01 août, 2010

Teenager Campaigns for Fast Food Recycling


A Ridgeland teenager has started a campaign to encourage fast food restaurants to implement customer recycling programs. 13-year-old Jonathan Lee holds recycling signs stating his motto, "Eat Green. Live Green.", with his mom every Monday afternoon from 4 p.m. to 7 p.m. in front of the McDonald's restaurant on Highway 51 in Ridgeland.

"I'm going to continue campaigning until the CEO of McDonald's assures me that McDonald's will offer recycling options at fast food restaurants," said Lee, who wants to be an environmentalist when he grows up.

Three years ago, Lee started an I.C.E.Y.-H.O.P.E, a non-profit organization, which stands for International Cooperation of Environmental Youth-Helping Our Polluted Earth. For more than a year, he has campaigned for fast food restaurants to recycle and give healthier food options.

Click on the links to learn more about Lee's environmental campaigns: I.C.E.Y.-H.O.P.E. and GoGreen Man.

FOX 40 News reached out to McDonald's. A marketing supervisor e-mailed the following statement: McDonald’s has made significant strides in the development of environmentally sound packaging for more than 20 years. McDonald’s first established a corporate environmental policy and commitment in 1990, and has since continuously improved. During this time, McDonald’s also partnered with the Environmental Defense Fund to develop a Waste Reduction Action Plan that resulted in a reduction of packaging by more than 300 million pounds.

Through partnership with our suppliers, we have developed a scorecard to understand supplier performance in the areas of energy efficiency, water conservation, air emissions and waste management. With this scorecard we better understand environmental attributes of our packaging options. This, along with customer acceptance, functional and operational feasibility, price and availability all play a role in our decision-making process.

Specifically, our McDonald's restaurant in Ridgeland participates in a number of waste management efforts, including the recycling of cardboard waste and the removal and recycling of used cooking oil.

Népal: la cour suprême confirme la condamnation à perpétuité de Charles Sobhraj


Le Français Charles Sobhraj, âgé de 66 ans, a été condamné en appel à la prison à vie par la justice népalaise. Accusé d'une douzaine d'autres meurtres en Asie à l'époque des voyages hippies, il avait été condamné à perpétuité (20 ans maximum au Népal) en août 2004 pour le meurtre de Connie Joe Bronzich, qui fut poignardée puis brûlée dans la banlieue de la capitale népalaise.

Le juge Ram Kumar Prasad Shada a déclaré que même s'il n'y avait "pas de preuve directe", la cour, se basant sur "les preuves circonstancielles", n'a vu aucune faute dans la décision de condamnation rendue par deux tribunaux. Un précédent appel avait été rejeté en 2005.

Surnommé le "Bikini killer" -- certaines de ses victimes présumées ayant été retrouvées en bikini --, M. Sobhraj, né à Saïgon (aujourd'hui Ho Chi Minh-Ville) de père indien et de mère vietnamienne, a toujours affirmé qu'il ne se trouvait pas à Katmandou au moment des faits.

Des dizaines de personnes s'étaient massées dans l'étroite salle d'audience pour entendre le verdict. La fille de l'un de ses avocats népalais, Nihita Bishas, 22 ans -- avec qui Charles Sobhraj se serait marié en prison -- a accusé la plus haute juridiction du Népal d'être "complètement partiale".

C'est lors d'un voyage à Katmandou en septembre 2003 qu'il avait été arrêté par la police pour meurtre et entrée illégale au Népal en 1975. Des analyses graphologiques ont joué un rôle décisif dans sa condamnation, des signatures dans deux registres d'hôtel sous un faux nom à l'époque du meurtre ayant été déclarées comme les siennes.

Mais ses avocats ont toujours réfuté ces conclusions, argumentant que seules des photocopies, et jamais les originaux des documents, ont été versées au dossier. "C'est un dossier fabriqué ! Les photocopies mises dans le dossier pour meurtre ne sont pas les mêmes que celles mises dans le dossier pour entrée illégale", s'indignait avant l'arrêt de la cour suprême son avocate française, Isabelle Coutant-Peyre, dans un entretien à l'AFP.

Dénonçant une justice népalaise se comportant comme "un gang de malfrats", son conseil faisait aussi valoir qu'un expert français en graphologie près la Cour de cassation à Paris avait jugé que les photocopies étaient des faux. "Je ne l'ai vraiment pas fait et je pense que je sortirai", déclarait Charles Sobhraj à propos du meurtre de la jeune Américaine lors d'un entretien accordé en 2006 à l'AFP. "Dans mon affaire, il n'y a aucun document ni aucun témoin. Je pense que le tribunal devra me libérer", espérait-il.

M. Sobhraj avait été arrêté dès 1976 en Inde où il a purgé 21 ans de prison pour des meurtres de touristes qu'il droguait et dévalisait avant de les assassiner. Au total, il a été accusé d'avoir tué dans les années 1970 une douzaine de "routards" à l'époque des voyages en Inde, Thaïlande et Népal. Après sa sortie des geôles indiennes en 1997, il avait disparu et hérité du surnom de "serpent" pour son habileté à échapper à la justice.En novembre 2004, il avait d'ailleurs tenté de s'échapper de la prison de Katmandou mais les gardiens avaient réussi à déjouer son plan d'évasion.

Pourquoi Nicolas Sarkozy parle-t-il de Français d'origine étrangère ?

On l'a tous entendu, Nicolas Sarkozy, veut que la nationalité française puisse «être retirée à toute personne d'origine étrangère qui aurait volontairement porté atteinte» à la vie d'un policier, d'un gendarme, ou de tout autre «dépositaire de l'autorité publique».

Se pose alors la question : qu'est ce qu'une personne d'origine étrangère ? Et la réponse n'est pas si simple. Il y a les personnes qui ont été naturalisées. Mais il y a aussi les personnes dont la famille est étrangère. Et puis il y a ceux d'origine étrangère depuis deux ou trois générations.

Patrick Weil, directeur de recherches au CNRS explique sur le site de TF1 que "20 à 25% des Français ont une origine étrangère, au niveau des grands-parents par exemple." Ce qui commence à faire pas mal de monde.

On pourrait se dire que Sarkozy n'a voulu parler que des personnes ayant acquis la nationalité française. Sauf qu'il ne l'a pas fait. Et pour cause, Comme le souligne Patrick Weil, s'il avait évoqué ce cas précis :"Alors il n'y a pas de changement par rapport au droit actuel".

En effet, on peut déjà être déchu de sa nationalité. C'est prévu dans le code civil. L'article 25 précise : "L'individu qui a acquis la qualité de Français peut, par décret pris après avis conforme du Conseil d'Etat, être déchu de la nationalité française, sauf si la déchéance a pour résultat de le rendre apatride." Les cas pour lesquels cela s'applique concernent notamment le terrorisme. Il n'y aurait qu'à ajouter le meurtre d'un représentant des forces de l'ordre et le tour est joué.

Mais du coup, l'annonce présidentielle aurait eu moins de portée. Elle sentirait davantage le réchauffé que le moisi. Pas de quoi en faire tout un plat.

Alors que là, en pointant du doigt toutes les personnes d'origine étrangère, Sarkozy laisse planer une sourde menace sur tous ceux qui ne sont pas vraiment Français ou un peu moins Français que d'autres, voire de vrais-faux Français. Ce qui, selon lui, doit être de nature à faire plaisir aux vrais de vrais, les ceusses qui se reconnaissent spontanément entre eux.

Mais bon pour l'intendance, il laisse le loisir aux députés UMP de séparer le bon grain français de l'ivraie étrangère. Et quand on voit et que l'on entend Dominique Paillé, porte-parole adjoint de l'UMP, on se dit que cela ne soulève pas un immense enthousiasme.

Il bredouille et on le sent très mal à l'aise. Il faut dire aussi que le malheureux doit marcher sur des oeufs. Le Président lui-même a un père hongrois et sa femme est franco-italienne. S'agirait pas de commettre un impair. Non, parce qu'il y a origine étrangère et origine étrangère. Et dire qu'on pensait en avoir fini de la soupe à la grimace de l'identité nationale...

Et vous, comment avez vous compris la phrase de Nicolas Sarkozy ?