14 août, 2010

Transferts OM: Niang, départ officialisé

Mamadou Niang a bien joué son dernier match avec l'OM, samedi soir, du côté de Valenciennes (défaite 3-2). L'OM a confirmé, sur son site officiel, le départ de Mamadou Niang pour Fenerbahçe. L'international sénégalais aura inscrit 100 buts lors de ses 5 années avec le maillot phocéen.

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Naples vient de frapper un grand coup sur le marché des transferts transalpins en recrutant l'international uruguayen Edinson Cavani. Appartenant à Palerme, l'attaquant de 23 ans s'est engagé à son retour de vacances avec le dernier sixième de Serie A, malgré des intérêts de l'Inter Milan, de Manchester City ou de Tottenham.

Naples tient enfin l'attaquant de pointe tant recherché. Alors que la presse transalpine annonçait avec insistance la possible signature du buteur français de la Juventus Turin, David Trezeguet, pour apporter du poids à une attaque en berne, c'est finalement "el Matador" Cavani qui s'est engagé avec l'ancien club de Diego Maradona. Ni le montant, ni la durée du transfert n'ont été évoqués par les deux parties. Avant l'officialisation ce samedi sur le site officiel des Azzurri, seul le président de Palerme, Maurizio Zamparini, s'était exprimé sur le sujet: "Palerme et Naples ont trouvé un accord concernant le transfert d'Edinson Cavani. Il ne manque plus que la signature de ce dernier, mais il est encore en Uruguay", avait-il indiqué à la Gazzetta dello Sport.

Un rôle ingrat au Mondial

Auteur d'une saison plus qu'honorable (13 buts en 34 rencontres), l'Uruguayen a fortement contribué avec Fabrizio Miccoli à la bonne tenue de l'attaque sicilienne, quatrième de son championnat national. Attaquant de pointe, Edinson Cavani sait se servir de son mètre 88 pour s'imposer dans les surfaces de réparation. Sang-froid, précision, rapidité d'exécution, opportunisme, tels sont les adjectifs élogieux qui sont utilisés à son égard.

Son impact physique et sa technique sûre lui ont assurés une place de titulaire au sein de la Celeste. A 23 ans, il ne compte que 3 buts en 20 sélections, mais il incarne la relève. Excentré sur les côtés ou mis en soutien de Diego Forlan par son sélectionneur Oscar Tabárez, le joueur originaire de Salto a réalisé des prestations en demi-teinte pour sa première participation à une Coupe du monde. Il a en effet fallu attendre le match pour la troisième place face à l'Allemagne (2-3) pour que le "numéro 7" trouve le chemin des filets.

Courtisé par les grands d'Europe

Mais sa Coupe du monde, pourtant décevante, n'a pas entaché sa très bonne année passée chez les Rosaneri. Si bien que les grosses écuries anglaises se sont rapidement intéressées à lui. Ainsi, Manchester City et Tottenham étaient prêts à offrir un pont d'or au club sicilien pour s'offrir ses services. Le président Zamparini avait alors estimé le prix de son joueur à un peu plus de 15 millions d'euros, dans des propos relayés par le Daily Mail. Si des formations comme l'Inter Milan ou encore le Bayern Munich avaient récemment déclaré leur intérêt et semblaient enclins à dépenser pareille somme, Naples a finalement réussi à récupérer Cavani au nez et à la barbe des grands d'Europe.

Dans une formation limitée offensivement malgré la présence d'éléments phares comme Fabio Quagliarella ou Ezequiel Lavezzi, l'arrivée "d'El Matador", son surnom, est un très bonne nouvelle du côté de San Paolo, qui cherche depuis plusieurs années à retrouver son niveau d'antan. Avec Marek Hamsik en métronome, les Partenopei viseront à n'en pas douter le haut du classement, comme l'indiquait d'ailleurs la nouvelle recrue lors de ses premiers mots réservés au site officiel du club. "Je suis heureux, je ne pouvais plus attendre avant d'endosser le maillot de Naples. Je donnerai tout pour mes nouvelles couleurs et pour permettre à l'équipe d'atteindre le plus haut classement possible", précisait-il ainsi. Sixième à seulement huit points de la Samp', qualifiée pour le tour de barrages de la Ligue des champions, le club d'Aurelio De Laurentiis a flanché dans des moments-clés de la saison, laissant le champ libre à des formations largement à sa portée. Mais avec cette arrivée, tout le peuple azzurro s'apprête à faire la hola, à chaque but du matador Cavani, et se met à rêver d'une qualification pour la Ligue des champions...

Hernanes, le "nouveau Kaka" à la Lazio


Le football européen accueille un énième Brésilien, mais pas n'importe lequel. Hernanes, élu deux fois meilleur joueur du championnat dans son pays, tout nouvel international, a signé à la Lazio de Rome pour cinq saisons. Un milieu de terrain de grande classe, qui pourrait faire un bien fou à ce club, en difficulté depuis quelques années. Il ne lui reste plus qu'à confirmer en Italie le niveau de jeu qu'il a proposé ces dernières saisons avec le Sao Paulo FC.

Ce n'est pas seulement un Brésilien de plus, c'est déjà une référence. Anderson Hernanes de Carvalho Andrade Lima, communément appelé Hernanes, vient de signer à la Lazio de Rome pour 13,5 millions d'euros, en provenance du Sao Paulo FC. Celui qui était courtisé par de nombreuses grosses écuries européennes (Barcelone, l'AC Milan, Lyon, Villarreal ou encore Palerme) a donc choisi de poser ses valises dans la Ville éternelle. Seulement douzièmes l'année dernière, à plus de 20 points de l'Europe, les Biancocelesti ont assurément réussi l'un des gros coups de l'été. Hernanes a été élu meilleur joueur du championnat du Brésil en 2007 et 2008. Deux titres amplement mérités au vu des prestations de l'élégant milieu de terrain. Le club de Jean-Michel Aulas, pourtant habitué à faire tourner à plein régime sa filière brésilienne, regrettera peut-être bientôt de ne pas avoir insisté pour intégrer ce créateur à son entrejeu.

La coqueluche du Morumbi

Celui que les médias brésiliens ont surnommé le "futur Kaka" fait partie de ces joueurs que l'on qualifie d'élégants. Habile des deux pieds, fin dribbleur, passeur hors-pair (jeu court et long), il est également un redoutable tireur de coups francs. Nul doute que cette recrue va éblouir la Série A de toute sa classe dès qu'il aura pris ses marques avec ses nouveaux partenaires. Le jeune homme de 25 ans est également un modèle rare dans le football brésilien moderne, puisqu'il a attendu d'arriver à maturité pour s'envoler vers le Vieux Continent. Une attitude de moins en moins adoptée par ses compatriotes.

Le natif de Recife, coqueluche du Morumbi, le mythique stade de Sao Paulo, est devenu tout récemment international auriverde. Dans ce pays, pourvoyeur de milieux de terrain s'il en est, il a longtemps été barré en sélection par ses glorieux aînés. Le départ de Dunga après l'élimination en quarts de finale de la dernière Coupe du monde sera peut-être sa chance. Il fait en effet partie de la première liste de Mano Menezes, pour affronter les Etats-Unis le 10 août prochain en amical. Un peu à l'image de ce qu'à fait Laurent Blanc en équipe de France, le nouveau sélectionneur brésilien n'a gardé que 4 des 23 joueurs présents en Afrique du Sud. Certains d'entre eux comme Hernanes, Ganso et Neymar (Santos) sont à coup sûr l'avenir de la Seleçao.

Des adieux réussis

Auteur de 216 apparitions avec son ancien club, tous championnats confondus, pour 35 buts inscrits, il a joué son dernier match pour le Sao Paulo FC le 5 août 2010, en demi-finale retour de la Copa Libertadores. Opposés à un autre club brésilien, l'Internacional, notre homme et ses désormais ex-coéquipiers n'ont pas réussi à se qualifier pour la finale, malgré une victoire 2-1. Il n'ajoutera donc pas une deuxième victoire dans cette compétition à son palmarès, après celle de 2005. Auteur d'une superbe prestation, à l'origine du premier but, Hernanes aura cependant réussi ses adieux. Un accord avait été conclu entre la Lazio et le SPFC pour attendre la fin de la campagne continentale du club brésilien avant d'acter le transfert. Hernanes, dont le salaire en Italie s'élèvera à 1,6 million d'euros par saison, a signé jusqu'en 2015. S'il confirme tout le bien que les observateurs pensent de lui, rien n'est moins sûr que de le voir rester à la Lazio aussi longtemps.

Roethlisberger prend 6 matches


Ben Roethlisberger a été suspendu mercredi pour six matches après avoir été accusé d'agression sexuelle par une jeune femme ces dernières semaines. Même s'il n'a pas été inculpé dans cette affaire, la NFL a jugé que le quarterback de Pittsburgh avait terni l'image de la Ligue.

"Big Ben", double vainqueur du Superbowl avec les Steelers (2006, 2009) est dans l'oeil du cyclone médiatique aux Etats-Unis depuis qu'une étudiante de 20 ans l'a accusé de l'avoir agressée sexuellement dans les toilettes d'une boîte de nuit, fin mars à Milledgeville (Georgie, sud-est), alors qu'elle était ivre.

La semaine dernière le parquet de Georgie avait décidé de ne pas inculper Roethlisberger faute d'élements probants. "Ces accusations n'ont certes pas débouché sur une inculpation mais je ne base pas ma décision sur le fait de savoir si vous avez enfreint la loi", a indiqué le patron de la NFL Roger Goodell dans une lettre à Roethlisberger.

Peine réduite à 4 matches?

"En tant que joueur NFL, vous êtes tenus à des standards élevés et il n'y a rien qui concerne votre comportement à Milledgeville qui soit cohérent avec les valeurs de la NFL, a-t-il poursuivi. Je vous enjoins de profiter de cette suspension pour remettre votre vie et votre carrière sur la bonne voie." La suspension représente une perte de 2,8 millions de dollars de salaires pour le joueur et son absence à plus d'un tiers des matches de saison régulière de son équipe (16 rencontres disputées de septembre à janvier).

La sanction pourrait toutefois être réduite à quatre matches si le joueur se soumet à une "évaluation médicale complète" diligentée par la NFL. Les incartades de Big Ben pourrait lui coûter un transfert puisque la chaîne américaine ESPN assurait mercredi que Pittsburgh essayait d'échanger son quaterback contre un choix dans la prochaine draft, la sélection des meilleurs joueurs universitaires qui a lieu la semaine prochaine à New York. Roethlisberger avait déjà été accusé d'agressions sexuelles par une femme, l'an passé dans le Nevada.

Je t'aime, moi non plus!


Karim Benzema est attendu au tournant, aussi bien par les socios du Real Madrid qui ne lui accordent que peu de confiance, que par José Mourinho qui attend beaucoup de son attaquant français. Alors que le buteur de l'équipe de France s'est confié sur le site officiel du vice-champion d'Espagne, l'ancien technicien de l'Inter Milan ne le quitte pas d'une semelle lors des entraînements de l'équipe. Sous le soleil de Los Angeles, là où les Madrilènes se préparent activement, "The Special One" est toujours le premier à le critiquer, comme à l'encourager. Mais sa patience a des limites, en témoigne sa relation en Italie avec Mario Balotelli chez les Nerazzurri.

L'année 2010 sera celle de Karim Benzema ou ne sera pas! C'est en tout cas ce que pense l'ancien attaquant de l'Olympique Lyonnais, transféré au Real Madrid pour 35 millions d'euros plus bonus lors du précédent mercato, qui s'est confié sur le site officiel des Merengues dans la journée de lundi.

Seulement titularisé à 14 reprises en Liga la saison passée par Manuel Pellegrini, qui lui préférait notamment Gonzalo "Pipita" Higuain en pointe, le Lyonnais d'origine a également vu une Coupe du monde lui passer sous le nez après avoir évoqué son manque de motivation d'évoluer sous les ordres de Raymond Domenech. S'il a évité le fiasco des Bleus à Knysna, l'avant-centre a toutefois été égratigné par l'affaire Zahia et mis en examen pour "sollicitation de prostituée mineure", même si son avocat a demandé la levée de celle-ci.

Un Benzema décidé et motivé

Malgré tout, "Benzebut" espère enfin trouver sa place dans un effectif pléthorique et dans lequel les stars sont très nombreuses. Soutenu par les Merengues pour sa mise en examen, l'avant-centre s'est ainsi exprimé sur le site officiel du club. "Je joue dans l'équipe depuis un an et mon Espagnol est bien meilleur. Je me sens donc mieux intégré et je pense que ce sera mon année au Real", a ainsi précisé le nouveau n°9 du Real, buteur à seulement 8 reprises la saison passée en Liga. "Aux supporters, je veux leur dire qu'ils gardent leur confiance en nous comme ils ont toujours fait. Nous allons tout donner pour conquérir des titres cette saison. Au niveau individuel, je veux également leur dire qu'ils verront le meilleur Benzema."

Et si l'international aux 27 sélections pense que 2010 pourrait être son année, c'est qu'il tient en grande estime son nouvel entraîneur: "Mourinho est un grand entraîneur qui est très impliqué dans le projet du club. Il est très fort. C'est très bon pour nous puisqu'il parle avec les joueurs et leur donne confiance. C'est un gagnant qui attend le meilleur de chacun d'entre nous."

Visiblement motivé pour la saison qui arrive, Karim Benzema est convaincu de sa future réussite, comme d'ailleurs son entraîneur qui ne le lâche pas d'une semelle. Et si l'ancien Olympien n'a pas quitté le club malgré une saison dernière décevante, c'est que José Mourinho apprécie également son profil. Malgré tout, l'entraîneur portugais ne lui offre aucun passe-droit et le sermonne à l'entraînement comme il pouvait le faire avec Mario Balotelli à l'entrainement. Selon nos confrères espagnols d'El Mundo, le Mou aurait d'ailleurs déjà pris à part plusieurs fois son protégé pour le rappeler à l'ordre, lui reprochant notamment une nonchalance et un manque d'implication à l'entraînement.

Madagascar : un nouvel accord et beaucoup d’incertitudes


Un accord de plus. Le président de la Haute Autorité de Transition (HAT), Andry Rajoelina, a signé vendredi un accord de sortie de crise. Le texte prévoit l’organisation d’un référendum constitutionnel le 17 novembre, des élections législatives le 16 mars et une présidentielle le 4 mai. Mais l’heure est à la méfiance. Les mouvances des trois anciens présidents, Marc Ravalomanana, Albert Zafy et Didier Ratsiraka, ont boudé les négociations, dénonçant des manœuvres du pouvoir pour imposer une solution unilatérale.

Madagascar parviendra-t-elle à sortir de la crise où elle est empêtrée depuis la prise de pouvoir d’Andry Rajoelina en mars 2009 ? Le président de l’Haute Autorité de Transition (HAT) a signé vendredi un nouvel accord politique prévoyant un retour à l’ordre constitutionnel après 18 mois de crise. L’ancien maire d’Antananarivo s’est rendu vers 16H au Centre de conférence international (Cci) Ivato pour signer l’accord, conclu mercredi entre plus de 99 formations politiques au terme de trois jours d’intenses discussions. Le texte prévoit l’organisation d’un référendum constitutionnel le 17 novembre, des législatives le 16 mars et une élection présidentielle le 4 mai.

L’accord annonce la mise en place d’institutions censée jeter les bases de la IVe République. Il évoque notamment un projet d’amnistie, une nouvelle constitution et un nouveau découpage territorial. En ce qui concerne la gestion de la transition, il a été convenu qu’Andry Rajoelina continue d’exercer ses fonctions jusqu’à l’investiture du nouveau président. En revanche, il ne lui est pas permis de présenter sa candidature à la prochaine présidentielle. Quant à la HAT, elle sera transformée en vertu de cet accord en Conseil Supérieur de la Transition, appelé Chambre Haute, un Conseil Supérieur de la Transition, dénommé Chambre Basse. Les questions liées aux modalités d’application de ce texte figurent à l’ordre du jour d’une conférence nationale prévue du 30 août au 3 septembre.

Les mouvances des trois anciens présidents restent à l’écart

Malgré l’adhésion d’un grand nombre de formations politiques à cette nouvelle entente, la presse et l’opposition malgaches restent sceptiques. L’actuel homme fort de Madagascar « ne sera pas à sa première signature si on devait considérer les accords qu’il a signé avec les autres chefs de mouvance politique à Maputo et à Addis-Abeba », note La Tribune de Madagascar. « Aucun de ces précédents engagements n’a été respecté, renchérit Sarika Tsiky [1], journaliste malgache indépendante contactée par Afrik.com, pourquoi devrait-il respecter cet accord ? » De plus, la grande majorité des nombreuses formations qui ont paraphé le texte ne sont, dénonce-t-elle, qu’un conglomérat de micro-partis inféodés à Rajoelina.

Les ténors de l’opposition, les mouvances des trois anciens présidents, Marc Ravalomanana, Albert Zafy et Didier Ratsiraka, ont quant à eux refusé de prendre part aux concertations, dénonçant des manœuvres du pouvoir pour imposer une solution unilatérale. « Ce que je ne comprends pas, c’est que le contenu de l’accord politique de base reprend l’essentiel des Accords de Maputo. Pourquoi les refuser dans le cadre des discussions avec les mouvances et puis adopter une attitude contraire avec les partis ? », s’est interrogé il y quelques jours, sur Allafrica.com, Fetison Andrianirina, de la mouvance Ravalomana. Des responsables du TGV de Rajoelina, du TIM de Ravalomanana, de l’AREMA de Ratsiraka, ainsi que des partisans d’Albert Zafy ont toutefois paraphé le document vendredi. Mais la position des trois ex-chefs d’Etat, actuellement en exil, reste pour l’instant inconnue, note l’AFP.

S‘agissant de son contenu, l’accord soulève également beaucoup de questions. « Des zones d’hombre persistent », s’inquiète L’Express de Madagascar, soulignant que « l’accord prévoit deux Chambres sans pour autant spécifier ni la composition ni les attributions. Seule la nomination de leurs membres par le président de la HAT, sur proposition des partis, est précisée dans le texte ». Selon le communiqué final sanctionnant les négociations, l’accord politique prendra effet dès sa date de signature, mais Élia Ravelomanantsoa, présidente de Madagasikarantsika, a indiqué qu’il « ne sera valable que lorsqu’il aura reçu l’aval de la conférence nationale », début septembre. Cet accord pourrait bien être de pure forme, sans aucun effet. « Rajoelina veut se maintenir au pouvoir le plus longtemps possible », dénonce Sarika Tsiky. Après 18 mois de crise, le peuple malgache peut-il rêver de lendemains meilleurs ?

Bebé, le petit dernier de Man Utd


Manchester United a enregistré jeudi un renfort inattendu. Celui de Tiago Manuel Dias Correia, dit "Bebé", un attaquant tout droit sorti de la rue... au sens propre du terme. Sans-abri durant toute sa jeunesse, ce Portugais de 20 ans a été recruté il y a six semaines par le Vitoria Guimarães avant de rejoindre les Red Devils pour un montant estimé à huit millions d'euros. Il a été conseillé à Sir Alex Ferguson par Carlos Queiroz, le sélectionneur portugais.

Toi, le sans-abri du coin de la rue, oui toi, un jour peut-être, tu pourras mener le front offensif de Manchester United. Tu n'y crois pas? Ecoute l'histoire de Tiago Manuel Dias Correia, dit "Bebé". C'est le conte de fée de ce mercato estival 2010.

Mondialiste sans-abri

Parfois, on dit qu'un grand club va chercher dans la rue son nouveau joueur. Là, c'est presque vrai. Jeudi, Manchester United a annoncé le recrutement de ce prometteur attaquant portugais d'1,90m. Environ huit millions d'euros seraient allés remplir les caisses du Vitoria Guimarães, club de Liga Sagres, la première division du championnat du Portugal. Il y a six semaines encore, Bebé évoluait sous les couleurs de l'Estrela Amadora, formation non professionnelle de troisième division.

Bebé est un mondialiste. Mais ce n'est pas du côté de l'Afrique du Sud qu'il fallait le chercher cet été. C'est en Australie, en 2008, qu'il s'est distingué lors de la Coupe du monde... des sans-abri, remportée par l'Afghanistan. Jusqu'alors, il avait passé sa vie dans la rue. Sa mentalité exemplaire - et surtout son talent - a forcé le respect à l'Estrela Amadora. C'est Carlos Queiroz qui l'a ensuite conseillé à Sir Alex Ferguson. Pour rappel, l'actuel sélectionneur de la Selecção a été l'adjoint du technicien mancunien de 2002 à 2003 puis de 2004 à 2008.

Petit point d'interrogation

"C'est un joueur que nous suivions, mais tout s'est réellement accéléré la semaine dernière, a confié David Gill, le directeur exécutif de Manchester United, sur la chaîne MUTV. Nous l'avons surveillé et nous avons discuté de lui avec un certain nombre de personnes." Pour autant, Bebé reste un petit point d'interrogation. On sait simplement qu'il aura un peu de temps de jeu la saison prochaine et qu'il ne sera normalement pas prêté afin de pouvoir s'acclimater plus facilement au climat mancunien, selon les dires de David Gill. Et surtout, pour apprendre la langue anglaise qu'il ne maîtrise pas. Il pourra, pour ce faire, compter sur son compatriote Nani.

Après le Mexicain Javier Hernandez, Bebé est la deuxième recrue inattendue de Manchester United. Encore que "El Chicharito" avait fait ses preuves chez les Chivas de Guadalajara, et a pu briller lors de la Coupe du monde 2010. Bebé, lui, sort presque de nulle part. L'histoire dira bientôt si ce transfert est encore le fruit d'un coup de génie de Sir Alex Ferguson. Et, en même temps, l'une des plus belles histoires qu'a offert le football ces dernières années.

Arsène et Arsenal, une histoire d'amour


Arsène Wenger a prolongé son bail avec Arsenal. Le technicien du club londonien a avoué ce vendredi en conférence de presse qu'il s'était vu formuler une offre de prolongation de contrat par ses dirigeants et qu'il allait y répondre favorablement. Samedi, l'entraîneur alsacien a accepté la fameuse offre qui le lie désormais jusqu'en 2014 avec la formation aux treize titres de champion d'Angleterre.

Vendredi soir, Arsène Wenger mettait un terme au suspense concernant son avenir en Angleterre, en annonçant en conférence de presse qu'il avait reçu une offre de prolongation de contrat de la part des dirigeants du club londonien. Et qu'il allait l'accepter. Samedi, les gestes ont suivi les mots avec ce nouveau bail de trois saisons, le liant jusqu'en 2014 avec les Gunners.

Wenger ne veut pas attendre

"Ma situation sera bientôt réglée, a assuré l'Alsacien. Ce n'est plus qu'une question de temps et tous les petits détails seront simples à régler." Arrivé chez les Gunners en 1996, le Français s'apprête à démarrer sa 15e saison aux commandes de la formation londonienne. Elle débutera pour lui dimanche, par un déplacement à Liverpool, sur la pelouse d'Anfield.

Pour autant, Arsène Wenger s'est refusé à attendre quelques matches avant de prendre sa décision, lui qui n'a plus remporté aucun trophée avec Arsenal depuis 2005 et la FA Cup. "Ce serait injuste", a-t-il justifié. L'Alsacien préfère également prolonger immédiatement plutôt que d'attendre le dénouement de cet opus 2010-2011 du championnat anglais. "Mon avenir n'a rien à voir avec ce que nous ferons durant cette saison", a-t-il poursuivi.

"Nous avons faim de succès"

Troisième du précédent exercice de Premier League, Arsenal vise cette année encore le titre. Mais avec 11 points de retard sur Chelsea et 10 sur Manchester United en mai dernier, les Gunners affichent encore un retard conséquent sur les Blues et les Red Devils. A nuancer toutefois, les blessures de Robin van Persie et de Cesc Fabregas ayant handicapé les partenaires de Samir Nasri dans leur quête du sacre.

"Je dois montrer mon attachement à ce club et combien je crois en cette équipe", a surtout souligné le Français. Et de conclure: "Nous savons que les gens attendent mieux de nous et nous sommes prêts à donner plus. L'ambition est là. Nous avons faim de succès."

Le comble pour le pays des droits de l’homme. L’ONU s’inquiète du « discours politique » français et des récentes mesures de son gouvernement. Mercred


Le comble pour le pays des droits de l’homme. L’ONU s’inquiète du « discours politique » français et des récentes mesures de son gouvernement. Mercredi et jeudi dernier, à Genève, le Comité pour l’élimination de la discrimination raciale (CEDR), émanation de l’organisation internationale, a examiné la question. Ses conclusions sont sans équivoque.

Roms, déchéance de nationalité, peines plancher, vidéosurveillance… Les récentes mesures sécuritaires du gouvernement français inquiètent l’Organisation des Nations Unies. Depuis mercredi, le CEDR n’a pas manqué de montrer du doigt une « recrudescence notable du racisme et de la xénophobie » dans le pays, épinglant notamment la politique du gouvernement envers les gens du voyage et les « Français d’origine étrangère ».

Alors que les ONG dénoncent une « régression vers une rupture de l’égalité de traitement », les experts du comité n’ont épargné aucun sujet, que ce soit le traitement des gens du voyage et des Roms, le débat sur l’identité nationale, la non-reconnaissance du droit des minorités dans la législation, ainsi que le durcissement du discours politique.

Pour le nigérien Waliakoye Saidou, le carnet de circulation des gens du voyage « rappelle l’époque de Pétain ». Plusieurs membres se sont également demandé si les récents propos de Nicolas Sarkozy étaient compatibles avec la Constitution française. « Je ne comprends pas ce que c’est qu’un Français d’origine étrangère » et « je me demande si cela est compatible avec la Constitution », s’est interrogé l’expert turc Gun Kut.

La question du renvoi des Roms, dont plus de 40 camps illégaux ont été démantelés en 15 jours, a été évoquée à plusieurs reprises. « Comment comprendre que les Roms (…) puissent être extradés comme s’ils n’appartenaient pas à l’Union européenne ? », s’est interrogé l’expert algérien Nourredine Amir. « Je ne savais pas que dans un même pays on pouvait faire la différence entre un citoyen de première et de deuxième catégorie », a-t-il ajouté.

L’expert togolais, Dieudonné Ewomsan, a quant à lui évoqué les déclarations de Nicolas Sarkozy, le 30 juillet : « Le discours du chef de l’Etat n’est pas seulement discriminant, c’est aussi une incitation à la haine. »

Du coté du gouvernement, on se défend comme on peut

Ce vendredi 13 août, sur RTL, le porte-parole du parti présidentiel, Dominique Paillé s’est dit « surpris par l’attitude de ce comité », dont il conteste la composition, « avec des gens qui viennent de pays qui ne respectent absolument pas les droits de l’Homme ». Pourtant, les 18 membres du CEDR s’expriment en qualité d’experts, et non pas au nom de leur pays.

M. Paillé est formel, « ce comité se trompe, nous avons un pays qui respecte les principes démocratiques et républicains et les droits de l’Homme, c’est incontestable ». Une méthode de défense qui ne devrait pas convaincre le CEDR, celui-ci reprochant à la France de ne pas se remettre en question en se retranchant derrière son statut de « pays des droits de l’homme ».

Le CEDR devrait rendre son rapport sur la situation française dans une dizaine de jours.

Chelsea déjà en grande forme


C'est la reprise de l'autre côté de la Manche. Et, pour sa première sortie officielle en 2010-2011, la Premier League a débuté doucement avec ce résultat équitable entre Tottenham et Manchester City dans un duel d'outsiders (0-0). A 18h30, le champion en titre, Chelsea, a livré un véritable récital offensif contre un promu, West Bromwich Albion (6-0). Dimanche, il sera temps de s'attarder sur le grand choc entre Liverpool et Arsenal à Anfield avant de laisser le soin à Manchester United de clôturer ce premier acte contre Newcastle United, de retour parmi l'élite. La Premier League en direct

Samedi, à 13h45

Tottenham 0-0 Manchester City

Attendue avec une grande impatience, la Premier League a débuté ce samedi par une mini-déception. Le choc entre Tottenham et Manchester City a accouché d'une souris sur le plan du jeu. Pourtant, le début de partie entre deux véritables outsiders pour le titre final en championnat ne déroge pas à cette règle anglaise: de l'intensité, de l'intensité et... de l'intensité. Souvent brouillon, l'affrontement reste agréable à regarder pour les milliers de supporters du Hotspur massés dans l'antre de White Hart Lane. Le duel tourne rapidement à l'avantage des locaux, écoeurés par la prestation de grande classe du revenant Joe Hart.

A de maintes reprises, le portier anglais, prêté à Birmingham la saison dernière et envoyant Shay Given sur le banc ce samedi, sauve les siens. Face à Defoe (11e, 28e), Dawson (17e), Assou-Ekotto (18e), le joueur des Three Lions est impérial, et quand il est battu, c'est son poteau qui le sauve, comme sur cette frappe de Bale (31e). La deuxième période est moins animée mais Tottenham n'abdique pas. Bale, malheureux dans le premier acte, devient inefficace en fin de match, à l'image de ce raté à bout portant (84e). Finalement, Manchester City s'en sort bien avec ce point du match nul et pourra remercier son portier en état de grâce.

Samedi, à 18h30

Chelsea 6-0 West Bromwich Albion

Le champion remet sa couronne en jeu, et ne la laissera pas aisément à la concurrence... Opposés à West Bromwich Albion samedi soir, les Blues n'ont fait preuve d'aucune pitié face au promu (5-0) et ont parfaitement lancé leur saison 2010-2011. Rapidement, Florent Malouda, aligné d'entrée aux côtés de Nicolas Anelka et Didier Drogba dans l'animation offensive, trouve l'ouverture (6e) et place les Londoniens sur la voie royale. Le show de Didier Drogba peut alors débuter avec un coup franc victorieux juste avant le repos (45e) suivi par un but de renard des surfaces au retour des vestiaires (55e). Frank Lampard fait lui aussi parler la poudre (63e) avant le triplé de l'Eléphant ivoirien (68e). Chelsea s'amuse sur sa pelouse de Stamford Bridge et punit un peu plus WBA par Malouda (90e), qui s'offre un doublé.

L’ultime départ de Bolya


L’écrivain congolais Désiré Bolya Baenga est mort à Paris, mardi, à l’âge de 53 ans. Natif de Kinshasa, ancien élève de Sciences-Po Paris, il avait voué sa vie à la réflexion et l’écriture. Il avait publié de nombreux livres, parmi lesquels Afrique, le maillon faible et La profanation des vagins, un essai et un roman parus respectivement en 2003 et 2005 aux éditions Le serpent à plumes. Fin connaisseur du continent africain et du monde, il était un collaborateur régulier d’Afrik.com.

« J’avais oublié de vous raconter ! » Nous étions habitués, au siège d’Afrik.com, à ses faux départs. Intarissable sur la politique et l’histoire de l’Afrique, de la France et du monde, Bolya, après nous avoir dit au revoir, revenait toujours deux ou trois fois sur ses pas pour nous narrer une dernière histoire. Aussi, lorsque son frère Olivier nous a appris qu’il était décédé, avons-nous pensé que Bolya, l’homme au chapeau et au verbe haut, réapparaîtrait dans un éclat de rire, très amusé de l’effet produit sur nos visages par cette mauvaise plaisanterie. Hélas, il s’est bel et bien éteint, mardi, foudroyé par une crise cardiaque dans une rue de Paris. Les secouristes n’ont pas pu le ramener à la vie.

Désiré Bolya Baenga avait vu le jour à Léopoldville (actuelle Kinshasa) le 19 juin 1957, trois ans avant l’indépendance de la colonie belge du Congo. Son père, Paul, l’un des premiers médecins autochtones, fervent anticolonialiste et proche soutien de Patrice Lumumba, a veillé à ce qu’il reçoive une éducation de qualité. Il a été à l’école primaire en Belgique, puis de retour à Kinshasa il a suivi l’enseignement des Pères de la Compagnie de Jésus au collège Boboto, avant de terminer ses études secondaires au collège Saint Raphaël.

Contre la violence et l’injustice

Le 18 Décembre 1977, Bolya débarque à Paris. Une ville dont il tombe éperdument amoureux. Brillant sujet, curieux et perspicace, il est admis à Sciences Po. Sur les bancs du prestigieux Institut d’études politiques, il consolide sa culture générale, aiguise sa plume et affine son art du discours. Il se frotte à l’élite française dont il découvre les mœurs et le niveau d’exigence – s’il avait la dent dure envers certains de ses camarades de classe, Bolya saluait souvent l’intelligence, par exemple, d’un Pierre Moscovici. A la fin des années 70 et au début des années 80, la capitale française demeure un carrefour où se retrouve la fine fleur de l’intelligentsia africaine en formation. Avec son ami Elikia M’Boloko, devenu aujourd’hui un historien de renom, il participe à maintes et maintes joutes intellectuelles. Des débats où il croise nombre de ceux qui deviendront, quelques années plus tard, les cadres et dirigeants du continent africain.

Les espoirs qu’il avait nourris pour l’Afrique, dans ses jeunes années, se sont heurtés au cortège d’infamies, de violences et de guerres dont elle a été le théâtre au cours des décennies 80, 90 et 2000. Lorsqu’il s’exprimait ces derniers temps sur l’avenir du continent, il prenait volontiers la posture de l’afro-pessimiste. Mais il demeurait, par ailleurs, prompt à dénoncer toute forme d’injustice s’y déroulant. Journaliste, consultant politique, puis écrivain à plein temps depuis 1989, il n’hésitait pas à manier l’outrance, à bousculer ses lecteurs et interlocuteurs, pour mieux les pousser à la réflexion. Cannibale, (Ed. Pierre-Marcel Favre, 1986), L’afrique en kimono : repenser le développement, (Ed. Nouvelles du Sud, 1991), La polyandre, (Le Serpent à Plumes, 1998), Afrique, le maillon faible, (Le Serpent à Plumes, 2002), La profanation des vagins, (Le Serpent à Plumes, 2005)… Son œuvre pourfend marchands d’armes, pilleurs, corrupteurs, corrompus, pseudo-humanitaires, violeurs et autres voleurs d’innocence.

Sans doute la cruauté du monde lui pesait-elle. Il s’était peu à peu réfugié dans l’univers liquide des paradis artificiels. Mais il conservait un regard lucide sur les événements et la singulière trajectoire de sa propre vie. Libre penseur et amoureux des lettres, le désir et le plaisir d’écrire ne l’avaient jamais quitté. Il travaillait à un nouveau roman, qu’il rêvait d’offrir, une fois achevé, à sa fille, Anne Raphaëlle, sa plus grande fierté.

Ceara: "Il faut se bagarrer"


A 30 ans, Marcos Ceara a entamé sa quatrième saison au Paris Saint-Germain avec une victoire au Parc des Princes, contre Saint-Etienne (3-1) lors de la 1ère journée du championnat de France. Avant de se déplacer à Lille dimanche soir avec le club de la capitale, le Brésilien concède savourer les bons moments que traversent actuellement les Rouge et Bleu, sans perdre de vue que des périodes plus délicates arriveront nécessairement durant l'exercice en cours.

Marcos, vous venez de passer une semaine en tête du championnat, comment l'avez-vous vécu?
Marcos Ceara: Oui, ça ne m'était jamais arrivé depuis que je suis arrivé au Paris Saint-Germain. C'est toujours bien d'être en tête mais, malheureusement, ce n'est que le début. La saison est très longue et on connaîtra sans doute des moments forts et des moments faibles. Il va falloir tout faire pour que les moments forts restent le plus longtemps possible et essayer de s'accrocher au moins au cinq premiers.

Pour vous, cette première place est-elle anecdotique ou cela vous pousse-t-il à aller encore plus loin?
C'est bien de démarrer par une victoire car ça lance notre saison. On ne se focalise pas sur le classement car on sait qu'il faut enchaîner des bons résultats et on va avoir un match déjà très difficile à Lille dimanche...

La saison dernière, Lille vous avait donné une leçon de football (3-1), gardez-vous cette rencontre en mémoire?
Oui, on en a parlé et personne n'a oublié. Le Losc, c'est une équipe qui joue très bien au ballon et c'est compliqué de les contenir, de cadrer le porteur du ballon. Il faudra s'appliquer et tout donner. On ne peut pas jouer la carotte sur un match comme ça. Il faudra être à fond et faire le maximum pour rapporter au moins un point.

"Lille, une équipe qui faisait peur"

Qu'est-ce qui a changé au Paris Saint-Germain lors cette intersaison?
Il n'y a eu qu'un seul match depuis le début de saison. On ne peut pas dresser tel ou tel bilan... On sait très bien qu'au PSG, dès qu'il y a de mauvais résultats, la situation change rapidement. On essaiera d'être équilibré tout au long de la saison et de garder la bonne ambiance qui règne dans le vestiaire.

Quel serait le piège au moment d'affronter les Dogues?
Je ne pense pas qu'il y ait un piège. On sait que Lille, c'est une grosse équipe. On est préparé à jouer cette formation, on sait ce dont elle est capable.

Avez-vous plus de certitudes après le succès contre l'ASSE?
Des certitudes, je ne sais pas, mais ça nous donne plus de confiance en tout cas pour la suite. Mais un match ne se gagne pas avant...

Lille semble être l'équipe la plus crainte de Ligue 1, plus que l'OM ou l'OL, qu'en pensez-vous?
C'est une équipe qui faisait peur la saison précédente. Là, ils ont démarré avec un match nul, je n'ai pas vu les images de leur rencontre mais tous les joueurs sont restés, l'effectif n'a pas bougé donc ils devraient jouer de la même façon que l'année dernière. Il faut s'attendre à ce qu'ils développent du beau jeu.

"Aucune clause pour être titulaire"

Depuis quelques mois, vous êtes soumis à la rude concurrence de Christophe Jallet, comment vivez-vous cela?
Je vis ça très naturellement. On ne peut pas nier qu'il y a de la concurrence entre Christophe et moi mais, dans le football, il y a toujours de la concurrence. De mon côté, j'essaie d'être professionnel, appliqué dans mon travail à l'entraînement et en match. Je dois faire de mon mieux pour que le coach fasse ensuite ses choix. Ce sera moi ou Christophe, mais peu importe à partir du moment où c'est l'équipe qui en bénéficie.

Cette situation vous a-t-elle amené à penser à un départ?
Non, ça apporte de la motivation. Une situation comme ça, ça oblige être se concentrer encore plus sur ce qu'on fait mais je ne me suis jamais dit qu'il fallait que je parte. Je suis bien au PSG, j'espère rester ici et aller au bout de mon contrat (juin 2012, ndlr). Tous les professionnels savent très bien que, quand on signe quelque part, il n'y a aucune clause dans le contrat qui stipule que vous devez être titulaire à tous les matches... Il faut se bagarrer pour gagner sa place.

Face à Saint-Etienne, vous avez été associé à droite à un grand Stéphane Sessegnon, qu'avez-vous pensé de son niveau de jeu?
Je pense que, cette saison, il va essayer de changer son image par rapport à l'exercice précédent. En 2009-2010, il n'était pas au niveau qui est le sien. Il a bien démarré, a marqué un but splendide, et on souhaite tous qu'il continue sur sa lancée afin de nous faire gagner le plus de matches possibles.