27 février, 2010


Bonne nouvelle pour les Américains : les taux hypothécaires américains à 30 ans sont redescendus en février en moyenne sous la barre des 5 %, à 4,97 % exactement. Le maintien à un bas niveau de ces taux permet aux ménages de s’endetter sur de longs délais. Cette situation est vitale pour la relance de l’immobilier américain qui, depuis la crise des subprimes et les nombreuses saisies, est en « convalescence ». À l’instar de la France, l’immobilier américain voit ses taux d’emprunt diminuer et ses prix se corriger à la baisse. De quoi redonner le sourire aux acheteurs ! Selon les résultats d’une étude de l'Association nationale des constructeurs de logements (NAHB), 70,8 % des logements vendus au quatrième trimestre 2009 étaient à la portée du revenu médian, contre 62,4 % un an plus tôt. L’immobilier outre atlantique est devenu plus abordable. Cependant, depuis le début de l’année ce chiffre est en léger repli, même s’il demeure l’un des plus élevés jamais observés depuis le lancement de l’étude, en 1991. Vue l’ampleur de la crise américaine, reste à espérer que cette situation perdure suffisamment longtemps pour relancer le marché immobilier. Seule ombre à l’horizon, les 600 milliards de dettes de Fannie Mae et Freddie Mac ! Cette dette globale pour les deux organismes, maintenant entreprises semi-publiques, qui détiennent la moitié des crédits immobiliers aux Etats-Unis est alarmante. D’autant plus qu’ils ont récemment annoncé leur intention de recommencer à racheter des prêts défaillants auprès de pools d’investisseurs ! Sans surprise, le président de la Réserve fédérale de Saint-Louis a manifesté avec force son opposition à ces projets. Pour mémoire, le Trésor américain doit encore éponger un minimum de 80 milliards de dettes dans les deux ans à venir, si le nombre de saisies est conforme aux prévisions

Deux pisteurs tués par leurs explosifs en sécurisant un domaine


Ils sont décédés alors qu'ils manipulaient des explosifs destinés à déclencher préventivement des avalanches à la station de La Toussuire en Savoie.


(Ide)
Deux pisteurs-secouristes travaillant à la station de La Toussuire, en Savoie, sont décédés vendredi 27 février alors qu'ils manipulaient des explosifs destinés à déclencher préventivement des avalanches, a-t-on appris auprès de la gendarmerie.
Ce type d'accident ne s'était pas produit depuis plus de 25 ans, selon Jean-Marc Chabert, directeur du service des pistes de Val Thorens (Savoie).
Les deux victimes, un homme et une femme âgés respectivement de 39 et 33 ans, "procédaient à la sécurisation du domaine" avant l'ouverture des pistes, lorsqu'ils ont "cessé de répondre aux radios", a-t-on expliqué à la gendarmerie de Saint-Jean-de-Maurienne (Savoie).
Cette manœuvre, qui suit une procédure précise, vise à "purger les pentes dangereuses" en déclenchant volontairement les avalanches en l'absence de public, selon le capitaine Alexis Peltier, commandant du peloton de gendarmerie de haute-montagne (PGHM) de Savoie.


"Ce qui arrivé est rarissime"
Une enquête a été confiée à la brigade de recherches de Saint-Jean-de-Maurienne pour déterminer les circonstances de l'accident, qui n'a pas eu de témoins.
"Il s'agit de professionnels qui ne sont pas des gendarmes et qui ont une formation spécifique. Ils sont également artificiers puisqu'ils sont amenés à manipuler des explosifs", a également indiqué le lieutenant Gilles Chessel, commandant adjoint du PGHM de Savoie.
"Les pisteurs ont un parcours bien déterminé avant chaque mission et savent exactement quels endroits ils doivent traiter. Par beau temps, ils peuvent effectuer leur mission par hélicoptère. Mais quand il fait mauvais, ce qui était le cas vendredi matin, ils se déplacent à ski", a-t-il ajouté.
"Ce qui est arrivé est rarissime. Le dernier décès de pisteurs par l'explosion de leur charge remonte à l'hiver 1983-1984 à Val d'Isère (Savoie), a déclaré Jean-Marc Chabert, directeur du service des pistes de Val Thorens (Savoie).


"Le transport des explosifs est complètement sécurisé"
"Les déclenchements d'avalanches sont décidés la veille et exécutés le matin en moyenne 1h30 avant l'ouverture du domaine. Les pentes sont purgées à la dynamite ou bien à distance par des "gazex", des tubes remplis de gaz actionnés depuis la station, a expliqué Jean Marc Chabert.
"Le transport des explosifs est complètement sécurisé avec la dynamite dans un sac et les détonateurs, électriques (par câble) ou à mèche lente, dans un autre. Les pisteurs, qui partent toujours à deux, déposent ensuite la charge et l'amorcent avant de s'éloigner de quelques mètres à plusieurs dizaines de mètres en fonction de la configuration du terrain", a-t-il ajouté.
Selon les premières constatations, les deux pisteurs de la station de La Toussuire "ont été victimes de l'explosion d'un bâton de dynamite, doté d'un système de mise à feu électronique", a précisé le lieutenant Roquet, officier de communication de la gendarmerie.

L'absence critiquée de Nicolas Sarkozy à l'inauguration du salon de l'agriculture


Le président de la République n'inaugura pas le salon de l'agriculture cette année. Son absence est mal vécue par certains syndicats, qui y voient une preuve de son désintérêt du monde agricole.



Le salon international de l'agriculture, la grand-messe annuelle du secteur, ouvre ses portes samedi 27 février à Paris dans une ambiance lourde et pourrait être l'occasion pour certains agriculteurs de manifester leur désarroi. Cette 47e édition a commencé par une polémique. Contrairement aux deux années précédentes, Nicolas Sarkozy n'inaugurera pas le salon. Son absence est mal vécue par certains syndicats et surtout la FNSEA. Le principal syndicat agricole français estime que le président a "beaucoup de difficultés avec le monde paysan" qui traverse la crise la plus importante de ces trente dernières années.


"indigne d'un président"
Vendredi, les agriculteurs qui terminaient leur installation, s'étonnaient à peine de l'absence de Nicolas Sarkozy à l'inauguration, signe pour beaucoup de son désintérêt pour le monde agricole et de sa crainte d'être fraîchement accueilli.
"Franchement, c'est indigne d'un président de la République. Moi je trouve ça honteux qu'il n'ait pas le courage de venir nous voir. Il vient samedi prochain pour la fermeture, mais nous, on ne sera plus là", regrette un producteur de lait, arrivé dès vendredi avec les autres éleveurs pour préparer ses bêtes avant l'ouverture du salon et qui s'en ira mardi.
"Il évite de se faire recevoir comme un malpropre, c'est clair", assure un producteur laitier breton qui veut garder l'anonymat, comme la plupart des agriculteurs interrogés.
Beaucoup des producteurs de lait, frappés par une grave crise depuis des mois et en pointe de la contestation dans le monde agricole, voient dans cette absence le signe d'une fracture entre le chef de l'Etat et le monde agricole.
"De toutes façons, il s'en fout du monde agricole", lance un éleveur breton.
Nombreux sont ceux qui évoquent la première participation du chef de l'Etat au salon il y a deux ans, marquée par le fameux "Casse-toi, pauvre con!" lancé à un visiteur qui ne voulait pas lui serrer la main.
Le chef de l'Etat sera toutefois présent le dernier week-end, probablement le 6 mars, selon l'Elysée.


Ils "ne seront pas déçus"
De son côté, le ministre de l'Agriculture, Bruno Le Maire a assuré que les agriculteurs "ne seront pas déçus" et ils "auront des signes de soutien fort" lors de la visite présidentielle. Ce dernier inaugure le salon samedi matin, avec le nouveau commissaire européen à l'Agriculture, le Roumain Dacian Ciolos.
Le salon devrait malgré tout rester un grand événement populaire. 700.000 visiteurs sont attendus dans "la plus grande ferme de France" pour admirer les plus beaux spécimens des élevages français ou goûter aux meilleurs produits des terroirs.
Le salon, qui se tient jusqu'au 7 mars porte de Versailles, est placé cette année sous le signe de la recherche et l'innovation, susceptibles de redonner de la compétitivité à un secteur en perte de vitesse.

(Nouvelobs.com)

Katie Holmes revit à New York


Depuis son rôle dans la série Dawson, Katie Holmes n'a pas vraiment enchaîné les films. Si on aprle encore beaucoup d'elle il faut bien avouer que c'est pour sa vie avec Tom Cruise et pas pour sa carrière.

Depuis qu'elle partage la vie de l'acteur, elle a un peu mis les tournages de côté et, si elle reprend lentement le chemin des plateaux, on a l'impression que son mari la surveille toujours de près. C'est donc comme une renaissance pour elle d'être en ce moment à New York, sur le tournage de Romantics, son prochain film.

Si l'on en croit plusieurs témoins, Katie semble respirer à nouveau loin de Tom et de ses croyances. Elle s'entendrait d'ailleurs très bien avec son partenaire, Adam Brody.

Si Tom était là, il aurait sûrement son mot à dire !