to the First Armored Division. President Barack Obama visited there last month to meet the troops and mark the end of the official combat mission in Iraq.

Prix régional de l’Union africaine : Le Pr Geneviève Barro fait honneur au Burkina


Pr Geneviève Barro (3e à partir de la droite) et les autres lauréates en compagnie de Jean Ping Le professeur Geneviève Barro vient de faire honneur au Burkina et à l’Afrique occidentale tout entière. Lauréate du Prix régional de l’Union africaine pour les femmes scientifiques, Geneviève Barro a reçu son prix le 9 septembre dernier des mains du président de la Commission de l’Union africaine à Addis Abeba.

On a coutume de dire qu’aux âmes bien nées la valeur n’attend point le nombre d’années. Le cas de Mme Kabré née Barro Geneviève l’illustre assez éloquemment. En 2005 elle était encore étudiante à l’université de Ouagadougou, où elle soutient brillamment sa thèse de doctorat le 12 décembre. Elle est ensuite recrutée comme assistante à l’UFR/SEG.

Depuis lors, madame Kabré s’est embarquée dans une dynamique de succès. Extraits : en 2006 elle est titularisée dans le corps des enseignants du supérieur ; élue femme modèle du Burkina en 2008. En 2009, elle obtient la fonction de maître de conférences à la session du CAMES. Le 9 septembre 2010 au siège de l’Union africaine à Addis Abeba, Geneviève Barro reçoit le Prix régional de l’Union africaine pour les femmes scientifiques, catégorie sciences fondamentales et innovations.

Pour la commissaire chargée du développement humain et du genre de la CEDEAO, la distinction du Pr Barro « honore la région toute entière. » C’est aussi un grand honneur pour le Burkina Faso et ses femmes.

Obama Hints at High-Level Changes


President Barack Obama raised the prospect of changes to his economic team Monday, saying his over-worked staffers were "going to have a whole range of decisions about family that'll factor into" their career decisions.

The White House said no changes were planned. "He was signaling nothing more than support for the tough decisions they have made together and the hard work that has gone into helping the economy get on a path to recovery," White House spokeswoman Jen Psaki said.

There has been speculation for months that Treasury Secretary Timothy Geithner and National Economic Council Director Lawrence Summers could take the fall for potentially bad election results—and the gloomy economy souring the national political mood against Democrats. Two years into his first term, President George W. Bush forced out his first Treasury secretary and National Economic Council director after the midterm elections.The president's comments came during a town-hall-style meeting in Washington put on by business-news cable channel CNBC. The event was heavy on economic-policy talk and the concerns of struggling Americans, and exemplified the difficult position Mr. Obama has found himself in 43 days before midterm elections that could set back his party in Congress.

Mr. Obama can't credibly float new economic-policy proposals just weeks after proposing $50 billion in additional infrastructure spending, an expanded and permanent research and development tax credit for business and a generous tax incentive for new business investments. Those proposals are gaining little traction in Congress.

Meanwhile, lawmakers in his own party are urging him to do more events highlighting his concern for the economy, but when he does, he gets questions that highlight the struggles animating his own political slide—including several at the town hall from participants who supported the president in 2008.

House Minority Leader John A. Boehner (R., Ohio) may have inadvertently given Messrs. Geithner and Summers a lift recently when he called for them to be fired, but such calls have also come from Democrats who said the two men are too close to Wall Street.

"I have not made any determinations about personnel," Mr. Obama said Monday.

Mr. Obama's budget director, Peter Orszag, has already left, as has his first head of the Council of Economic Advisers, Christina Romer.

Among the challengers at the town hall was a hedge-fund manager who said Wall Street executives "feel like we've been whacked with a stick" by the administration. The president responded that most of his critics believe he has been too soft on Wall Street. His case in point: the White House has not been able to end the practice of taxing some hedge fund and private-equity earnings at the capital-gains rates rather than the higher income-tax rates.

"The notion that somehow me saying maybe you should be taxed more like your secretary when you're pulling home a billion dollars...a year I don't think is me being extremist or anti-business," the president said.

Mr. Obama expressed sympathy for those struggling with the stuttering economy and challenged tea-party activists driven by many of the same economic concerns to come up with specific ways to cut back a government they believe has grown too large and intrusive.

"It's not enough just to say, 'Get control of spending.' I think it's important for you to say, you know, I'm willing to cut veterans' benefits, or I'm willing to cut Medicare or Social Security benefits, or I'm willing to see taxes go up."

La menace d'attentat était bien réelle jeudi 16 septembre


L'alerte était maximale...

La menace était bien réelle jeudi 16 septembre. Selon des informations de la radio RTL, jeudi dernier, jour de l’enlèvement des Français au Niger, l’état d’alerte était déclaré en France. Deux sources, un service secret étranger et un service anti-terroriste français, auraient fait état de lourdes menaces d’attentat sur le sol français. Une source proche du ministère de l'Intérieur a confirmé que la menace terroriste s'était renforcée depuis jeudi, notamment sur les transports.

D'après Le Parisien, un pays «ami» aurait, dans la nuit de mercredi à jeudi, informé Paris qu'une femme kamikaze serait prête à commettre un attentat dans la capitale. Cette alerte a provoqué le réhaussement du plan vigipirate dès jeudi 5 heures du matin. D'après BFM TV, cette femme serait de nationalité algérienne. Le parquet antiterroriste a ouvert une enquête pour vérifier un renseignement sur cette femme.
Dalil Boubakeur visé?

Autre conséquence: le recteur de la Grande Mosquée de Paris Dalil Boubakeur a été placé sous protection policière depuis jeudi soir. Aucun détail n'a été fourni sur les raisons de cette protection. Selon une source proche du ministère de l'Intérieur, cette mesure «n'est pas liée au renforcement de la menace, mais tout le monde se souvient que la série des attentats de 1995 a débuté avec l'assassinat de l'imam Sahraoui». Le 11 juillet 1995, Abdelbaki Sahraoui, imam modéré de la mosquée de la rue Myrha (18e) et porte-parole à Paris du Front islamique du salut (FIS), était tué par balles en compagnie de son secrétaire particulier, par deux hommes qui n'ont jamais été identifiés.