31 juillet, 2010

Alerte info Athlétisme: Myriam Soumaré, médaille d'or surprise sur 200m Proche-Orient: Obama met en garde Abbas contre un refus de dialogue direct a

M. Obama a lancé cette mise en garde dans une lettre adressée à M. Abbas, a précisé ce responsable palestinien à l'AFP sous couvert de l'anonymat. Dans le même temps, le président américain y affirme qu'en cas de reprise du dialogue, il veillerait à une extension du moratoire sur la colonisation juive en Cisjordanie qui expire le 26 septembre.

"Dans la missive, Obama met en garde Abbas contre son refus de reprendre les négociations directes avec Israël le mois prochain, avertissant que cette position aurait des répercussions sur les relations américano-palestiniennes", a-t-il dit.

Les Etats-Unis souhaitent relancer les négociations directes avec Israël suspendues depuis décembre 2008. Des négociations indirectes sous l'égide des Etats-Unis ont été lancées en mai dernier mais sans résultat jusqu'à présent.

M. Abbas refuse de passer à des discussions directes sans avoir obtenu au préalable un gel de la colonisation israélienne et des garanties sur les frontières du futur Etat palestinien. Israël rejette ces exigences et se dit prêt à reprendre ces négociations sans conditions préalables.

M. Obama souligne dans la lettre qu'"il est grand temps de reprendre les négociations directes" et que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu "est prêt à les reprendre", ajoute le responsable, estimant que la missive en 16 points agite "la carotte et le bâton".

La lettre avertit qu'"Obama n'acceptera absolument pas le rejet de sa demande d'aller vers des négociations directes et qu'un tel rejet aurait des conséquences qui se traduiraient par un manque de confiance dans le président Abbas et la partie palestinienne", a poursuivi le responsabl

Les incendies de forêt se sont étendus samedi dans l'ouest de la Russie et le Premier ministre Vladimir Poutine a qualifié la situation de très diffic


Au moins 28 personnes ont péri dans les flammes et 3.500 ont dû être évacuées face à la menace de ces feux attisés par une canicule sans précédent depuis les premiers relevés de température il y a 130 ans.

Au moins 1.260 habitations ont été brûlées.

Le ministère des Situations d'urgence a fait état samedi de progrès pour maîtriser les foyers les plus menaçants. Mais Vladimir Poutine a tempéré cet optimisme.

"Dans plusieurs régions durement frappées hier et avant-hier, la situation s'est un peu améliorée", a dit le chef du gouvernement russe lors d'une conférence de presse retransmise à la télévision. "Mais, dans l'ensemble, cela reste très tendu."

ÉTAT D'URGENCE

Poutine s'est montré cassant et courroucé lors de cette conférence tenue en présence de responsables et de victimes des incendies. Il a reproché aux représentants des autorités régionales de ne pas avoir tout fait pour atténuer les conséquences des feux et a enjoint aux gouverneurs de procéder rapidement à la reconstruction des maisons calcinées.

"Dans toutes les régions affectées, et je dis bien dans toutes, il est possible de reconstruire les maisons d'ici la fin octobre", a-t-il dit aux gouverneurs, qui ont également été convoqués à Moscou lundi après-midi pour une réunion d'urgence.

La superficie du pays touchée par les incendies était de 1.200 km2 samedi matin, soit la taille de Manhattan, contre 866 km2 vendredi soir, selon le ministère des Situations d'urgence.

Le ministère a précisé que la situation la plus difficile concernait les régions de l'Oural, de la Volga et du centre.

Dans les villages au sud de Voronej, à 500 km au sud de Moscou, non loin de la frontière ukrainienne, samedi a été une journée de répit et d'espoir.

Le feu, qui progressait à grande vitesse depuis jeudi, y a fait quelque 600 sans-abri mais dans l'après-midi la visibilité réduite par les fumées a augmenté de plusieurs centaines de mètres.

Un état d'urgence a été déclaré dans 14 des 83 districts fédéraux de Russie et 240.000 personnes ont été mobilisées pour lutter contre les incendies.

"Toutes les personnes touchées par les incendies reçoivent trois repas par jour, ainsi qu'une aide médicale et psychologique", a indiqué le ministère dans un communiqué.

Un tiers de la zone brûlée est sous contrôle, soit la moitié des incendies, a indiqué le ministère qui fait état d'un légère amélioration, mais les météorologues n'envisagent aucun répit pour les prochains jours.

Nouveau tir de roquette à partir de Gaza

Des activistes palestiniens dans la bande de Gaza ont tiré aujourd'hui pour la seconde fois en moins de 36 heures, une roquette vers le sud d'Israël, sans faire de blessé mais causant des dégâts matériels, a annoncé l'armée.

"L'engin a explosé près de la ville de Sdérot, endommageant un bâtiment d'un centre universitaire", a précisé une porte-parole de l'armée. La veille, une roquette de plus forte puissance et plus longue portée a frappé la ville d'Ashkelon, dans le sud d'Israël, provoquant des dégâts sans faire de victime.

Après cette attaque, des appareils de l'armée de l'air israélienne ont tiré des missiles contre des objectifs dans la bande de Gaza dans la nuit, tuant un chef de la branche armée du mouvement islamiste palestinien Hamas qui contrôle la bande de Gaza, et faisant huit blessés. La branche armée du Hamas, les Brigades Ezzedine Al-Qassam, a identifié la victime comme Issa Al-Batran, 40 ans, et promis de venger sa mort.

Israël avait lancé du 27 décembre 2008 au 18 janvier 2009 une offensive dévastatrice contre la bande de Gaza, avec pour objectif déclaré de stopper les tirs de roquettes quotidiens de groupes armés palestiniens. Le nombre de ces tirs s'est considérablement réduit depuis cette offensive qui a fait plus de 1.400 morts palestiniens. Une centaine de roquettes et obus de mortier ont néanmoins atteint le sud du territoire israélien depuis le début de l'année, selon l'armée.

AU Burkina faso exploitation artisanale d’or à Bourzanga : Un éboulement fait un mort et présage des risques imminents


Plus de 5000 orpailleurs ont pris d’assaut une colline située à moins de 2 kilomètres de la commune rurale de Bourzanga, dans la province du Bam (région du Centre-Nord). Dans la recherche effrénée du métal jaune, un orpailleur, a trouvé la mort, le 27 juillet 2010, suite à un éboulement.

"Bagouro", c’est le nom de la colline située à proximité de la commune rurale de Bourzanga qui fait parler d’elle, au-delà des frontières de la région du Centre-Nord depuis le début du mois de juillet 2010. Selon des vieux, que nous avons rencontrés, le flanc de cette colline servait de cimetière aux femmes décédées par suite d’accouchement et aux personnes mortes accidentellement. Voilà que moins d’un mois, ce cimetière est devenu un site d’orpaillage dont l’affluence inquiète les autorités locales et les honnêtes citoyens.

Dans la nuit du 26 au 27 juillet 2010, ce site enregistrait sa première victime, du nom de Olivier Ouédraogo, âgé d’une trentaine d’années qui a trouvé la mort, par suite d’un éboulement. Selon les informations recueillies sur place, le défunt se serait introduit frauduleusement, dans un trou abandonné pour chercher l’or.

Pendant ses fouilles, il a dû casser les supports (murs internes) et s’est retrouvé coincé dans les décombres et succombera de ses blessures. Informé de la situation, le haut-commissaire de la province, Lamoussa Constant Ouédraogo, s’est déporté sur le site, pour constater les faits et échanger avec les responsables du site sur le bien-fondé de l’arrêté portant interdiction temporaire des activités d’orpaillage. En rappel, l’arrêté qui date du 15 juin 2010 a été porté à la connaissance des responsables des différents sites aurifères existants sur l’étendue territoriale du Bam.

A la question de savoir pourquoi la persistance des activités d’orpaillage malgré l’existence de l’arrêté, un des responsables du site, El Hadj Abdoulaye Kinda, répond : "Il est vrai qu’avant l’entrée en vigueur de l’arrêté, ce nouveau site n’existait pas, mais du moment qu’il fait partie du ressort de la province, on ne peut qu’appliquer les textes.

Cependant, il faut reconnaître que sur le terrain, la réalité est tout autre, au regard de l’affluence et de l’engouement des orpailleurs. Interdire de facto les activités d’orpaillage, c’est créer d’autres situations graves. Mais entre deux maux, il faut choisir le moindre mal. Suite au décès de ce matin (le 27 juillet 2010) , nous allons renforcer le contrôle sur le site et poursuivre les sensibilisations afin d’éviter d’autres drames".

Son Excellence Agalawal, ambassadeur du rire


L’humour distille la gaîté et consolide la fraternité au sein d’une nation. C’est également un moyen de règlement des conflits, car, l’humoriste dédramatise les sujets les plus tabous et les situations les plus fâcheuses puis installe la joie dans les cœurs ». Ainsi s’est exprimé Agalawal, considéré comme l’un des humoristes les plus en vue de l’heure en Côte d’Ivoire. De son véritable nom Ignace Kra Kobenan Kouman, « l’ambassadeur Agalawal » se définit comme le précurseur du concept humoristique « dans tous les cas, il y a deux cas ». Et son souhait est d’aller à la conquête de l’Europe, à travers sa toute prochaine tournée internationale.

A Ouagadougou où il a séjourné dans le cadre du spectacle « Telecel détend ses abonnés », l’ambassadeur Agalawal n’a pas manqué d’apprécier la capitale burkinabè, qu’il ne connaissait qu’à travers le cinéma et la télévision. « J’ai vraiment adoré la ville. A la vérité, quand tu n’es pas à Ouaga, tu en as une autre image. C’est une belle ville en construction. D’ici 10 ans, Ouaga, en plus d’être touristique sera une véritable vitrine et une référence en Afrique ». C’est le constat fait par Ignace qui se fâche, lorsqu’on l’appelle par son prénom à l’état civil, qu’il dit ne pas aimer. Pour lui, ses parents auraient dû l’appeler Obama par exemple.

« Si j’avais mon avis à donner, j’aurais refusé ce prénom, mais c’est dommage, je n’y peux rien », a regretté celui qui se fait appeler « l’ambassadeur et chef de la diplomatie ivoirienne ». Bien qu’il soit un enfant des temps modernes, né le 24 décembre 1983 à Pindaborokro, dans une sous-préfecture de Bondoukou, ville située à l’Est de la Côte d’Ivoire, l’humoriste avoue ne pas avoir été accouché dans une maternité. Même pas dans un centre de santé. « Ma mère était allée au champ et s’est débrouillée pour me faire naître là-bas », a-t-il avoué, sans détour.

Après le cycle primaire à Pindaborokro, Agalawal est orienté au Lycée moderne de Grand-Lahou au sud de la Côte d’Ivoire. Il y décrochera son baccalauréat en 2003, puis une maîtrise d’anglais en 2008, à l’université Abidjan-Cocody. Actuellement, il poursuit un DESS en gestion de conflits et paix au Centre de recherche pour la paix (Cerap). L’homme a été révélé au grand public à travers son concept humoristique « dans tous les cas il y a deux cas ».

Au delà de l’humour, il entend porter, aussi loin qu’il le pourra, les vertus de la démocratie et de la liberté .Pour lui, il ne faut jamais se laisser bloquer par une situation, car il y a toujours deux cas dans la vie. A propos de la démocratie par exemple, l’humoriste soutient qu’il y a toujours deux cas : « Soit on est de l’opposition soit de la majorité présidentielle. » Avant d’entamer une tournée en Europe, Agalawal participera d’abord au Festival international du rire d’Abidjan, créé par le célèbre humoriste, Adama Dahico. En Août 2010, il compte revenir au Burkina pour un autre spectacle.

Même si « dans tous les cas, il y a toujours deux cas », l’humour demeure un puissant vecteur de réconciliation dans un pays en conflit, car, selon l’Ambassadeur Agalawal, « quand on rit, on ne fait plus attention à la couleur de celui qui est à côté de soi ».

Trafic de munitions: une importante saisie à Maghnia


Les éléments de la gendarmerie nationale de Maghnia ont réussi, le week-end dernier, à saisir 13 800 capsules de différents calibres, notamment pour cartouches de fusils de chasse.

Cette opération de saisie a été effectuée dans le cadre de la lutte contre le trafic de munitions menée notamment par les services de sécurité des villes frontalières de la wilaya», indique une source de la gendarmerie. Selon la même source, deux personnes, H.A. (26 ans) et H.N. (19 ans), originaires de Maghnia, ont été appréhendées dans un café de Haï Brigui (centre-ville de Maghnia), lors d’une opération de filature menée par les éléments de la brigade de gendarmerie, en possession d’un sac à dos rempli de capsules acheminées du Maroc et destinées à être écoulées dans la ville de Maghnia.

Les services de la gendarmerie nationale ont réussi, sur la base d’informations fournies par les deux trafiquants arrêtés, à identifier le chef du réseau de trafic de munitions, un Marocain de Oujda, très connu dans les milieux des réseaux criminels activant à la frontière ouest de l’Algérie. Il s’avère en outre que ce contrebandier marocain fait partie d’un réseau international de trafic de munitions et d’armes activant en Espagne, en Italie et au Maroc. Présentés devant le parquet de Maghnia, les deux mis en cause ont été écroués, hier, pour les chefs d’inculpation d’association de malfaiteurs et de trafic de munitions.

L’ambassadeur d’Algérie au Mali est de retour à Bamako


L’ambassadeur d’Algérie au Mali est de retour à Bamako. La coopération entre les pays de la région du Sahel est redevenue bonne, malgré le trouble semé par Al-Qaïda au Maghreb islamique et le raid franco-mauritanien du 22 juillet dernier qui suscite toujours la polémique.

L’ambassadeur d’Algérie à Bamako, Ayadi Noureddine, a regagné son poste à Bamako. Le ministre malien des Affaires étrangères, Moctar Ouane a affirmé dernièrement que son pays tient absolument à avoir des rapports de bon voisinage avec la Mauritanie et l’Algérie. Alger et Nouakchott avaient vivement condamné l’attitude du Mali à qui ils ont reproché d’avoir pactisé avec Al Qaïda après avoir libéré quatre terroristes pour obtenir celle d’un otage français. «Le gouvernement du Mali demeure profondément attaché aux relations séculaires de fraternité, d’amitié et de bon voisinage, en particulier avec l’Algérie et la Mauritanie», a déclaré le ministre malien qui est également chargé de la coopération internationale.

Le chef de la diplomatie malienne animait une rencontre avec le corps diplomatique accrédité au Mali. La réunion regroupait, outre les ministres maliens de l’Administration territoriale et de la Justice, les diplomates et les représentants des organisations internationales accrédités au Mali. Dans la mesure du possible, «le Mali intensifiera ses efforts en vue de la préservation de ses relations, notamment par le renforcement du dialogue politique entre les trois pays», a affirmé M. Ouane, avant de réaffirmer la volonté du Mali de «combattre le terrorisme et le banditisme transfrontalier sous toutes ses formes».

La ville malienne de Koulouba a abrité en mars dernier le Conseil supérieur de la défense. Présidée par le président Amadou Toumani Touré, cette réunion visait à adopter une nouvelle stratégie malienne de lutte contre le terrorisme. Élaborée par le gouvernement malien, la mise en œuvre de cette nouvelle stratégie «nécessitera un appui politique, diplomatique, matériel et logistique de tous les acteurs engagés dans la lutte contre le terrorisme aux plans national, régional et international», a expliqué le chef de la diplomatie malienne. Ce ministre avait rappelé que dans le cadre de la lutte contre les réseaux criminels opérant dans l’espace sahélo-saharien, le Mali a mis en place des unités spéciales et a offert aux pays voisins sur le territoire desquels des actes criminels seraient commis par lesdits réseaux d’exercer un droit de poursuite sur son sol. M. Ouane a également rappelé que le Mali a proposé à ces mêmes pays l’organisation de patrouilles mixtes le long des frontières communes.

Il faut dire que le Mali a été le théâtre des dizaines d’assassinats dans les rangs de l’armée malienne lors des accrochages, survenus en juillet 2009, avec les terroristes d’Aqmi. Huit mois après avoir payé ce lourd tribut, le président malien Amadou Toumani Touré a été rattrapé par l’amnésie. Le tribunal de première instance de Bamako a condamné, le 18 février, à 9 mois de prison les terroristes Mohamed Ben Ali et Tayed Naïl de nationalité algérienne, Béïd Ould Nafaa de nationalité mauritanienne et Houdo Karifo de nationalité burkinabé pour détention illégale d’armes, des munitions et des appareils électroniques. Sous l’argument fallacieux que «cette peine étant couverte par le temps de détention des prévenus», les quatre terroristes ont été libérés au mépris des engagements internationaux. Ce pays a en effet signé plusieurs engagements bilatéraux, régionaux et internationaux. Il s’agit notamment de la Convention générale de coopération en matière de justice, conclue à Nouakchott le 25 juillet 1963 avec la Mauritanie, et la Convention de coopération judiciaire signée à Bamako le 28 janvier 1983, avec l’Algérie.

Le chef de la diplomatie malienne a nié «toute violation de ces conventions», «puisque, dit-il, aucune d’elles n’oblige le Mali à extrader un ressortissant de ces Etats.» «Le gouvernement du Mali, sollicité par la France et appuyé par d’autres pays et des bonnes volontés nationales, a obtenu, le 22 février 2010, la libération de Pierre Camatte qui était détenu depuis le 26 novembre 2009 par l’Aqmi», a reconnu Moctar Ouane. Ce dernier a ainsi tenté de défendre le coup bas porté par son pays dans le dos de l’Algérie et de la Mauritanie par le fait que «le jugement du 18 février 2010 est et demeure une décision rendue par une justice indépendante et dans le respect du principe de la séparation des pouvoirs qui est une règle cardinale de l’Etat de droit auquel est fermement attaché le gouvernement du Mali».

Allemagne : une prime pour les travailleurs étrangers ?


Rainer Brüderle, le ministre allemand de l’Economie, évoque dans la presse l’introduction prochaine d’une prime qui inciterait les travailleurs qualifiés étrangers à venir en Allemagne. L’idée n’est pas nouvelle.

Elle est apparue en 2000, alors que Gerhard Schröder était chancelier, à la tête d’une coalition entre les sociaux-démocrates et les écologistes. Il s’agissait à l’époque de pallier le manque de 250 000 experts environ en informatique.

Une green card pour attirer les informaticiens

Le gouvernement en place avait lancé la « green card » à l’intention surtout d’informaticiens indiens. Il s’agissait d’un permis de séjour de cinq ans, accordé seulement si la personne concernée pouvait justifier d’un salaire élevé, l’équivalent d’au moins 50 000 euros par an. La « green card » à l’allemande avait par ailleurs beaucoup été critiquée, car elle ne favorisait pas le regroupement familial.

Côte d’Ivoire, terre d’accueil des Occidentaux en Afrique


Traditionnellement, la Côte d’Ivoire est une terre hospitalière pour les citoyens étrangers. En dépit des aléas de l’ »ivoirité » en 1995 et de la crise de 2002, les étrangers se sentent bien intégrés à Abidjan.

Ça n’est peut-être pas un hasard qu’Abidjan ait été choisie pour être la dernière étape de la Caravane de l’intégration. Après un passage dans dix autres pays traversés, la Caravane de l’Intégration, qui a sillonné l’Afrique de l’ouest durant 90 jours, termine donc sa course en Côte d’Ivoire. Ce projet, organisé par la chaîne de télévision Africâble, était destiné à mettre en valeur les réussites de l’intégration au niveau de la sous-région.

Michel Germaneau : Al Qaïda Maghreb dans la presse allemande


Comme à chaque fois qu’un otage occidental est tué, les plumes s’activent dans la presse européenne. Le Tagesspiegel de Berlin, comme d’autres journaux, rappelle que Michel Germaneau avait été enlevé en avril aux confins du Mali et du Niger.

Cette semaine l’Afrique se concentre pour les journaux allemands dans les sables du Sahara. La presse publie beaucoup d’articles sur Al Qaida au Maghreb islamique après la mort de l’otage français Michel Germaneau

Comme à chaque fois qu’un otage occidental est tué, les plumes s’activent dans la presse européenne. Le Tagesspiegel de Berlin, comme d’autres journaux, rappelle que Michel Germaneau avait été enlevé en avril aux confins du Mali et du Niger. C’est le deuxième otage occidental tué par Al Qaida au Sahara, le premier ayant été le Britannique Edwin Dyer il y a 14 mois. Pour Aqmi, souligne le journal, les kidnappings sont une affaire lucrative. Ces dernières années, des dizaines d’Européens ont été enlevés, puis libérés contre le versement discret de millions de dollars. La Süddeutsche Zeitung écrit que Michel Germaneau a été tué le dimanche 25 juillet – probablement décapité. L’opération commando menée quelques jours auparavant par la France et la Mauritanie pour le libérer avait échoué, elle avait fait six morts chez les islamistes. Al Qaida au Maghreb islamique, note plus loin le journal, recrute principalement des Algériens, des Mauritaniens, des Libyens et des Nigérians. Elle se finance par l’extorsion de rançons et le racket des bandes de trafiquants de la région. Elle peut compter aussi sur un large appui au sein de la population et chez les dignitaires locaux. Les cartels colombiens de la drogue, note de son côté la Frankfurter Allgemeine Zeitung, et les islamistes radicaux semblent maintenant coopérer pour assurer, à destination de l’Europe, le transport de la cocaine à travers le Sahara. La Tageszeitung évoque les dissensions entre le Mali et la Mauritanie sur la conduite à adopter vis-à-vis des islamistes armés. La Mauritanie est pour la manière forte.

Le Mali en revanche avait libéré en février dernier quatre islamistes emprisonnés en échange de la libération du Français Pierre Camatte. Dans le cas Germaneau la stratégie mauritanienne a échoué. Le Mali se sent conforté. La coopération transfrontalière contre les islamistes actifs dans la région devrait souffrir de cette querelle, poursuit le journal. Le 21 avril dernier pourtant, l’Algérie, le Mali, la Mauritanie et le Niger ont inauguré à Tamanrasset, dans le sud de l’Algérie, un commandement militaire coinjoint. Maintenant, pour ce qui est de la mort de Michel Germaneau, le journal penche pour la thèse du meilleur ami du défunt, à savoir qu’il est mort peu de temps après son enlèvement, mais que ses ravisseurs ont voulu sauver la face en se servant de l’echec de l’opération commando.

La presse allemande évoque aussi une curieuse affaire. Elle concerne l’Ouganda et l’Allemagne. Cette affaire est relatée par l’hebdomaire Der Spiegel sous le titre accrocheur « A minuit au palais ». Il n’est pas fréquent, écrit le Spiegel, qu’un ambassadeur d’Allemagne fasse la une des journaux de son pays d’accueil. Reinhard Buchholz, 62 ans, représentant suprême de la République fédérale en Ouganda, a eu droit à cet honneur. Avec ses collègues britannique et américain il a fait la couverture de l’hebdomadaire « The Independent ». Reinhard Buchholz, un vieux routier de l’Afrique, a aidé une firme allemande à décrocher un contrat de plusieurs millions, éliminant du même coup les Britanniques et les Américains. De quoi s’agit-il ? Eh bien nous explique le journal, de la fourniture à l’Ouganda de cartes d’identité biométriques. C’est finalement la firme bavaroise Mühlbauer qui s’est imposée. Elle équipera tous les électeurs ougandais en cartes d’identité et encaissera pour cela 64 millions d’euros au moins. Cela fait des années, poursuit le journal, que l’on se dispute en Ouganda sur l’introduction de cartes d’identité. Mais soudainement le président Museveni en personne a donné l’ordre à son ministre de l’intérieur de confier le marché à la firme allemande. Peu avant la décision il y a eu une rencontre nocturne au palais présidentiel. Museveni a reçu l’ambassadeur allemand, le patron de la sociéte allemande Joseph Mühlbauer et le vice ministre ougandais de l’information.

La rencontre a duré bien au-delà de minuit. L’ambassadeur a plaidé ouvertement pour la Bavière et a été prompt à donner un conseil pour accélérer les choses: pour les projets militaires et ceux relevant de la sécurité nationale, il n’y a pas forcément besoin, en Allemagne non plus, d’avis d’appel d’offre. Museveni a compris le clin d’oeil, ajoute le Spiegel. Il a été subitement question d’un « projet de la sécurité nationale » – intouchable pour le parlement, et les empêcheurs de tourner en rond.

C’est à Kinshasa, en République démocratique du Congo, que se trouve le seul orrchestre symphonique de toute l’Afrique centrale. La presse s’en fait l’écho.

Comme on peut le lire dans la Süddeutsche Zeitung, c’est un orchestre qui n’a vraiment pas la vie facile. Les musiciens doivent fabriquer eux-mêmes leurs instruments, car il est impossible d’en trouver à Kinshasa. Cet orchestre, il existe depuis maintenant 15 ans. Armand Diangienda, son fondateur et chef, dit aujourd’hui qu’il a eu de la chance de perdre autrefois son emploi de pilote. L’appareil qu’il pilotait habituellement s’est écrasé à un moment où il était en vacances. Il n’y a pas eu de survivant. Pour Diangienda une nouvelle vie a commencé. Avec une poignée d’amis il s’est lancé dans la création de l’orchestre, ce dernier compte aujourd’hui 200 musiciens. Pour le dixième anniversaire de l’orchestre, note notre confrère, Diangienda a eu l’idée de faire jouer la neuvième symphonie de Beethoven – avec le texte allemand. Et puis on apprend aussi dans l’article que tous les musiciens sont kimbanguistes – des adorateurs de Simon Kimbangu qui de son vivant prêchait l’égalité de droits entre noirs et blancs. Environ 10% des 65 millions de Congolais appartiennent à l’église kimbanguiste. Diangienda est un petit-fils de Kimbangu.

Tests médicaux au Nigeria : Pfizer devant la justice


Le géant pharmaceutique américain Pfizer a conclu un accord à l’amiable avec l’Etat de Kano (Nigeria) pour solder une affaire de tests médicaux. Pfizer a versé 75 millions de dollars à un fond de compensation. Une somme bien modique qui ne devrait pas entamer les finances de ce géant de la pharmacie.

En 1996 une triple épidémie de méningite, de rougeole et de choléra éclate au Nigeria. Des milliers de personnes meurent. Pfizer administre alors à plusieurs centaines d’enfants un antibiotique, le Trovan, qui n’est pas encore autorisé sur le marché. Onze enfants meurent. D’autres deviennent aveugles ou sourds. Pfizer nie toute responsabilité et a tout fait pour empêcher un procès alors que le laboratoire avait effectué une série de tests illégaux selon le Nigeria, surMais les parents contestent avoir donné leur accord à l’essai du médicament. Pour Die Welt l’action en justice contre Pfizer comporte un gros risque financier, les tribunaux américains ayant l’habitude, outre le versement de dommages et intérêts, de condamner à de lourdes amendes. Mais le risque n’est pas seulement financier. Les accusations sont si graves, écrit Die Welt, que l’image de la firme pourrait être sérieusement écornée si un tribunal américain donnait raison aux parents nigérians.

Inondation à l’Est : Manni et Pièla victimes de la furie des eaux


Les pluies diluviennes qui se sont abattues en cette fin du mois de juillet, essentiellement dans la province du Namentenga, n’ont pas fait beaucoup d’heureux dans cette partie du pays, de même que certaines localités de la région de l’Est. Des barrages endommagés ou débordés sous l’effet des eaux ont envahi des concessions et des champs. Manni et Pièla, des localités de la province de la Gnagna, où il n’a pourtant pas beaucoup plu, ont subi la fureur des eaux, à cause de leurs barrages qui ont fait le plein. Le bilan est lourd : des milliers de sans-abri, de nombreux dégâts matériels, des champs envahis et des pertes en vies humaines. Sur le terrain, les secours s’organisent tant bien que mal.

De mémoire de « Mannilais », une telle quantité d’eau n’avait été aperçue dans leur village. Quatre jours après le passage des eaux, Manni, paisible localité dans la Gnagna à deux cents trente km de Ouagadougou, se remet difficilement du sinistre. En cette matinée de mardi, les échoppes et autres hangars de mécaniciens, de vendeuses de légumes…ont repris tranquillement leurs activités.

Mais les marques sont toujours visibles. Le secteur n°1 de la ville, juste en bordure de la digue du barrage qui a cédé, est presque rayé de la carte de la commune rurale de Manni.

Des cases rondes, seules quelques chaumes en paille ont résisté et les autres maisons ne sont plus que des tas de débris de terre, de bois et de tôles froissées. Des habits, des canaris et des calebasses cassés jonchent le sol. Les quelques bâtisses qui ne sont pas encore à terre sont fendillées du toit jusqu’à la fondation, donc inhabitables.

A la compagnie de gendarmerie de la paperasse sèche toujours au soleil. « Toutes mes maisons se sont effondrées. Mes vivres et ma volaille ont été emportés par l’eau. J’ai tout perdu », explique le vieux Poané Mano, visiblement encore sous le choc. Dans la famille Komondi, aucun habitat n’a tenu. Ses dix concessions se sont écroulées coup sur coup, témoigne le chef de famille.

Un peu plus loin, en profondeur du village et toujours aux abords du barrage, au secteur n°2, les plants de maïs totalement jaunis ou asséchés à certains endroits, s’étendent à perte de vue. Preuve qu’ils ont séjourné pendant plusieurs jours dans l’eau. Les rizières ne sont plus que de vastes étendues de mare.

Hahadou Bourgou résidant dans les proximités l’a échappé belle : « Ce jour-là, je me suis retrouvé rapidement dans ma case avec de l’eau jusqu’au menton. Mes trois cases sont toutes tombées ». Le plus dur pour lui, avoue-t-il, est qu’en pleine saison pluvieuse, il n’est plus possible de confectionner des briques pour envisager une éventuelle reconstruction.

« Cela fait des jours que je reste impuissant. Je ne peux même pas cultiver », se plaint Hahadou Bourgou. Telle est la pâle physionomie de Manni, ce mardi 27 juillet 2010, en réalité victime collatérale des hallebardes tombées dans toute la région du Centre-Nord. La province du Namentenga, en particulier, a reçu dans la seule nuit du 21 juillet, plus de 230 mn d’eau.

Plus grave, sous l’effet des eaux, le barrage de Tougouri cède, vidant son contenu dans presque tous les cours d’eau de la région de l’Est. C’est en particulier le trop plein d’eau du barrage de Zéguédéguin qui a été fatal à Manni, sinon il n’a pas trop plu dans la région. « Nous avons été alertés de l’avènement d’une grande quantité d’eau en provenance du Namentenga.

Et nous avons invité la population, surtout les riverains du barrage, à prendre leurs précautions. Comme d’habitude, il y en a qui ont voulu voir avant de croire », explique le préfet de Manni, Kanfiagui Haro, précisant que c’est la digue rafistolée lors des grosses précipitations de septembre 2009 qui n’a pas tenu. Le bilan est lourd à Manni et ses départements : 33 villages inondés, 20000 personnes sinistrées, d’énormes dégâts matériels, plusieurs hectares de champs envahis et heureusement pas de perte en vie humaine.

« Ce ne sont que des données partielles parce que des villages comme Siédougou Gongourgou, Boudongou, sont toujours inaccessibles. Nous recevons les informations des conseillers et des présidents des Comités villageois de développement (CVD) », déplore le chef de département de l’action sociale du district de Manni, Emile Guida. Dans le « chef-lieu » du département, ce sont sept sites qui accueillent quelques 6000 sans-abri, essentiellement dans des écoles.

Des secours limités

Pour le chef de département de l’Action sociale, dès les premiers instants du sinistre, le Conseil national de secours d’urgence et de réhabilitation (CONASUR) a réagi en mettant à la disposition des sinistrés 50 tentes, 300 couvertures, 300 nattes, 100 sacs de maïs, 15 cartons de savons. Le siège de l’association Tin Tua, l’un des sept sites d’hébergement de Manni, abrite environ 100 ménages.

Il est 11h ce mardi 27 juillet. Dès la grande porte, des voix se font entendre. Un jeune homme se démenant au milieu de dizaine de femmes et d’hommes tente de faire régner l’ordre. C’est l’heure de la distribution des vivres et des couchettes. Dramane Tonrogho, l’agent de l’Action sociale, feuille et stylo en main, procède à l’appel. Un groupe de dix personnes se forme instantanément pour le partage d’un sac de maïs de 100 kg.

Cinq reçoivent des nattes et le reste se contente seulement d’une couverture. In fine, chaque sinistré s’en tire avec à peine une bassine de maïs, une boule de savon et une natte ou une couverture. « La répartition est difficile.

Distribuer un sac de maïs de 100 kg à 10 personnes n’est pas chose aisée », parvient à dire Dramane Tonrogho tout en sueur. Le vieux Poané Mano, le sinistré du secteur n°1, arrivé à ce centre d’hébergement avec pour seuls bagages, quelques effets ainsi qu’une porte et deux fenêtres, s’inquiète pour sa famille. « J’ai neuf personnes à ma charge et je ne sais pas ce que je ferai avec une boule de savon et quelques grains de maïs » , s’agace-t-il.

Le besoin de tentes et de produits de première nécessité sont bien réels à Manni. Pour le chef du département de l’Action sociale de cette localité, Emile Guida, les dons reçus jusqu’à présent, sont largement en-deçà des attentes, si bien que la priorité est accordée aux sinistrés les plus durement touchés.

« Les salles de classe ne suffisent plus à accueillir tout le monde. De nombreuses personnes dorment dans la cour sous des hangars protégés par des imperméables », renchérit le 1er adjoint au maire de Manni, Hubert Tindano. Le prefet du département a rassuré qu’un SOS a déjà été lancé lors du passage de la délégation gouvernementale, le dimanche 25 juillet. « Il nous faut urgemment des tentes pour reloger surtout les sinistrés de la périphérie » , relève-t-il aussi.

Pièla pleure ses fils

Manni n’a pas été la seule victime des trombes d’eau qui sont tombées dans la province du Namentenga. A 65 km de là, la commune de Piéla n’a pas été épargnée. Le cours d’eau traversant la localité, la Sirba, a aussi fait le plein. Un peu trop même, à en croire un habitant à proximité du fleuve : « je n’avais jamais vu autant d’eau de ma vie ». Tout comme à Manni, les dégâts sont énormes. Des hectares de champs de maïs et de rizières sont envahis. Des concessions, des boutiques et des habitats ont été détruits.

En somme, les inondations ont fait moins de sinistrés dans cette région qu’à Manni. Mais l’atmosphère, en cette après-midi du 27 juillet, est toujours lourde, des jours après le triste dimanche du 25 juillet. Les visages sont graves et une foule rassemblée sur les rives du fleuve, scrute l’horizon sous le « rugissement » de l’eau. Un tracteur tentant de faire traverser des gens qui revenaient de Ouagadougou, s’est renversé dans le fleuve avec à son bord, plus d’une vingtaine de personnes.

Seules 13 personnes ont été sauvées ce jour-là. L’un des sauveteurs, Sibiri Dayamba se souvient : « Un car en provenance de Ouagadougou ne pouvant pas traverser le pont à cause de l’eau, a déposé ses passagers. Le tracteur qui venait de Bilanga a embarqué un certain nombre d’entre eux. Au milieu du pont , l’on a senti que le véhicule glissait vers le déversoir et on l’a vu se renverser par la suite.

C’est en ce moment que nous avons plongé dans l’eau pour essayer de les secourir ». L’eau s’étant un peu retiré, le tracteur était maintenant visible au bas du déversoir. Les recherches pour retrouver les victimes se poursuivaient encore ce mardi 27 juillet. Huit corps ont été retrouvés par les sapeurs-pompiers et leur inhumation se déroulait à notre arrivée. « C’est pénible. Depuis le jour du drame, 11 corps ont été repêchés.

Ce qui est grave, nous ne savons pas exactement le nombre de personnes que le tracteur transportait », s’inquiète le maire de Pièla, Baanhanla Tankoano, la voix émotive, un peu noyée par le vrombissement du moteur des canaux de sauvetage des sapeurs-pompiers toujours à la recherche d’éventuelles victimes. Elle affirme être un peu apaisée pour l’instant, car aucune famille n’est venue encore notifier la disparition d’un des siens.

Tout compte fait, le bilan des inondations dans les départements de Manni et de Pièla est lourd. Les différents ouvrages hydrauliques ayant été fortement endommagés, les populations craignent le pire pour la suite de la saison.

A preuve, à Manni, certaines parties de la digue ont été fortement touchées et tiendront difficilement face à de nouveaux assauts de vagues. Aussi, à quelques kilomètres de là, dans le village de Dakiri, le barrage ayant reçu une grande partie de l’eau de Tougouri, voit son déversoir se dégrader dangereusement. La prudence est donc recommandée dans ces localités, surtout que certains quartiers, pourtant lotis, sont presque dans le lit des barrages.

Championnats d'Europe d'athlétisme: victoire de la Française Myriam Soumaré au 200 m




La Française Myriam Soumaré, 23 ans, a remporté la médaille d'or du 200 m des Championnats d'Europe, en explosant son record personnel (22.32), samedi à Barcelone.

La Francilienne, au couloir 8, a résisté dans la ligne droite à l'Ukrainienne Yelizaveta Bryzhina (22.44) et à la Russe Aleksandra Fedoriva (22.44 également).

C'est la 5e médaille d'or française à Barcelone, et le 11e podium.

Soumaré, déjà troisième du 100 m, avait un record précédent de 23 sec 01. La championne de France Lina Jacques-Sébastien a pris la 5e place, en 22 sec 59, également record personnel.

Médaillée d'argent sur 100 m, Véronique Mang a eu moins de chance au couloir 1. Elle a été éliminée pour faux départ

Clasica San Sebastian: Luis Leon Sanchez, première




L'Espagnol Luis Leon Sanchez (Caisse d'Epargne) a remporté samedi la première classique de sa carrière, la Clasica San Sebastian, en devançant au sprint ses deux compagnons d'échappée, le Kazakh Alexandre Vinokourov et son compatriote Carlos Sastre.

En l'absence du triple vainqueur du Tour de France, Alberto Contador, le public espagnol n'avait d'yeux que pour Samuel Sanchez, quatrième de la dernière Grande Boucle et champion olympique à Pékin.

Mais c'est le 11e du dernier Tour et vainqueur de Paris-Nice 2009 qui s'est imposé à l'issue des 234 km. "Cette victoire est une grande récompense pour l'équipe", a déclaré l'Espagnol, pour qui le tournant de la course a été la deuxième ascension de l'Alto de Jaizkibel.

C'était à moins de 40 km de l'arrivée, et le Luxembourgeois Andy Schleck, deuxième du dernier Tour, n'était déjà plus dans la course (abandon au km 120).

Sanchez a alors placé une attaque que pouvaient seulement suivre Vinokourov et Sastre et qui allait avaler les échappés, dont l'Espagnol Xavier Florencio, ancien vainqueur de la Clasica, partis dans la côte de Garate (km 26) et ayant compté jusqu'à huit minutes d'avance.

Coopérant entre eux, les trois coureurs ont réussi à distancer leurs poursuivants pour compter un matelas de 40 secondes d'avance suffisant pour se disputer la victoire finale.

Sanchez a alors résisté à l'attaque de Vinokourov à trois kilomètres de la ligne, avant de surpendre au sprint le Kazakh, qui a dû emmener le trio dans le dernier kilomètre.

"J'ai réussi à trouver la force pour jouer la victoire face à Sastre et Vinokourov, c'est la victoire la plus difficile de ma carrière", a déclaré Sanchez, qui compte aussi à son palmarès deux succès d'étape sur le Tour de France (2008 et 2009) et le Tour méditerranéen en 2009.

"Je me sentais bien après le Tour de France. L'équipe y avait réalisé un excellent travail et cela m'a donné de la motivation supplémentaire pour la fin de la saison", a-t-il ajouté.